TotalEnergies : La fin de la grève avait été votée

Selon le coordonnateur national de la CGT pour TotalEnergies Eric Sellini, au moment où les équipes de nuit devaient prendre leur quart, le mouvement a été "suspendu" mercredi soir sur le site "Flandres" à Mardyck, près de Dunkerque, et celui de La Mède dans les Bouches-du-Rhône après trois semaines de blocages. Dans cette matinée, malgré l'essoufflement de la mobilisation dans les sites pétroliers de TotalEnergies où les grévistes ont commencé à reprendre le travail, l’incertitude sur l'approvisionnement en carburant à l'approche des vacances scolaires n'est pas levée. Mais la fin de la grève avait été votée plus tôt dans la journée à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique). 

Destruction de ses infrastructures par l'armée russe à l'approche de l'hiver : l’Ukraine se préparait à restreindre sa consommation d'énergie

Les bombardements ont continué hier partout en Ukraine, y compris dans la capitale. Kiev accusant la Russie de préparer une "déportation massive" de la population des territoires récemment annexés et l'enrôlement de force de citoyens ukrainiens dans son armée. L’Ukraine, de son côté se préparait ce jour à restreindre sa consommation d'énergie pour faire face à la destruction de ses infrastructures par l'armée russe à l'approche de l'hiver. De ce fait, Volodymyr Zelensky  appelle la population à se préparer à "tous les scénarios possibles".

Zelensky, dans son adresse hier soir, a affirmé que les forces ukrainiennes avaient abattu ce même jour 21 drones iraniens. Dix se dirigeaient vers Kiev.

Flambée de l'énergie : les dirigeants de l’UE tentent une réponse commune

Le jeudi et le vendredi, les dirigeants de l'Union européenne se réunissent à Bruxelles pour tenter de surmonter leurs divisions et trouver enfin une réponse commune à la flambée de l'énergie qui commence à provoquer des troubles sociaux. En effet, les sanctions imposées à la Russie et la guerre en Ukraine ont provoqué un choc sur les prix du gaz, de l’électricité et du pétrole. Néanmoins, l’Europe, affaiblie par les intérêts divergents des pays membres, a réagi avec lenteur depuis février.

Climat : les températures pourraient être pires que prévues

Si les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas drastiquement, les températures dans l'Hexagone pourraient augmenter en 2100 de 3,8 degrés en moyenne par rapport au début du XXe siècle. Selon l’un des auteurs de l'étude Aurélien Ribes, climatologue au Centre national de la recherche météorologique (CNRM), « Cela représente une hausse jusqu'à 50% plus élevée que les précédentes prévisions ». Une étude parue début octobre dans la revue "Earth Systems Dynamics" a annoncé que les températures moyennes pourraient grimper de 6,7 degrés. Dans le pire des scénarios, celui où on continuerait à avoir un recours massif aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Néanmoins, l'augmentation de la température serait de 2,3degC dans le meilleur des cas.

EN BREF

Tandis que l'Union européenne a promis de prochaines sanctions contre la République islamique, la Russie et l'Iran ont fermement démenti hier à l'ONU toute fourniture par Téhéran de drones armés à Moscou dans sa guerre en Ukraine.

Selon le ministre de la Défense, hier, au moins 14 policiers ont été blessés à Bogota lors d'affrontements avec des autochtones déplacés par les violences armées en Colombie et qui vivent désormais dans la capitale dans des conditions précaires.

Elon Musk continue de croire dans le potentiel sur le long terme du réseau social qu'il est censé acheter d'ici la fin du mois pour 44 milliards de dollars s'il veut éviter un procès sans précédent. Mais il pense qu’il va payer "trop cher" pour Twitter.

Hier, une poignée de députés québécois fraîchement élus lors d'élection provinciale ont refusé comme la Constitution l'impose de de prêter allégeance au roi Charles III, chef d'Etat du Canada.

Les ouvriers s'activent encore sur des chantiers et les organisateurs sont plus que jamais pressés de questions sur leur bilan, à un mois du Mondial-2022 (20 novembre-18 décembre), Coupe du monde la plus chère de l'histoire et événement gigantesque pour le minuscule Qatar.