Nous agrégeons les sources d’informations financières spécifiques Régionales et Internationales. Info Générale, Economique, Marchés Forex-Comodities- Actions-Obligataires-Taux, Vieille règlementaire etc.
Profitez d'une expérience simplifiée
Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreSoucieuse de montrer que l'ère des prêts de faveur aux barons du régime est révolue, l'administration angolaise a dressé un bilan flatteur de l'expérience Recredit. Un succès en trompe l'œil pour la banque qui concentre les prêts non remboursés à la BPC : son bilan est largement alimenté par l'Etat lui-même, et non par les mauvais payeurs.
Apurer les dettes de Recredit était une des conditions du FMI pour un nouveau déboursement, et l'institution semble avoir été comblée : le 16 septembre, elle a approuvé une ligne de crédit d'un milliard de dollars pour l'Angola. Dans son rapport d'activité publié deux semaines plus tôt, l'Igape, la holding qui gère les entreprises publiques angolaises, se réjouissait à l'unisson : elle identifiait sa bad bank Recredit comme la première des "entreprises qui ont contribué positivement" à son bilan. Celle-ci représentait 46 % des résultats opérationnels des structures publiques - le classement n'incluait toutefois pas les deux plus grosses d'entre elles, la société pétrolière Sonangol et la compagnie aérienne TAAG, par ailleurs en mauvaise santé financière.
Un succès surprenant pour Recredit, car la banque peine à remplir sa mission initiale : récupérer des créances douteuses octroyées sous l'ère Dos Santos par la banque publique Banco de Poupança e Crédito (BPC). Ses débiteurs sont restés en majorité anonymes mais s'avèrent souvent liés à des personnalités au pouvoir (Africa Intelligence du 08/05/2020).
Or ces mauvais payeurs de luxe restent très récalcitrants à rembourser leurs dettes. Dans son dernier rapport annuel, Recredit annonce que les deux tiers d'entre eux ont reconnu leur emprunt. Reste encore à ce qu'ils remboursent leur créance et que le tiers restant reconnaisse celle-ci.
Le résultat d'exploitation brut de Recredit, estimé à 183 milliards de kwanzas (292 millions $), est en réalité majoritairement alimenté par deux sources : 30 milliards Kz (47 millions $) de versements de l'Etat, sous forme de bons du Trésor, et 154 milliards de Kz (245 millions $) "d'activités de change". Les bons versés à Recredit, émis en dollars, ont justement gagné en valeur en kwanzas, du fait de la dévalorisation de ce dernier.
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ?
Connectez-vous
Pas encore membre ?
Devenez membre gratuitement
12/09/2025 - Information générale
12/09/2025 - Information générale Sociétés
11/09/2025 - Information générale
11/09/2025 - Information générale
10/09/2025 - Information générale
09/09/2025 - Information générale
08/09/2025 - Information générale
05/09/2025 - Information générale
04/09/2025 - Information générale
12/09/2025 - Information générale
12/09/2025 - Information générale Sociétés
11/09/2025 - Information générale