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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreDans le cadre du projet de loi de finances 2026, les
commissions des finances et du budget relevant de l’Assemblée des représentants
du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont
rejeté cinq propositions d’amendement présentées par les députés.
Lors de la séance du 25 novembre, le représentant du
ministère des Finances, s’est opposé à cinq propositions d’amendement. Selon le
rapport des commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD sur le
PLF de Loi de Finances 2026, publié sur le site de l’ARP, le premier amendement
porte sur la révision du plafond des acquisitions immobilières à usage
d’habitation. Il prévoyait de relever de 400 000 à 500 000 dinars le plafond
applicable aux logements acquis auprès des promoteurs immobiliers et soumis au
taux réduit de TVA de 7 %. Le ministère a relevé la nécessité de préserver la
stabilité du système fiscal et l’équité entre contribuables. Il a, également,
souligné qu’une telle mesure entraînerait une baisse des ressources publiques
et dépasserait le cadre fixé lors de l’instauration du dispositif actuel, en
vigueur depuis seulement un an.
Le deuxième amendement suggère de réduire le taux de
l’avance sur les importations de 10 % à 5 %, au profit des personnes physiques
et des entreprises qui ont régularisé leur situation fiscale. L’objectif était
de soutenir la liquidité et d’alléger la charge financière pesant sur les
opérateurs économiques.
Certains députés ont recommandé l’ajout d’un article
visant à instaurer une plateforme électronique dédiée aux déclarations des
employeurs, ainsi qu’à reporter le délai de dépôt de ces déclarations, au 30
septembre de chaque année, au lieu du 30 avril actuellement en vigueur. Cette
proposition n’a pas fait l’objet de consensus. Le représentant du ministère des
Finances a rappelé que le délai légal pour la déclaration des employeurs était
initialement fixé au 25 février, avant d’être prolongé au 30 avril afin
d’alléger la pression liée aux déclarations de l’impôt sur les sociétés.
Le quatrième amendement porte sur le soutien aux
entreprises exportatrices. Il proposait de supprimer l’article 52 de la loi de
finances 2022, qui avait mis fin au mécanisme de suspension de la TVA au profit
des sociétés de commerce international et des entreprises totalement
exportatrices et de rétablir ce dispositif considéré comme un outil permettant
de réduire la pression financière lors de l’acquisition de biens et services.
Le cinquième amendement visait à exempter ou réduire
les pénalités en matière de change. Cette proposition a suscité un large débat,
mais le ministère des finances s’y est opposé fermement. Il a rappelé qu’une
telle mesure est en contradiction avec la loi de 2015, relative à la lutte
contre le blanchiment d’argent, la plupart des infractions de change étant
étroitement liées à ce type de criminalité. Il a, également, mis en garde
contre le risque de réinscription de la Tunisie sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), ce qui porterait
atteinte à la réputation financière et bancaire du pays à l’international, en
plus de réduire ses réserves en devises.
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