Les Bourses européennes devraient rester bien orientées mardi à l'ouverture, alors que l'attention des investisseurs reste focalisée sur les résultats d'entreprises et le dossier commercial avant l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane de l'administration Trump, prévue jeudi.
  

Après avoir enregistré des résultats relativement proches des anticipations du groupe et des analystes lors de l'exercice 2024-2025, l'opérateur satellitaire Eutelsat a confirmé mardi ses objectifs financiers pour l'exercice qui s'achèvera fin juin 2026.
Cette publication intervient au lendemain de l'annonce par Eutelsat de la nomination d'Eric Labaye au poste de président du conseil d'administration. Ce dernier succède à Dominique D'Hinnin, qui avait annoncé en février sa décision de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 s'adjugeait 0,4%, selon les données du courtier IG.
 

Dans le sillage des indices asiatiques au lendemain d'un rebond de la Bourse de New York, qui a été portée par les espoirs d'un assouplissement monétaire aux Etats-Unis, les contrats à terme sur les marchés d'actions européens progressent mardi.
Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort gagnait 0,5%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres progressait de 0,4% vers 7h40.
L'Union européenne s'apprête à suspendre un ensemble de tarifs douaniers de rétorsion qu'elle avait l'intention d'imposer sur les marchandises en provenance des Etats-Unis si elle n'avait pas réussi à conclure un accord commercial avec le président Donald Trump avant le 1er août.
Selon le porte-parole de la Commission Olof Gill, « la Commission prendra les mesures nécessaires pour suspendre pendant six mois les contre-mesures de l'UE contre les Etats-Unis, qui devaient entrer en vigueur le 7 août ». Les deux parties travaillent encore à finaliser une déclaration commune sur leur accord commercial, et la suspension sera officiellement adoptée mardi, a-t-il précisé.
Le gouvernement suisse a de son côté annoncé lundi qu'il était prêt à "présenter une offre plus attractive" à l'administration Trump, qui a prévu d'imposer de nouveaux droits de douane de 39% aux produits de la Confédération helvétique à compter du 7 août.
La Bourse de New York a rebondi lundi, et effacé la débâcle causée par le dernier rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis, alors que les investisseurs misent sur une Réserve fédérale (Fed) plus accommodante.
L'indice Dow Jones a clôturé en hausse de 1,3%, à 44.173,64 points, tandis que le S&P 500 a pris 1,5%, à 6.329,94 points. Pour sa part, l'indice Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a pris 2%, à 21.053,58 points.

Après leur forte baisse de vendredi provoquée par l'annonce de créations d'emplois très inférieures aux attentes, qui ont relancé les inquiétudes sur la santé de l'économie, les indices ont repris de l'altitude à la faveur des espoirs de détente monétaire.
D'autant que les investisseurs ont accueilli un nouvel indicateur décevant pour l'économie. Les commandes aux usines aux Etats-Unis ont chuté en juin, de 4,8% par rapport à mai, ce qui constitue leur deuxième baisse en trois mois, a indiqué lundi le département du Commerce.
La probabilité d'une réduction des taux par la Fed en septembre est montée à plus de 92% lundi, selon l'outil FedWatch du CME. Et les investisseurs parient majoritairement désormais que la Fed procédera à deux baisses supplémentaires des taux, en octobre et en décembre, pour soutenir l'économie.
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo montait de 0,6% mardi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,7%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong progressait de 0,4%.
  

Le taux du titre à deux ans s'adjugeait 2,7 points de base, à 3,71%. Le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans montait de 1 point de base, à 4,21%, vers 7h40.
 

Le billet vert gagnait 0,1% face à la devise japonaise, à 147,21 yens. L'euro cédait 0,2%, à 1,1748 dollar, vers 7h40.
 

Ce matin, les cours du pétrole s’inscrivent en légère baisse. Selon Kieran Tompkins, économiste pour les matières premières chez Capital Economics, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) devraient faire une pause avant de poursuivre le retrait de leurs réductions volontaires de la production, sous peine de se retrouver avec un excédent important sur le marché pétrolier.

Le scénario de base de Capital Economics est que l'Opep+ recommencera à augmenter sa production à partir du deuxième trimestre 2026, ce qui est cohérent avec une baisse du prix du Brent cette année et l'année prochaine.

Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 22 cents, soit 0,3%, à 66,07 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 25 cents, soit 0,4%, à 68,51 dollars le baril.