A l'ouverture, les marchés d'actions européens devraient se montrer hésitants. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.777,38 points (+0,57%), le CAC 40 à 6.557,40 points (+0,45%), le DAX 40 à 13.697,41 points (+0,52%), le FTSE 100 à 7.541,85 points (+0,35%), le SMI à 11.167,59 points (+0,35%), l’AEX à 725,86 points (+0,38%), le BEL 20 à 3.804,09 points (-0,43%), l ’IBEX 35 à 8.430,30 points (-0,05%), le DJIA à 33.999,04 points (+0,06%), le Nasdaq à 12.965,34 points (+0,21%), le S&P 500 à 4.283,74 points (+0,23%), le Nikkei 225 à 28.928,34 points (-0,05%).

En ce qui concerne les cours de change variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0077   (-0,11%), l’EUR/JPY à 137,28 (+0,14%), l’USD/JPY à 136,24   (+0,25%).

Le jeudi soir, Valneva a annoncé avoir commencé auprès de l'autorité sanitaire américaine (FDA) la procédure de demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour son candidat-vaccin à injection unique contre le chikungunya (VLA1553) chez les personnes âgées de 18 ans et plus. Quand à Alstom, il annonce jeudi avoir reçu une commande de 15 TGV supplémentaires de la SNCF pour un montant de près de 590 millions d'euros. Il faut rappeler que l’agenda des entreprises et macroéconomique sont vide d’événement ce vendredi.

A l’ouverture, les marchés d'actions européens devraient évoluer de façon contrastée. En effet, selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 18,9 points, soit 0,3%, vers 7h40. Le FTSE 100 progressait de 3,7 points, soit 0,1% tandis que contrat sur le DAX 40 reculait pour sa part de 63 points, soit 0,5%. Les inquiétudes au sujet du processus de resserrement monétaire engagé par les banques centrales servent d’excuses à des prises de bénéfices. Ainsi, le stratégiste macro chez Deutsche Bank Henry Allen explique que : « Après un fort engouement pour les actifs risqués à la faveur d'arguments selon lesquels nous avons sans doute déjà passé le 'pic d'inflation', la séance de mercredi y a mis un frein avec de multiples annonces qui sont venues doucher l'espoir que les banques centrales interrompent bientôt leurs relèvements de taux ».

Par ailleurs, jeudi après une séance hésitante, la Bourse de New York a clôturé en légère hausse. S’agissant de taux d’intérêt, les investisseurs s'étant montrés peu actifs dans l'attente des prochaines décisions de la Réserve fédérale (Fed). Ainsi, jeudi, le président Fed de Saint Louis a déclaré jeudi qu'il défendrait une nouvelle hausse de taux de grande ampleur lors de réunion de politique monétaire à venir, tout en jugeant prématuré d'affirmer que le pic d'inflation est passé aux Etats-Unis.

Vendredi, on note une légère progression dans les rendements des emprunts du Trésor américain. A 10 ans, le taux du titre du Trésor américain gagnait 2 points de base à un pourcentage de 2,903 et celui du titre à 2 ans évoluait de 3 points de base, à 3,221%. De même, jeudi les opérateurs ont reçu attentivement les propos la dirigeante Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE). Elle a constaté dans un entretien accordé à Reuters qu’il n’y a pas eu d’amélioration dans les perspectives d'inflation dans la zone euro. Ainsi, elle laisse entendre qu’elle était favorable à une nouvelle évolution importante des taux d'intérêt peu importe l'accentuation du risque de récession.

Tout comme le billet, l’euro s’apprécie par rapport yen. Toutefois, il cède un peu de terrain face au dollar vendredi matin. Au terme des propos au ton restrictif de plusieurs responsables de la Réserve fédérale,  le dollar a gagné du terrain pendant la séance asiatique. Yeap Jun Rong, stratégiste à IG a notifié que James Bullard, Président de la Fed de Saint Louis a indiqué être favorable à un relèvement des taux de 75 points de base en septembre. De même, Mary Daly, Présidente de la Fed de San Francisco a quant à elle déclaré qu’un taux directeur "un peu" au-dessus de 3% à la fin de l'année était nécessaire et a rejeté l'idée de fortes chute de taux l'année à venir. Il faut rappeler qu’elle ne vote pas cette année au sein du comité de politique monétaire.

Le vendredi matin, les contrats à terme sur le pétrole se replient et reprennent leur souffle après leur  progression de la veille. Et aux Etats-Unis, les investisseurs assimilent les nouvelles données et mettent en évidence une chute des stocks de brut. Toutefois fois, Fitch Solutions pense que : « les craintes de récession restent élevées pour les principaux marchés, y compris les Etats-Unis et l'Union européenne, ce qui suscite des inquiétudes quant à la vigueur de la demande future de pétrole ». Aussi, dans le cadre d’un accord sur le nucléaire iranien l'évolution des négociations sera scrutée par les investisseurs. On note une perte de 41 cents à 96,18 dollars le baril du contrat d'octobre sur le Brent alors qu’en septembre, le contrat sur le WTI coté à New York cédait 38 cents, à 90,12 dollars le baril.