Dans le sillage des gains de Wall Street, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse.  L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.057,46 points (-0,27%), le CAC 40 à 6.869,14 points (-0,55%), le DAX 40 à 14.774,60 points (-0,12%), le FTSE 100 à 7.694,49 points (-0,39%), le SMI à 11.162,15 points (-0,45%), l’AEX à 733,03 points (-0,43%), le BEL 20 à 3.847,94 points (-0,23%), l’IBEX 35 à 8.712,70 points (+0,20%), le DJIA à 33.704,10 points (+0,56%), le Nasdaq à 10.742,63 points (+1,01%), le S&P 500 à 3.919,25 points (+0,70%) et le Nikkei 225 à 26.446,00 points (+1,03%).

Quant au cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0755 (+0,19%), l’UR/JPY à 142,13 (+0,12%) et l’USD/JPY à 132,16 (-0,07%).

L'avionneur européen Airbus a livré un total net de 661 avions commerciaux en 2022, contre 611 l'année précédente, ce qui représente une hausse de 8% sur un an selon son annonce mardi soir. Cette performance est inférieure aux attentes des analystes qui escomptaient en moyenne 688 livraisons, mais Airbus a fait mieux que son rival américain Boeing, qui a livré 480 avions de ligne en 2022, contre 340 en 2021.
 

Guillaume Faury, le président exécutif d'Airbus a déclaré lors d'une conférence de presse téléphonique, « nous sommes clairement en dessous de nos objectifs", mais cela tient à "la complexité de notre environnement opérationnel ». Selon le dirigeant, « la chaîne d'approvisionnement s'est révélée fragile en raison de l'impact cumulé de la pandémie de Covid-19, de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique ». Il ajoute que ces facteurs persisteraient en 2023.
 

En raison de difficultés d'approvisionnement, qui ont freiné la montée en cadence de sa production, Airbus avait prévenu début décembre que son objectif d'environ 700 livraisons était "hors de portée". En 2022, ces contraintes l'avaient déjà conduit à renoncer l'été dernier à son objectif initial de 720 livraisons d'avions.

En partenariat avec Siemens Energy, le groupe de BTP et de concessions Vinci a par ailleurs remporté un contrat pour la réalisation de deux plateformes offshore de conversion d'énergie électrique en mer du Nord, d'une valeur de plus de 4 milliards d'euros.     

Vinci indique dans un communiqué que ce projet s'intègre dans le cadre du plan de transition énergétique de l'Allemagne, prévoyant la réalisation d'un important réseau de production d'électricité d'origine éolienne offshore. 

Dans le sillage des gains de Wall Street mardi soir, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mercredi. Les échanges pourraient cependant être volatils, alors que les investisseurs attendent les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis en décembre, prévus jeudi, et le début de la saison des résultats trimestriels d'entreprises.
 

Le contrat sur le DAX 40 progressait de 84 points, soit 0,6%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 32 points, soit 0,4%. Selon les données du courtier IG Markets le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 38 points, soit 0,6%, à 7h35. A l'issue d'une séance volatile, Wall Street a terminé en hausse mardi. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a avancé de 1%, l’indice Dow Jones (DJIA) a progressé de 0,6% et l'indice élargi S&P 500 a pris 0,7%.  

Alors que les investisseurs restent prudents au sujet de l'évolution de l'inflation et de l'impact des hausses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed) sur l'économie, Wall Street se montre hésitante depuis le début de l'année. Les signes de modération de l'inflation, notamment l'annonce d'une atténuation de la croissance des salaires en décembre, ont entraîné une détente des taux obligataires. Mais les intentions de la banque centrale continuent de susciter des interrogations.
 

Dans le cadre d'un symposium de banquiers centraux à Stockholm, le président de la Fed, Jerome Powell n'a pas évoqué la politique monétaire ni les perspectives économiques. Bill Adams, chef économiste de Comerica Bank souligne pour sa part qu’il a été "pratiquement silencieux" sur ces sujets.

Les principaux indices asiatiques évoluent dans le vert mercredi. En fin de séance, le Hang Seng, l'indice vedette de la Bourse de Hong Kong, avançait de 1,2%. L'indice Nikkei a clôturé en hausse de 1% et le Shanghai Composite était proche de l'équilibre. 
 

Alors que les opérateurs évaluent les propos des membres de la Réserve fédérale en attendant la publication des chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, les rendements obligataires du Trésor américain ont sensiblement augmenté mardi. Selon des analystes, la hausse des rendements a été atténuée par une adjudication de bons du Trésor à trois ans qui a rencontré une forte demande. Les remarques très attendues du président de la Fed, Jerome Powell, à Stockholm n'ont pas apporté d'éléments nouveaux aux opérateurs. Oanda a ainsi souligné que les remarques de Jerome Powell sont un non-événement, eu qu’il n'a pas tenu de propos restrictifs supplémentaires.     

Ce matin, l’euro progresse et s’installe largement au-dessus du seuil de 1,07 dollar, alors que les cambistes attendent la publication, prévue jeudi, de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis. La monnaie unique gagnait 0,2%, à 1,0756 dollar à 7h35. Pour BNP Paribas, le dollar a atteint un sommet et entamé une tendance baissière qui devrait durer plusieurs années.
 

A en croire la banque française, « les investisseurs et les entreprises du monde entier surpondèrent le dollar. Le cycle haussier du billet vert dure depuis plus de dix ans, ce qui rend les valorisations extraordinairement chères d'un point de vue structurel. Nous pensons donc que le prochain grand mouvement (de plus de 10%) du dollar sera à la baisse, et non à la hausse ». Le billet vert pourrait être soutenu par la demande de valeurs refuges, à court terme, mais les gains devraient être limités et peu durables selon BNP Paribas.
 

Les contrats à terme sur le pétrole brut reculent. Les investisseurs restent attentifs à la réouverture de la Chine et guettent le moindre signe de récession potentielle. Commerzbank indique qu’ils sont « convaincus que les cours du pétrole progresseront encore, une fois que la vague actuelle de cas de Covid en Chine retombera et que l'activité économique se redressera ». SPI Asset Management avertit cependant que les opérateurs pétroliers « ne devraient pas assister à la réouverture économique explosive espérée par les investisseurs misant sur une hausse des marchés, car le nombre de cas [de Covid] est négligé au profit des indicateurs d'activité locale en Chine ». Il ajoute que les craintes de récession ne semblent pas constituer un facteur déterminant dans le recul du brut, mais la douceur des températures en janvier en Europe et aux Etats-Unis devrait faire baisser la demande pour tous les carburants d'hiver.  
 

Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 72 cents, à 74,40 dollars le baril et le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord abandonnait 73 cents, à 79,37 dollars le baril à 7h25.