Les Bourses européennes sont attendues en hausse avant les annonces de la Banque d'Angleterre. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.732,54 points (+1,30%), le CAC 40 à  6.472,06 points (+0,97%), le DAX 40 à 13.587,56 points (+1,03%), le FTSE 100 à 7.445,68 points (+0,49%), le SMI à 11.178,99 points (+0,55%), l'AEX à 734,53 points (+1,21%), le BEL 20 à 3.786,08 points (+1,74%), l'IBEX 35 à 8.142,10 points (+0,56%), le DJIA à 32.812,50 points (+1,29%), le Nasdaq à 12.668,16 points (+2,59%), le S&P 500 à  4.155,17 points (+1,56%) et le Nikkei 225 à 27.917,51 points (+0,63%) 
  
En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l'EUR/USD reste stable à 1,0167, l'EUR/JPY s'ouvre à 135,88 (-0,10%) et l'USD/JPY à 133,70   (-0,13%).
  
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse jeudi, alors que les investisseurs attendent la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BOE), prévue à 13h00 (heure de Paris), et la publication, vendredi, du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis.  Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 16 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX s'adjugeait 65 points, ou 0,5%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 10 points, soit 0,1%.  Les marchés s'attendent à ce que la BOE relève jeudi son taux directeur de 50 points de base, pour le porter à 1,75%. La banque centrale devrait également indiquer qu'elle entamera un processus actif de resserrement quantitatif en octobre, à un rythme trimestriel de 10 milliards de livres sterling (12 milliards d'euros), indique Gurpreet Gill, stratégiste macro chez Goldman Sachs.
Il est probable que l'institution relève par ailleurs ses prévisions d'inflation à court et moyen terme et abaisse ses prévisions de croissance économique pour 2022, ajoute-t-elle. La BOE continuera de fonder ses décisions sur les données et restera déterminée à prendre des mesures vigoureuses si les tensions inflationnistes persistent, estime Gurpreet Gill.
Wall Street a regagné du terrain mercredi après deux séances consécutives de recul, confortée par de bons résultats d'entreprises. Après un début de semaine assombri par les tensions diplomatiques entre les Etats-Unis et la Chine en réaction à la visite de Nancy Pelosi à Taiwan, l'indice Dow Jones (DJIA) a finalement pris 1,3%. L'indice élargi S&P 500 a clôturé en hausse de 1,6%. Le Nasdaq Composite a bondi de 2,6%.  En Asie, les marchés d'actions progressent jeudi. En fin de séance, l'indice Nikkei gagnait 0,6% à Tokyo et le Shanghai Composite prenait 0,2%. L'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong s'adjugeait 1,6%.

Les rendements des obligations du Trésor américain ont augmenté pour la deuxième séance consécutive mercredi, après la publication d'un indice ISM des services indiquant que l'activité du secteur avait été plus robuste que prévu en juillet aux Etats-Unis. Selon les économistes interrogés par le Wall Street Journal, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage, attendues à 14h30 (heure de Paris), devraient avoir atteint 260.000 la semaine dernière, contre 256.000 la semaine précédente. Le rapport sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis devrait signaler un ralentissement des créations d'emplois à 258.000 en juillet, contre 372.000 en juin, avec un taux de chômage stable à 3,6%.

L'euro évolue peu jeudi matin face au dollar, qui pourrait bénéficier par la suite des inquiétudes relatives au resserrement monétaire de la Réserve fédérale. Les responsables de la Fed continuent de délivrer un message restrictif, souligne Kristina Clifton, économiste et stratégiste devises chez CBA, dans une étude. Les discours des membres du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), le compte rendu du FOMC et l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis la semaine prochaine devraient démontrer que le taux des fonds fédéraux dispose d'une marge de progression considérable par rapport aux niveaux actuels, ajoute Kristina Clifton.

Les contrats pétroliers se redressent légèrement jeudi matin, alors que le contrat sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex a terminé mercredi à son plus bas niveau depuis près de six mois, le rapport hebdomadaire du gouvernement américain sur les stocks ayant fait état d'une hausse inattendue des réserves de brut et d'essence aux Etats-Unis la semaine dernière. Les conditions actuelles de l'offre et de la demande au niveau mondial et les risques pesant sur la demande aux Etats-Unis et en Chine laissent penser que le baril d'or noir pourrait reculer bien en dessous des 90 dollars, indique Bart Melek, responsable de la stratégie pour les matières premières chez TD. Vers 7h30, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord gagnait 18 cents, à 96,96 dollars le baril, tandis que celui de septembre sur le WTI progressait de 32 cents, à 90,98 dollars le baril.