Malgré la publication d'une stagnation des ventes de détail aux Etats-Unis en avril, et une production industrielle décevante, qui ont paradoxalement profité aux marchés, les statistiques plaident en faveur d'un soutien prolongé de la Réserve fédérale.

Les taux d'intérêts sont restés sages pour la 2e séance après leurs gains du début de semaine, tandis que le pétrole WTI (+2,4%) a regagné une bonne partie du terrain perdu la veille. A la clôture, l'indice Dow Jones a progressé de 1,06% à 34.382 points, tandis que l'indice large S&P 500 a avancé de 1,49% à 4.173 pts, et que le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques et biotechs, a bondi de 2,32% à 13.429 points.

Le Nasdaq a cédé 2,3% sur la semaine et a désormais enchaîné 4 semaines de recul d'affilée. Sur la semaine, le Dow Jones a reculé de 1,1% malgré un nouveau record en séance lundi, à plus de 35.000 pts, tandis que le S&P 500 a reculé de 1,4% sur 5 séances. Vendredi, la totalité des onze indices sectoriels du S&P 500 ont fini dans le vert, à commencer par l'énergie (+3,1%), les technologiques (+2,1%), les services de communication (+1,7%), les biens de consommation discrétionnaires (+1,8%) et les financières (+1,5%). Le Dow Jones a été notamment soutenu par Goldman Sachs (+2,8%), Salesforce (+2,7%) Boeing (+2,6%), Chevron (+2,6%) et Intel (+2,5%).
Après un plongeon de l'ordre de 15% en 48h, le bitcoin a zigzagué autour du seuil des 50.000$, qu'il a lâché en fin de journée pour revenir à 49.500$ (stable sur 24h) sur la plateforme Bitfinex. L'or est remonté au plus haut depuis février, terminant à 1.838,10$ l'once (+0,8%) pour le contrat à terme de juin. Le métal jaune a repris 0,4% sur la semaine.