La gestion d'actifs financiers joue un rôle crucial dans la relance économique post-Covid. Dans une interview accordée à la MAP, Omar Alami, président de l'Association des sociétés de gestion et fonds d'investissement marocains (ASFIM), expose les défis du secteur de la gestion d'actifs financiers et les perspectives de l’ASFIM.L’Association des sociétés de gestion et fonds d'investissement marocains est une organisation professionnelle qui réunit tous les acteurs du métier de la gestion d'actifs financiers au Maroc, en l'occurrence les sociétés de gestion d'Organismes de Placements Collectifs en Valeurs Mobilières (OPCVM).
La mission de l'ASFIM s'articule autour de la mise en œuvre de tous les moyens favorisant le développement des OPCVM et la promotion de la gestion d'actifs au Maroc et de la centralisation de l'information concernant la gestion collective au Maroc au profit de l'ensemble de ses membres.
Selon les chiffres fournies par Omar Alami, à fin 2020 l'actif net sous gestion a atteint 523,19 milliards de dirhams (MMDH) ce qui représente plus de 40% du PIB national. « En 2021, la gestion d'actif poursuivra sa contribution à la relance en collectant l'Epargne et en l'investissant pour financer l'Etat et les entreprises (publiques et privées) à travers le marché de la dette ou de l'action », a-t-il assuré.
Selon Omar Alami, l’association créée en 1995, exploitera pour les 10 prochaines années le fort potentiel que représente l'épargne des particuliers et du gisement des opportunités au-delà des frontières. A l’horizon 2030, l’activité de l'ASFIM tournera autour de 5 axes prioritaires. Entre autres : l'élargissement de la palette d'OPCVM commercialisés ; les mesures d'incitations fiscales pour les investisseurs personnes physiques ; l'éducation financière et la professionnalisation des acteurs du marché financier ; la modernisation des infrastructures et la promotion de la place financière marocaine.