Les Bourses européennes devraient débuter la nouvelle année en légère hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.793,62 points (-1,47%), le CAC 40 à 6.473,76 points (-1,52%), le DAX 40 à 13.923,59 points (-1,05%), le FTSE 100 à 7.451,74 points (-0,81%), le SMI à 10.729,40 points (-1,18%), l’AEX à 689,01 points (-1,71%), le BEL 20 à 3.701,17 points (-1,19%), l’IBEX 35 à 8.229,10 points (-1,07%), le DJIA à 33.147,25 points (-0,22%), le Nasdaq à 10.466,48 points (-0,11%), le S&P 500 à 3.839,50 points (-0,25%) et le Nikkei 225 à 26.094,50 points  (0,00%).

Sur les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0693 (-0,09%), l’EUR/JPY à 140,07 (-0,18%) et l’USD/JPY à 130,95 (-0,13%). 

Les investisseurs seront attentifs ce jour aux chiffres définitifs de l'indice PMI du secteur manufacturier en décembre. Après 48,3 en novembre, la première estimation de S&P Global faisait état d'une hausse de l'indice à 48,9 le mois dernier. Néanmoins, l'indice de décembre traduisait une contraction de l'activité manufacturière,  inférieure à 50. 

Pour la première séance de l'année 2023, les marchés d'actions européens pourraient ouvrir en légère hausse. Ce lundi, les échanges devraient être peu animés, de nombreuses places boursières, à savoir New York, Tokyo, Londres et Hong Kong, étant fermées pour les festivités du Nouvel an.    

Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 3,6 points, soit 0,1% à 7h35. Le contrat sur le DAX 40 avançait de 50 points, soit 0,4%. En décembre, les investisseurs européens suivront lundi les chiffres définitifs de l'indice PMI du secteur manufacturier de la zone euro. Publiées le 16 décembre, les données préliminaires de S&P Global faisaient état d'un redressement de l'indice à 47,8, son plus haut niveau depuis trois mois, contre 47,1 en novembre. L'indice signalait toutefois une contraction de l'activité inférieure à 50. 

Les principaux indices européens ont terminé en baisse vendredi, tandis que les investisseurs restent préoccupés par le Covid en Chine, un niveau élevé de l'inflation et le resserrement monétaire des grandes banques centrales. Un voile rouge a recouvert les places européennes sur l’ensemble de l’année 2022. Il s’agit notamment de l'indice Stoxx Europe 600 qui a accusé un repli de 12,9%, CAC 40 de 9,5% et le DAX 40 de 12,3%. Le FTSE 100 est parvenu de son côté à grappiller 0,9%, grâce aux valeurs liées aux matières premières et au pétrole.
 

Au lendemain d'un fort rebond,   Wall Street a également clôturé en léger repli vendredi. L'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,3%, l'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,2%, et le Nasdaq Composite a cédé 0,1% pour la dernière séance de l’année. En l'absence de nombreux investisseurs et de catalyseurs significatifs, les prises de risques et les volumes d'échanges ont été limités. Pénalisés par une inflation élevée et les craintes de récession associées à la remontée des taux d'intérêt, les indices new-yorkais ont accusé en 2022 leur plus forte baisse depuis la crise financière de 2008. 

Le Nasdaq Composite a chuté de 33,1%, les valeurs de croissance étant particulièrement touchées par la hausse des taux, qui ampute le rendement des actions et durcit les conditions de financement. Pour leur part, le Dow Jones a reculé de 8,8%, tandis que le S&P 500 a perdu 19,4% l'année dernière.   La plupart des marchés asiatiques sont fermés lundi et uniquement la place importante est ouverte ce lundi. La Bourse de Séoul évoluait en baisse en fin de séance.      

Au cours d'une séance écourtée avant les célébrations du Nouvel An, les rendements obligataires du Trésor américain ont pour la plupart progressé vendredi, bouclant une année 2022 marquée par un repli brutal et record du marché obligataire. Le taux du bon du Trésor à dix ans s'est replié de 0,7 point de base, à 3,826%. Tandis que le rendement u titre à deux ans a gagné 3,1 points de base pour s'établir à 4,399% à la clôture. De son côté, le rendement de l'emprunt à 30 ans a pris 1,2 point de base, à 3,934%.

L’année dernière, d'après Dow Jones Market Data, le taux de l'obligation à 30 ans a gagné 2,05 points de pourcentage, ce qui constitue les plus fortes hausses jamais enregistrées sur une année civile, sur la base de données remontant à 1973 tandis que le rendement de l'obligation à deux ans a grimpé de 3,67 points de pourcentage. Le rendement du titre à dix ans a augmenté de 2,33 points de pourcentage, une plus forte progression enregistrée depuis la compilation des donnés en 1977. Les taux ont bondi sur le marché obligataire en 2022 et la réserve fédérale a relevé ses taux d'intérêt de manière musclée dans le but de freiner une inflation au plus haut depuis près de 40 ans. En raison des fêtes du Nouvel An, les marchés américains seront fermés ce jour.

Le dollar s'apprécie légèrement ce jour face à l'euro. L'indice WSJ Dollar a terminé l'année 2022 en hausse de 7,8%. Elle mesure l'évolution du billet vert face à un panier de devises. Selon Dow Jones Market Data, il s’agit de sa meilleure performance depuis 2015. L’année dernière, le billet vert a été soutenu par son statut d'actif refuge et par le relèvement rapide des taux d'intérêt de la Réserve fédérale. La domination du dollar pourrait toutefois être remise en question cette année. La Banque centrale européenne (BCE) y compris d'autres banques centrales, relevant leurs taux directeurs, ce qui réduit voire supprime les écarts de taux qui ont favorisé la devise américaine en 2022.
 

Les contrats sur le pétrole ont terminé l’année 2022 en légère hausse. En effet, le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex a gagné 25 cents, à 80,51 dollars le baril, tandis que celui de mars sur le Brent de mer du Nord a fini la séance de vendredi en progression de 8 cents, à 85,99 dollars le baril. 

Les cours de l’or noir ont enregistré leur deuxième hausse annuelle consécutive en 2022. Mais, peu après le début de la guerre en Ukraine, ils ont terminée bien loin des sommets atteints en mars. Le Brent a frôlé les 140 dollars le baril début mars, alors que le WTI a dépassé 130 dollars le baril, atteignant son plus haut niveau depuis près de 14 ans.