Avant les annonces de la BCE, les Bourses européennes sont attendues en légère baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.605,31 points (+0,55%), le CAC 40 à 6.276,31 points (+0,41%), le DAX 40  à 13.195,81 points (+1,09%), le FTSE 100 à 7.056,07 points (+0,61%), le SMI à 10.817,21 points (+0,41%), l’AEX à 665,63 points (-0,09%), le BEL 20  à 3.533,56 points (-0,19%), l’IBEX 35 à 7.870,60 points (+0,97%), le DJIA à 31.839,11 points (+0,01%), le Nasdaq à 10.970,99 points (-2,04%), le S&P 500 à 3.830,60 points (-0,74%) et le Nikkei 225 à 27.376,69 points (-0,20%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0069 (-0,17%), l’EUR/JPY à 147,03 (-0,41%) et l’USD/JPY à 146,04 (-0,24%). 

La saison des publications trimestrielles d'entreprises bat son plein avec notamment les résultats de TotalEnergies, STMicroelectronics, Saint-Gobain, TF1, Ubisoft, Bic et Vallourec. Danone, Valeo, Capgemini, Schneider Electric, Casino, EDF, Groupe ADP, Rexel, Korian, Eramet, Ipsen, Coface, GTT, Ipsos et Solutions 30 qui présentent leur chiffre d’affaires ce jeudi en France pour la période de juillet à septembre.

A l'occasion de la publication de leurs performances trimestrielles, hier soir, Carrefour, Unibail-Rodamco-Westfield et Alten ont relevé leurs objectifs pour l'ensemble de l'exercice 2022 alors qu'Accor a annoncé s'attendre à un excédent brut d'exploitation (EBE) dans le haut de sa fourchette d'objectifs en 2022, après avoir réalisé une activité record au troisième trimestre.

De leur côté, Nexity, Bureau Veritas et Soitec ont pour leur part confirmé leurs prévisions annuelles lors de l'annonce de leur chiffre d'affaires trimestriel. Eiffage a annoncé par ailleurs l'acquisition d'une participation supplémentaire de 13,71% au capital de Getlink, qui fera du groupe de BTP le premier actionnaire de l'exploitant du tunnel sous la Manche. C’est une opération destinée à la poursuite de la diversification d'Eiffage dans les concessions, placera le groupe à la tête d'une participation de 18,79% au total.

Alors que les investisseurs attendent la fin de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et analysent une nouvelle série de résultats d'entreprises, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère baisse ce jour.   

Le FTSE 100 fléchissait de 20 points, ou 0,3% et celui sur le DAX 40 reculait de 29 points, soit 0,2%. Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 9 points, soit 0,1%, à 7h35.   

Afin de lutter contre une inflation proche de 10% en zone euro, la BCE devrait annoncer en ce jour une nouvelle hausse de 75 points de ses taux directeurs. Le plan stratégique et les résultats du troisième trimestre de Credit Suisse retiennent l'attention des marchés du côté des entreprises. Les résultats des groupes énergétiques TotalEnergies et Shell, du fabricant de biens de consommation Unilever, du brasseur AB InBev et de la compagnie aérienne Lufthansa  figurent parmi les autres publications majeures de la journée en Europe.

Hier, Wall Street a terminé en baisse lestée par les valeurs technologiques après les publications trimestrielles décevantes de Microsoft, Alphabet et Texas Instruments. L'indice Dow Jones (DJIA) a fini quasiment inchangé à 31.839,64 points, résistant grâce aux résultats de Visa. Pour sa part, le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques a chuté de 2%, à 10.970,99 points. Les principaux indices présentent un tableau contrasté ce jour en Asie. Le Hang Seng s'adjuge 1,5% à Hong Kong, alors que l’indice Nikkei cède 0,2% en fin de séance à Tokyo. Le Shanghai Composite se replie de 0,5%.

Alors que plusieurs indicateurs économiques publiés récemment aux Etats-Unis sont venus soutenir l'espoir que la Réserve fédérale (Fed) finisse par tempérer elle aussi l'ampleur de ses relèvements de taux, les rendements des emprunts du Trésor américain ont cédé du terrain hier. Ils accompagnent une baisse du dollar et un relèvement plus limité qu'attendu des taux d'intérêt de la Banque du Canada. Les marchés évaluent à 89% la probabilité que la Fed relève ses taux directeurs de 75 points de base le 2 novembre, pour les porter dans une fourchette comprise entre 3,75% et 4%, et à 55% celle d'un relèvement de 50 points de base en décembre a en croire l’outil CME FedWatch.  

Les investisseurs parient sur un ralentissement des hausses de taux aux Etats-Unis. Ainsi le dollar progresse ce matin face à l’euro. Selon MUFG Bank les cambistes continuent de revoir à la baisse leurs anticipations en matière de resserrement de la politique monétaire de la Fed à court terme.  

En matière de risque de change chez Silicon Valley Bank, « divers signaux suggèrent que les hausses de taux de la Fed commencent à porter leurs fruits » à en croire Ivan Asensio, responsable du conseil. Dans le secteur du logement, des ventes de détail et des bénéfices des grandes entreprises technologiques. Pour lui, les revenus publicitaires de Google diminuent, « ce qui signale que les entreprises dépensent moins et en ressentent les effets ». Des changements se produisent ailleurs hier, comme à la Banque du Canada, qui a surpris avec une hausse de taux de 50 points de base, inférieure aux attentes, selon Ivan Asensio.  

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole brut gagnent du terrain. Dans des conditions d'approvisionnement limitées, selon Oanda le prix du brut léger doux (WTI) coté au Nymex dispose d'un solide niveau de support autour de 85 dollars. Selon le coutier, les prix du brut pourraient également être soutenus par le rapport sur les stocks de brut du département américain de l'Energie, qui a montré que les exportations avaient atteint un niveau record et que la demande d'essence avait rebondi. Le contrat de décembre sur le WTI progressait de 13 cents, à 88,04 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 18 cents, à 95,87 dollars le baril.