Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles seront scrutés à la loupe, que leur déroulement soit serein ou houleux, ou que leur issue soit prévisible ou surprenante.  

Déjà le 8 janvier, les législatives béninoises passeront aux votes, et diront si l’opposition, parviendra à envoyer un nombre significatif d’élus au Parlement, depuis son absence en 2019. Dix mois plus tard, les municipales ivoiriennes scelleront l’avenir du nouveau parti de Laurent Gbagbo. Au Congo, si la présidence et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) n’ont cessé, tout au long de l’année écoulée, de répéter qu’un report des élections générales n’était pas au programme, l’hypothèse d’un glissement de calendrier n’est pas écartée. Le calendrier électoral gabonais sera très chargé. Une présidentielle prévue en août, puis des législatives et des locales prévus dans la même année.

Au Mali, la révision de la Constitution de 1992 devrait enfin être soumise au vote en 2023. Le 29 octobre 2023, les Maliens reprendront le chemin des bureaux de vote afin d’élire les membres de l’Assemblée nationale, dissoute au lendemain du putsch de 2020. En octobre et en novembre, les Ivoiriens seront appelés à élire leurs quelque 200 maires, ainsi que les présidents de région. A Madagascar, il y aura la bataille des « ex ». Les têtes d’affiche de la prochaine présidentielle devraient être les mêmes qu’en 2018. Le premier tour est annoncé pour octobre. Le 25 février, les quelque 95 millions d’électeurs du pays le plus peuplé du continent éliront au Nigéria le successeur du président sortant, Muhammadu Buhari.

L’affiche de la présidentielle du 12 octobre qui sera couplée à l’élection des députés et d’une partie des sénateurs sera vraisemblablement la même qu’en 2018 au Libéria.