La situation en Chine devient de plus en plus inquiétant et dans cet atmosphère, les marchés d'actions européens sont attendus en recul ce dernier jeudi de l’année 2022. Ainsi, l’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.808,82 points (-0,63%) ; le CAC 40 à 6.510,49 points (-0,61%) ; le DAX 40 à 13.925,60 points (-0,50%) ; le FTSE 100 à 7.497,19 points (+0,32%) ; le SMI à 10.812,67 points (-0,24%) ; l’AEX à  694,84 points (-0,89%) ; le BEL 20 à 3.708,49 points (-0,25%) ; l’IBEX 35 à 8.258,50 points (-0,14%) ; le DJIA à 32.875,71 points (-1,10%) ; le Nasdaq à 10.213,29 points (-1,35%) ; le S&P 500 à 3.783,22 points (-1,20%) et le Nikkei 225 à 26.093,67 points (-0,94%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0623 (+0,09%), l’EUR/JPY à 142,03 (-0,49%) et l’USD/JPY à 133,71 (-0,58%).

Aucun indicateur économique majeur ne doit être publié ce jeudi en France. L'agenda des entreprises est vide également.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en recul jeudi, les investisseurs continuant d'analyser les répercussions de l'allègement des restrictions sanitaires en Chine sur les perspectives de croissance mondiale, alors que le nombre de nouveaux cas de Covid-19 s'envole dans le pays. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 23,4 points, soit 0,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 fléchissait de 54 points, soit 0,4%, tandis que celui sur le FTSE 100 perdait 30,8 points, soit 0,4% également.

Les investisseurs doivent faire face aux conséquences de la réouverture de la Chine et de la hausse des taux d'intérêt dans le monde. L'abandon des mesures de quarantaine en Chine devrait se répercuter sur l'économie mondiale et les marchés, dans un contexte de ralentissement de la croissance et d'inflation galopante.

La Bourse de New York a accentué son repli mercredi en fin de séance pour terminer en nette baisse, alors que les investisseurs évaluaient l'évolution de la situation sanitaire en Chine et les risques de récession en 2023. Parmi les indicateurs publiés mercredi, les promesses de vente de logements aux Etats-Unis ont diminué pour le sixième mois d'affilée en novembre, alors que la remontée des taux d'emprunt depuis le printemps a donné un coup de frein au marché immobilier. En Asie, les marchés d'actions se replient jeudi. L'indice Nikkei a terminé en baisse de 0,9% à Tokyo. L'indice Shanghai Composite perdait 0,5% en fin de séance et le Hang Seng abandonnait 1,1% à Hong Kong.

Les rendements des emprunts du Trésor américain évoluent peu jeudi matin, après une progression des taux longs mercredi soir. Le taux à 10 ans a terminé à son plus haut niveau depuis sept semaines, dans un marché volatil en cette période de congés de fin d'année, marqué par l'absence de catalyseurs majeurs, alors que les investisseurs évaluent les perspectives en matière de politique monétaire et de croissance économique en 2023. Vers 7h30, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans cédait près de 2 points de base, à 3,868%. Celui du titre à 2 ans gagnait 1 point de base, à 4,365%.

L'euro s'apprécie légèrement face au dollar jeudi matin, mais la monnaie unique et le dollar s'inscrivent en net recul par rapport à la devise japonaise. Les inquiétudes au sujet de la reprise épidémique en Chine poussent les cambistes à se tourner vers le yen, considéré comme une devise sûre.

Les cours du pétrole reculent jeudi matin en Asie, face à des perspectives incertaines. Si les projets de réouverture de la Chine ont suscité une vague d'optimisme quant à la demande de brut, les investisseurs craignent également que la réouverture des frontières internationales du pays entraîne une nouvelle flambée de cas de Covid à travers le monde. A 7h25, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord cédait 64 cents, à 83,35 dollars le baril, tandis que le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 61 cents, à 78,35 dollars le baril.