Alors que les investisseurs ont les yeux rivés sur la Réserve fédérale américaine (Fed) et sa politique monétaire pour les prochains mois, les Bourses européennes devraient ouvrir en légère baisse lundi.

Le numéro un mondial des cosmétiques L'Oréal a annoncé lundi le renforcement de son partenariat avec le groupe suisse spécialisé dans la dermatologie Galderma, en faisant passer sa participation de 10% à 20% du capital.
  

La banque BNP Paribas a annoncé lundi avoir conclu un accord cadre avec l'assureur belge Ageas, centré sur l'activité de bancassurrance en Belgique. BNP Paribas Fortis, la filiale belge de BNP Paribas, va céder sa participation de 25% dans le capital d'AG Insurance à Ageas, qui est déjà son principal actionnaire, pour un montant de 1,9 milliard d'euros. Dans le même temps, BNP Paribas Cardif, la filiale d'assurance de BNP Paribas, va investir 1,1 milliard d'euros dans le capital d'Ageas, pour porter sa participation dans l'assureur belge à 22,5% des titres.
    

JPMorgan abaisse sa recommandation de "surpondérer" à "neutre" sur Sanofi et réduit son objectif de cours de 105 à 95 euros. L'action Sanofi se négociait à 85 euros à la clôture de vendredi.
  

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 0,1%, selon les données du courtier IG.

Alors que les marchés attendent plusieurs décisions de banques centrales, notamment celle de la Réserve fédérale, les contrats à terme sur les marchés actions européens laissent présager une ouverture prudente lundi.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort reculait de 0,1%, de même que celui sur le FTSE 100 à Londres, selon les données du courtier IG.

James Knightley a indiqué que « la dynamique est dormais clairement en faveur d’un troisième assouplissement de 25 points de base pour l’année » par la Réserve fédérale américaine. Pour ce dernier, « bien qu’une certaine nervosité subsiste quant à la possibilité que l'inflation reste élevée en raison des hausses de prix induites par les droits de douane, les nouvelles sur le marché de l'emploi sont de plus en plus préoccupantes ».

Les investisseurs suivront également de près les nouvelles prévisions de taux de la Fed pour évaluer la rapidité et l'ampleur de la baisse des taux d'intérêt l'année prochaine.

La Bourse de New York a clôturé en légère hausse vendredi, après la parution d'un indicateur d'inflation PCE pour septembre qui ne remet pas en cause les chances d'une nouvelle réduction des taux d'intérêt américains cette semaine. L'indice Dow Jones a gagné 0,2%, à 47.954,99 points, de même que le S&P 500, à 6.870,40 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a avancé de 0,3%, à 23.592 points.  

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé en hausse de 0,2% lundi. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,5% en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 1%.
  

Le taux du titre à deux ans était en progression de 1 point de base, à 3,58%. Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans prenait également 1 point de base (0,01 point de pourcentage), à 4,15%.

Philip Wee de DBS a annoncé que les marchés pourraient être moins attentifs à Jerome Powell lors de la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale cette semaine. Pour Philip Wee, « le centre de gravité pourrait s'être déjà déplacé vers le choix imminent du président américain Donald Trump pour la présidence de la Fed ».  Les investisseurs se concentrent de plus en plus sur la Fed "de l'ombre" émergente plutôt que sur les orientations à court terme de Jerome Powell. Le marché des contrats à terme a commencé à refléter cette tendance, les baisses de taux de l'année prochaine étant davantage motivées par les attentes d'un nouveau président de la Fed axé sur l'offre, ce qui pèse sur le dollar américain, a-t-il ajouté.
Le billet vert perdait 0,1% face à la devise japonaise, à 155,25 yens. Vers 7h40, l'euro grapillait 0,2% à 1,1663 dollar.

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 0,3%, à 60,24 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres grimpait de 0,2%, à 63,90 dollars le baril.