Avant une nouvelle série d'indicateurs et les minutes de la Fed, les Bourses européennes pourraient ouvrir en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.882,29 points (+0,68%), le CAC 40 à 6.623,89 points (+0,44%), le DAX 40 à 14.181,67 points (+0,80%), le FTSE 100 à 7.554,09 points (+1,37%), le SMI  à 10.978,64 points (+2,32%), l’AEX à 707,63 points (+0,92%), le BEL 20 à 3.789,06 points (+0,95%), l’IBEX 35 à 8.397,40 points (+0,33%), le DJIA à 33.136,37 points (-0,03%), le Nasdaq à 10.386,98 points (-0,76%), le S&P 500 à 3.824,14 points (-0,40%) et le Nikkei 225 à 25.716,86 points (-1,45%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0571(+0,20%), l’EUR/JPY à 138,34 (+0,10%) et l’USD/JPY à 130,87 (-0,11%).  

En France, les investisseurs attendent plusieurs indicateurs économiques majeurs ce jour. Il s’agit des chiffres de l'inflation, l'indice PMI des services et la confiance des ménages pour décembre. Trigano publie son chiffre d'affaires pour le premier trimestre de son exercice 2022-2023, pour ce qui concerne les entreprises.

En attendant une série d'indicateurs économiques en Europe et aux Etats-Unis, où sera également publiée à 20h00 le compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mercredi.

Les données du courtier IG Markets mentionnent que le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 8,4 points, soit 0,1% vers 7h35. Le contrat sur le FTSE 100 progressait de 12,5 points, soit 0,2%, tandis que celui sur le DAX 40 prenait 28,5 points, soit 0,2% également.  Scott Sheridan, directeur général de tastyworks, une société de courtage en ligne indique que les investisseurs sont généralement enthousiastes au début d'une nouvelle année.

L'indice élargi S&P 500 a perdu 0,4%, l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en recul de 0,03% et le Nasdaq Composite a abandonné 0,8%. Avant de se replier face à la publication d'un indicateur qui signale une nouvelle contraction de l'activité manufacturière outre-Atlantique, les indices américains avaient pourtant ouvert en hausse. L'indice PMI publié par S&P Global est ressorti à 46,2 en décembre, contre 47,7 en novembre, touchant son plus bas niveau depuis mai 2020, en pleine crise sanitaire. 

En Asie, les indices évoluent en ordre dispersé mercredi. L'indice vedette de la Bourse de Hong Kong, s'adjugeait 2,4% en fin de séance, tandis que l'indice Nikkei a terminé sa première séance de l'année 2023 en repli de 1,5%, le Hang Seng le Shanghai Composite grappillait 0,1% en Chine.

Les rendements des emprunts du Trésor américain ont reculé hier. Les investisseurs se concentrent sur la probabilité d'un ralentissement économique aux Etats-Unis cette année. A en croire Ian Lyngen et Ben Jeffery, stratégistes taux chez BMO Capital Markets, « la première séance de l'année pour les obligations du Trésor est passée, et le début de 2023 a été favorable ». Dans une note, il informe que « la prochaine phase de la revalorisation [du marché obligataire, ndlr] dépendra davantage des fondamentaux, l'attention du marché se tournant vers les chiffres de l'emploi non agricole de décembre ».

Aussi, les stratégistes estiment qu’ils en viendront « de ne pas reconnaître le rôle que le calendrier chargé des émissions d'obligations d'entreprises jouera également en contribuant à des échanges qu’ils prévoient agités avant la publication du rapport sur l'emploi ».  

Ce matin, le dollar recule face à l'euro. Le repli des rendements de la dette souveraine américaine diminue l'attrait des actifs obligataires libellés en dollar et la demande de billets verts. Toutefois, la publication du compte rendu de la dernière réunion de la Fed pourrait enrayer l'accès de faiblesse du dollar. Les discussions autour des risques de récession, d'un ralentissement du marché du travail et des progrès réalisés en matière d'inflation seront probablement essentielles pour les perspectives selon SPI Asset Management, étant qu'il existe un fort consensus en faveur de nouvelles hausses des taux d'intérêt parmi les responsables de la Fed.

Les contrats à terme sur le pétrole brut reculent. Les opérateurs étant préoccupés par la flambée de cas de Covid-19 en Chine. ING pense que cette situation risque de peser sur la demande d'or noir à court terme. Après près de trois ans de restrictions sanitaires, le marché pétrolier s'affaiblit ainsi en dépit de la réouverture de la Chine. Pour ING, la levée de ces mesures devrait cependant soutenir la demande sur le moyen à long terme.

Les craintes de récession augmentent. Ce qui explique la baisse des cours du pétrole. Tandis que le président de la Fed de New York, William Dudley, juge probable un ralentissement économique aux Etats-Unis, le Fonds monétaire international a récemment estimé qu'un tiers de l'économie mondiale risquait de tomber en récession en 2023. Phil Flynn, analyste de marché pour The Price Futures Group pense pour sa part qu’il est difficile pour les investisseurs de se montrer optimistes au sujet des perspectives de la demande de pétrole dans ce contexte.

Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 35 cents, à 76,58 dollars le baril, tandis que celui de mars sur le Brent de mer du Nord reculait de 29 cents, à 81,81 dollars le baril, vers 7h30.