Après avoir été freinées mardi par les nouvelles menaces de droits de douane du président américain, Donald Trump, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse mercredi.
  

Le laboratoire pharmaceutique Sanofi a annoncé mercredi avoir bouclé l'acquisition de Vigil Neuroscience, une société de biotechnologies américaine spécialisée dans le développement de médicaments innovants pour le traitement de maladies neurodégénératives. Le montant de l'opération est de 470 millions de dollars.
 

Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 s'adjugeait 0,5%, selon les données du courtier IG.
 

Alors que le dossier des droits de douane et les publications de résultats trimestriels restent sur le devant de la scène, les contrats à terme sur les marchés d'actions européens progressent mercredi. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort gagnait 0,7%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres progressait de 0,5%, vers 7h30.
Alors que l'Union européenne et les Etats-Unis mettent la dernière main à une déclaration commune sur leur accord commercial conclu à la fin juillet, Donald Trump a brandi mardi après-midi de nouvelles menaces de surtaxes douanières sur certains secteurs.

Au cours d'un entretien sur la chaîne CNBC, le président américain a prévenu qu'il pourrait imposer de nouveaux droits de douane massifs au secteur de la pharmacie et des semi-conducteurs pour forcer les entreprises à rapatrier leur production aux Etats-Unis. "Nous voulons que les produits pharmaceutiques soient fabriqués dans notre pays", a notamment déclaré Donald Trump à CNBC, menaçant le secteur de droits de douane pouvant aller "jusqu'à 250%" à terme. Il n'a pas précisé le niveau de taxes envisagé pour les semi-conducteurs.
La Bourse de New York a clôturé en baisse mardi, refroidie par de mauvais indicateurs économiques et par les nouvelles menaces de droits de douane de Donald Trump.
L'indice Dow Jones a clôturé en repli de 0,1%, à 44.111,74 points, tandis que le S&P 500 a perdu 0,5%, à 6.299,19 points. Pour sa part, l'indice Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a reculé de 0,7%, à 20.916,55 points.
Les investisseurs ont mal réagi à l'annonce d'un indicateur décevant sur le secteur des services. L'indice ISM est ressorti à 50,1 le mois dernier, tout juste au-dessus du seuil des 50 qui sépare contraction et expansion de l'activité, alors que les économistes l'attendaient à 51,2. L'enquête a également révélé une forte contraction des embauches et une "inquiétante" hausse des prix dans le secteur.
Le sous-indice des prix acquittés a accéléré à 69,9, contre 67,5 en juin. Il se situe au-dessus de la barre des 60 pour le huitième mois de suite et n'avait plus atteint un tel niveau depuis octobre 2022.
Ce volet inflationniste a contrarié les investisseurs alors que la dégradation de certains indicateurs, notamment les créations d'emplois, les avait conduits ces derniers jours à miser sur une Réserve fédérale (Fed) plus accommodante pour soutenir l'économie américaine.
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo montait de 0,5% mercredi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,3%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong progressait de 0,1%.
  

Le taux du titre à deux ans était inchangé, à 3,74%, vers 7h30. Le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans montait de 1 point de base, à 4,23%.

L'euro était stable, à 1,1578 dollar. Le billet vert perdait 0,1% face à la devise japonaise, à 147,46 yens, vers 7h30.
  

Après quatre séances consécutives de repli, les cours du pétrole progressent ce matin. Selon Mariano Alonso, de Rystad Energy, « que que soit l'indicateur ou le tableau de bord que vous regardez, le marché manque actuellement d'orientation claire ». A l’en croire, l'incertitude persiste alors que les Etats-Unis préparent de possibles mesures contre la Russie et les acheteurs de pétrole russe.

Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 40 cents, soit 0,6%, à 65,56 dollars le baril. Vers 7h30, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 42 cents, soit 0,6%, à 68,06 dollars le baril.