Une majorité franche de pays en développement dont 51 États africains ont adoptés une nouvelle convention fiscale internationale.

Les pays en développement, notamment africains viennent de remporter une victoire historique. En effet, une réforme fiscale internationale a été adoptée par 125 voix pour, dont la Chine et la Russie, ainsi que 51 des 54 États membres africains des Nations unies (Maurice, la Somalie et São Tomé e Príncipe) n’ont pas voté. 48 pays, pour la plupart développés, ont voté contre la mesure, notamment les États-Unis et le Royaume-Uni, ainsi que tous les membres de l’Union européenne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, le Japon et la Corée du Sud. Les défenseurs de la réforme fiscale rétorquent que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), un club de 38 démocraties riches basé à Paris, n’a pas réussi à faire beaucoup de progrès sur la question, bien qu’elle dispose de moyens financiers et d’une expertise technique sans commune mesure.