Les Bourses européennes sont attendues en hausse après un indice PMI manufacturier meilleur que prévu en Chine. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.561,92 points (-0,24%), le CAC 40 à 6.210,22 points (-0,19%), le DAX 40 à 12.961,14 points (+0,53%), le FTSE 100 à 7.361,63 points (-0,88%), le SMI à 10.884,95 points (-0,11%), l’AEX à 690,31 points (-1,15%), le BEL 20 à 3.629,34 points (-0,35%), l’IBEX 35 à 7.979,80 points (-0,12%), le DJIA à 31.790,87 points (-0,96%), le Nasdaq à 11.883,14 points (-1,12%), le S&P 500 à 3.986,16 points (-1,10%) et le Nikkei 225 à 28.053,00 points (-0,51%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0042   (+0,27%), l’EUR/JPY à 139,04 (+0,03%) et l’USD/JPY à 138,47 (-0,23%).

Les investisseurs prendront le pouls de l'économie française mercredi, avec la publication des chiffres du produit intérieur brut (PIB) du deuxième trimestre, de l'inflation en août et de la consommation des ménages en juillet. Du côté des entreprises, bioMérieux et Eiffage publient mercredi leurs résultats semestriels. Le groupe russe Gazprom a par ailleurs annoncé mardi soir qu'il suspendrait ses livraisons de gaz à Engie à compter de jeudi, les livraisons effectuées en juillet n'ayant pas été réglées dans leur intégralité. Engie avait indiqué mardi matin que Gazprom l'avait informé d'une réduction immédiate de ses livraisons de gaz "en raison d'un désaccord entre les parties sur l'application de contrats".

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mercredi, après des données un peu meilleures qu'attendu sur le secteur manufacturier chinois. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 26 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX avançait de 79 points, ou 0,6%, et celui sur le FTSE 100 prenait 21 points, soit 0,3%. L'activité manufacturière en Chine s'est à nouveau contractée en août mais à un rythme moins marqué qu'en juillet, selon les données officielles publiées mercredi par le Bureau national de la statistique. Alors que l'économie du pays reste pénalisée par la politique "zéro Covid" de Pékin et les mesures de confinement qu'elle entraîne, l'indice PMI du secteur manufacturier a atteint 49,4 en août, après 49 en juillet. Inférieur à 50, l'indice signale une contraction de l'activité. L'indice est toutefois supérieur aux attentes des économistes interrogés par le Wall Street Journal, qui tablaient sur un indice à 49,2 en août.

Mardi soir, Wall Street a terminé en forte baisse pour la troisième séance consécutive après la parution de bons indicateurs sur l'emploi et la confiance des ménages aux Etats-Unis, qui risquent de conforter la politique monétaire restrictive de la Réserve fédérale (Fed). L'indice Dow Jones a clôturé en repli de 1% et l'indice élargi S&P 500 a fini en retrait de 1,1%. L'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a abandonné 1,1%. En plus de ces indicateurs, le président de la Réserve fédérale (Fed) de New York, John Williams, a déclaré mardi que la banque centrale américaine devrait relever les taux d'intérêt jusqu'à un niveau où ils restreindront l'activité économique et maintenir cette position tant que l'inflation ne serait pas redescendue.

En Asie, les principaux indices évoluent en ordre dispersé mercredi. En fin de séance, le Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 0,4%, tandis que le Hang Seng à Hong Kong gagnait 0,5%. L'indice Shanghai Composite perdait 0,6%.

Les rendements des obligations du Trésor américain présentent un tableau contrasté mercredi matin. A 7h35, le rendement du bon du Trésor à dix ans, la référence du marché, s'établissait à 3,103%, contre 3,110% mardi soir, tandis que le taux du titre à deux ans atteignait 3,462%, contre 3,433%. Le rendement de l'emprunt à deux ans évolue à ses plus hauts niveaux depuis 2007.

L'euro gagne du terrain face au dollar mercredi matin, mais le billet vert pourrait se redresser pendant la séance sous l'effet d'un sentiment d'aversion au risque suscité par le repli de Wall Street mardi. Advisors Asset Management note ainsi qu'une aversion au risque généralisée continuera de servir de soutien au dollar.

Les contrats pétroliers gagnent du terrain mercredi, après avoir perdu plus de 5% mardi en raison d'inquiétudes relatives aux perspectives économiques et à la demande d'énergie, ainsi que d'une actualité rassurante au sujet de l'offre. "Tout semble tourner en défaveur du pétrole. Les marchés mondiaux restent préoccupés par la Fed et tout le monde se prépare à de nouvelles difficultés pour les ménages et les entreprises", souligne OANDA. Cependant, comme le marché du pétrole reste toujours tendu, les mouvements de vente pourraient ne pas durer longtemps, ajoute le courtier.

Par ailleurs, l'organisation professionnelle American Petroleum Institute a indiqué mardi soir que les stocks de brut aux Etats-Unis avaient augmenté de 593.000 barils la semaine dernière, tandis que les réserves d'essence ont diminué de 3,4 millions de barils. Ces chiffres ont été publiés avant les données officielles du département américain de l'Energie sur les stocks de pétrole des Etats-Unis, attendues ce mercredi. Les analystes interrogés par le Wall Street Journal anticipent, en moyenne, une baisse de 1,2 million de barils des stocks de brut et une diminution de 1,1 million de barils des stocks d'essence. A 7h25, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 1,11 dollar, à 98,95 dollars le baril, tandis que celui d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté à New York prenait 1,05 dollar, à 92,69 dollars le baril.