Au lendemain d'une séance agitée à Wall Street en raison de nouvelles inquiétudes concernant la solidité des banques régionales américaines, les Bourses européennes devraient ouvrir en net repli vendredi, dans le sillage des marchés d'actions asiatiques.
  

L'exploitant de centres commerciaux Mercialys a de son côté confirmé jeudi ses objectifs pour l'ensemble de l'année, après avoir enregistré une progression des loyers facturés de 2,6% à périmètre constant sur les neuf premiers mois de l'année, à 134,2 millions d'euros.  

Toujours dans l'actualité des entreprises, l'Autorité de la concurrence en France a annoncé jeudi avoir autorisé, sans conditions, la reprise par l'avionneur européen Airbus de certains actifs de l'équipementier américain Spirit AeroSystems. Cette opération s'inscrit dans le cadre du rachat de Spirit AeroSystems par le constructeur aéronautique américain Boeing, une opération autorisée sous conditions par l'Union européenne.

L'exploitant aéroportuaire ADP a annoncé que son trafic avait progressé de 2,4% sur un an en septembre 2025 et dépassé les niveaux observés avant la pandémie de Covid-19.

Le fabricant de lunettes et de verres correcteurs EssilorLuxottica a publié jeudi soir un chiffre d'affaires record et supérieur aux attentes au titre du troisième trimestre, grâce notamment au succès de ses lunettes connectées développées en partenariat avec Meta.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,6%, selon les données du courtier IG.  
  

Alors que l'actualité dans le secteur bancaire américain pourrait inciter les investisseurs à éviter toute prise de risque, les contrats à terme sur les indices européens s'inscrivent en net recul vendredi matin. 

Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort fléchissait de 1,4%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres abandonnait 1,1%, selon les données du courtier IG.

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 1,4% vendredi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite reculait de 1,2%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong baissait de 1,9%.

La Bourse de New York a effacé ses gains du début de séance pour terminer en net repli jeudi, après l'apparition de nouvelles craintes pour la santé des banques régionales américaines.  
L'indice Dow Jones a perdu 0,7%, à 45.952,24 points, et le S&P 500 a cédé 0,6%, à 6.629,07 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a fini en baisse de 0,5%, à 22.562,54 points.  
L'indice sectoriel KBW Nasdaq Regional Banking index a plongé de 6,3% en réaction aux annonces mercredi soir de Zions Bancorp (-13%), qui a déprécié 50 millions de dollars de prêts accordés à des emprunteurs faisant l'objet de poursuites judiciaires. Parallèlement, Western Alliance (-11%) a indiqué jeudi avoir porté plainte pour fraude contre un de ses clients.  
Eric Teal, directeur des investissements chez Comerica Wealth Management, les analystes disent s'attendre à ce que ces problèmes soient des événements isolés, mais les investisseurs sont particulièrement sensibles aux tensions dans le secteur depuis la faillite de Silicon Valley Bank, qui a secoué les marchés en 2023.
  

Le taux du titre à deux ans cédait 2,6 points de base, à 3,41%. Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans perdait 2,4 points de base, à 3,95%. 

Le billet vert abandonnait 0,4% face à la devise japonaise, à 149,83 yens. Vers 7h40, l'euro gagnait 0,3%, à 1,1719 dollar.  

Ce matin, les cours du pétrole reculent légèrement.

Vers 7h40, le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres cédait 19 cents, soit 0,3%, à 60,87 dollars le baril. Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 18 cents, soit 0,3%, à 57,28 dollars le baril.

Rystad Energy, les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine ont fait baisser les prix du pétrole. 

La société d'études, l’aggravation de ces tensions pourrait rapidement préparer le terrain à un découplage entre les deux grandes économies si elles continuent dans la même voie. 

L'économiste en chef Claudio Galimberti, « les Etats-Unis et la Chine risquent désormais une rupture, chaque partie essayant de se mettre en position de force en menaçant d'infliger des dommages plus importants à l'autre ».