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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreA l'issue de la troisième session ordinaire de l’Union
Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) au siège de la BCEAO
lundi 6 octobre 2025 à Dakar, le ministre de l’Économie et des Finances, Dr
Aboubakar NACANABO, a été désigné par ses pairs au poste de président du
Conseil des ministres de l’UEMOA.
Le Dr Aboubakar NACANABO, ministre burkinabè de
l’Économie et des Finances, a été élu président du Conseil des ministres
statutaires de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Il
succède à l'Ivoirien Adama Coulibaly pour un mandat de deux ans, conformément à
l'article 11 du Traité de l'UMOA qui prévoit une rotation entre les huit États
membres. Cette nomination saluée comme une victoire diplomatique, met fin au
blocage institutionnel entre Ouagadougou et Abidjan et ouvre la voie à une
gouvernance monétaire plus inclusive, dans un contexte marqué par les tensions
autour du FCFA et les ambitions de l’Alliance des États du Sahel. Elle met ainsi
un terme au blocage diplomatique qui affectait la présidence tournante entre
Ouagadougou et Abidjan. Par conséquent, elle marque, pour le Burkina Faso, un
retour symbolique et une réaffirmation de sa place au sein des instances
communautaires, après une période d'isolement post-coup d'État.
Le Dr NACANABO, économiste chevronné et ancien cadre
de la Banque mondiale,
apporte une expertise reconnue, notamment en matière de transparence budgétaire
et de mobilisation des ressources internes. En réalité, il prend prend les
rênes de l'UEMOA dans un contexte sous-régional tendu, faisant face à :
* Des défis de souveraineté monétaire, notamment les
critiques sur le FCFA émanant des États du Sahel.
* Une fragilité de la stabilité macroéconomique
régionale.
* Des interrogations sur le futur de l'intégration,
particulièrement concernant la place de l'Alliance des États du Sahel (AES), Mali,
Niger, Burkina Faso dans le dispositif communautaire.
Cette nomination est perçue au sein de l’AES comme
une victoire diplomatique significative.
Ce qui est assigné au pays qui assure la présidence
est de :
Présider les réunions du Conseil ; porter la
coordination politique ; assurer la continuité institutionnelle ; surveiller
les engagements macroéconomiques ; et incarner l'Union à l'extérieur.
Pour rappel, dans son allocution d'ouverture, Adama Coulibaly a dressé un bilan économique encourageant. La croissance du Produit intérieur brut (PIB) de l'Union est estimée à 6,3 % en 2025, après 6,3 % déjà en 2024. L'activité est portée par la consommation des ménages et les investissements dans les infrastructures. Parallèlement, le déficit budgétaire global de l'Union devrait reculer, passant de 5,1 % du PIB en 2024 à 3,7 % en 2025, puis à 3,2 % en 2026, grâce à une meilleure mobilisation des recettes fiscales et à la maîtrise des dépenses publiques.
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