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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreKigali: Dans quelques semaines, l’Africa Investment Forum (AIF), organisé par la Banque africaine de développement, retrouvera Johannesburg, en Afrique du Sud, pour une deuxième édition soutenue par la détermination des institutions du développement à relever les défis du financement des infrastructures afin d’accélérer la transformation économique du continent. L’an dernier, l’AIF 2018 a affiché une volonté de sortir des sentiers battus en matière d’investissements. Le Forum a fourni des enseignements majeurs sur les résultats qui peuvent être escomptés lorsque les institutions multilatérales de développement et de financement décident de mettre leurs ressources en commun. «Lorsque nous avons partagé notre vision pour favoriser le mouvement des capitaux vers l’Afrique, en organisant ce premier Forum avec l’objectif de boucler des transactions, beaucoup ont pensé que cela reviendrait à tirer des plans sur la comète. Un an plus tard, le verdict est incontesté. Les possibilités d’investissement en Afrique s’avèrent tout à fait attrayantes», souligne Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD). La volonté collective de s’attaquer de front au déficit annuel d’investissement dans les infrastructures en Afrique, estimé entre 130 et 170 milliards de dollars américains, a été pleinement affirmée lors de la cérémonie d’ouverture. «La première édition de l’AIF a connu un niveau d’engagement extraordinaire. Les débats sont passés d’une discussion sur l’investissement au bouclage financier de certaines transactions. L’année 2019 redéfinira la perception des investisseurs à l’égard du continent africain », avance David Makhura, Premier ministre de la province sud-africaine de Gauteng, dont Johannesburg est la capitale. Parmi les responsables des principales institutions partenaires figurent Patrick Dlamini, directeur général de la Banque de développement de l’Afrique australe ; Benedict Oramah, président de l’Africa Export-Import Bank ; Bandar M. H. Hajjar, président de la Banque islamique de développement et Admassu Tadesse, président de la Banque de commerce et de développement. Au nombre des partenaires fondateurs du Forum, figurent également Alain Ebobisse, directeur général d’Africa50, et Mallam Samaila Zubairu, directeur général d’Africa Finance Corporation. Pour Alain Ebobisse, le continent regorge d’opportunités. «L’Africa Investment Forum rassemble, non seulement des investisseurs et des parties prenantes pour engager des discussions autour de projets, mais il contribue aussi à conclure des transactions qui, autrement, prendraient des mois ou des années. Dans le domaine des infrastructures, cela est d’une importance capitale car les coûts financiers et ceux liés aux retards dans l’exécution des projets sont élevés.» Les défis du développement en Afrique nécessitent une réponse rapide, ambitieuse et déterminée. Sur les 20 pays dans le monde, qui ont le moins accès à l’électricité, 13 se trouvent en Afrique. Des investissements annuels de l’ordre de 43 à 55 milliards de dollars américains sont nécessaires jusqu’en 2030-2040 pour répondre à la demande et offrir un accès universel à l’énergie. «L’audace démontrée l’an dernier en Afrique du Sud, ainsi que les résultats obtenus en matière d’investissements et de transactions conclues, resteront longtemps gravés dans la mémoire de la communauté des investisseurs », estime le président Adesina, ajoutant: «Nous visons de nouveaux sommets. Déjà, un portefeuille de projets et transactions évalués à plusieurs milliards de dollars américains dans les domaines de l’énergie, des infrastructures transfrontalières et de l’agriculture, feront l’objet de discussions. » Le Forum de l’investissement en Afrique 2018 a attiré 1 943 participants, représentant 87 pays, et a réuni 400 investisseurs de 52 pays. Ce marché de l’investissement innovant rassemble des chefs d’État et de gouvernement, des promoteurs de projets, des fonds de pension, des fonds souverains et d’autres investisseurs institutionnels. Des décideurs, des sociétés de capital-investissement et de hauts responsables des ministères y participent.
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