La question de sécurité se conjugue souvent avec économie, production et alimentation. C’est ce qui peut être retenu de l’opération américaine « Flintlock », « le plus important et le plus grand exercice annuel des opérations spéciales de l’U.S. Africa Command » qui a été instaurée en 2005. Flintlock est un exercice annuel militaire et policier combiné, dirigé par l’Afrique, en partenariat avec les forces d’opérations spéciales internationales. Cette année, une formation a été au centre de ses activités.

L’objectif principal de Flintlock est de renforcer la capacité des nations partenaires clés de la région à contrer les organisations extrémistes violentes, à collaborer au-delà des frontières et à assurer la sécurité de leurs populations. Selon le contre-amiral américain Jamie Sands à la tête du Commandement des opérations spéciales en Afrique, lors d’une conférence au Centre régional des médias pour l'Afrique du Département d'État des États-Unis, « Flintlock apporte une valeur pertinente et durable à nos partenaires africains alors qu'ils continuent de faire face à des défis liés à des activités maritimes illégales qui menacent la sécurité et la prospérité économique de l'Afrique de l'Ouest ». 

Pour ce fait, il a accueilli cette année environ 1 300 personnes de 29 pays pour la première semaine de formation académique aux postes de commandement et aux exercices d'entraînement tactique, démarré le 1er mars dernier et qui a pris fin le 15 mars. Cette année, 250 soldats ghanéens ont participé à l'exercice et 165 Ivoiriens, avec les Néerlandais « à la tête d'un partenariat avec le Ghana ». Cette année, l’accent était mis sur le renforcement des capacité des participants à relever collectivement les défis de sécurité régionale grâce à des scénarios scomplets impliquant le commandement et le contrôle de participants simulés dans diverses stations éloignées.