A l'ouverture, les marchés d'actions européens devraient présenter un tableau contrasté. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.832,89 points (+0,42%), le CAC 40 à 6.550,66 points (+0,70%), le DAX 40 à 13.995,10 points (+0,39%), le FTSE 100 à 7.473,01 points (+0,05%), le SMI à 10.839,22 points (+0,32%), l’AEX à 701,06 points (+0,00%), le BEL 20 à 3.717,67 points (-0,22%), l’IBEX 35 à 8.270,10 points (+0,01%), le DJIA à 33.241,56 points (+0,11%), le Nasdaq à 10.353,23 points (-1,38%), le S&P 500 à 3.829,25 points (-0,40%) et le Nikkei 225 à 26.340,50 points (-0,41%).  

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0648 (+0,06%), l’EUR/JPY à 142,77 (+0,53%) et l’USD/JPY à 134,09 (+0,44%).

L'agenda des entreprises est vide en France et aucun indicateur économique ne doit être publié mercredi.

Les marchés d'actions devraient connaître mercredi un début de séance en demi-teinte. Les investisseurs sont partagés entre l'optimisme suscité par l'abandon des mesures de quarantaine en Chine et l'envolée du nombre de cas de Covid-19 dans le pays.

Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 12,2 points, soit 0,2% vers 7h40, alors que celui sur le DAX 40 fléchissait de 16,5 points, soit 0,1%. De son côté, le contrat sur le FTSE 100 prenait 24,6 points, soit 0,3%. Après deux jours de fermeture, la Bourse de Londres rouvrira mercredi.

Michael Reynolds, vice-président de la stratégie d'investissement chez Glenmede affirme que « la Chine a vraiment foncé dans l'abandon de sa politique 'zéro Covid' et cette démarche va s'accompagner de difficultés croissantes ». « L'explosion du nombre de cas dans le pays aura probablement des conséquences économiques négatives pour [la Chine]. »

Stephen Innes, directeur général de SPI Asset Management a souligné que le regain d'activité en Chine pourrait toutefois réserver de mauvaises surprises en termes d'inflation hors du pays. Pour lui, « la bonne nouvelle est que l'inflation s'atténue alors que la Chine reprend son rôle de fournisseur de biens à bas prix au niveau mondial et que les difficultés d'approvisionnement se résorbent. Cependant, la mauvaise nouvelle est qu'à mesure que la croissance accélérera au premier trimestre, la demande inépuisable de la Chine en matières premières et en énergie fera grimper les prix de ces produits, au grand dam de la Réserve fédérale et de la Banque centrale européenne ».  

Hier, la Bourse de New York a terminé majoritairement en baisse. Elle a ainsi entamée avec prudence la dernière semaine de l'année malgré l'assouplissement bien accueilli des restrictions sanitaires pour les voyageurs en Chine.
 

L'indice Dow Jones (DJIA) est parvenu à s'adjuger 0,1% après plusieurs passages dans le rouge, soutenu par les valeurs industrielles cycliques. Le Nasdaq Composite s'est replié de 1,4%, tandis que l’indice élargi S&P 500 a clôturé en baisse de 0,4%. En raison de la progression des cas de Covid-19, les valeurs technologiques ont été particulièrement pénalisées par les inquiétudes liées aux retards de production en Chine.

La plupart des marchés d'actions asiatiques se replient mercredi. En fin de séance, l’indice Nikkei a terminé en baisse de 0,4% à Tokyo et l'indice Shanghai Composite perdait 0,3%. En revanche, le Hang Seng gagnait 1,2% à Hong Kong pour sa première séance après Noël.

Après avoir atteint dans la nuit leurs plus hauts niveaux du mois de décembre alors que les investisseurs revenaient de leur long week-end de Noël, les rendements des obligations des emprunts du Trésor américain évoluent peu mercredi pendant la séance asiatique. Au début 2023, ces derniers attendent de nouveaux indices quant aux perspectives économiques.  

Le taux du titre du Trésor américain à 10 ans était quasi stable, à 3,848%, vers 7h30, tandis que celui du titre à 2 ans cédait environ 2 points de base, à 4,349%. En raison de la faiblesse des volumes d'échanges en pleine période des congés de fin d'année, le marché obligataire devrait être volatil cette semaine. 
 

Oxford Economics estime que « les marchés ne sont toujours pas convaincus par les perspectives restrictives de la Fed après son relèvement de taux de décembre, et les opérateurs considèrent la future trajectoire de la Fed comme étant particulièrement incertaine et dépendante des indicateurs économiques, c'est pourquoi ceux-ci seront examinés avec bien plus d'attention à l'approche de la prochaine réunion du FOMC, le 1er février ».

A l'instar du billet vert, l’euro évolue peu ce matin face au dollar mais s'apprécie par rapport au yen. Les volumes d'échanges sont restreints sur le marché des devises en cette dernière semaine de l'année qui est peu animée en ce qui concerne les évènements ou les publications d'indicateurs inscrits à l'agenda.

Après avoir gagné un peu de terrain à la faveur de la décision de la Chine de rouvrir ses frontières internationales pour la première fois depuis bientôt trois ans, les contrats à terme sur le pétrole brut s'inscrivent en légère baisse ce matin. Robbie Fraser, responsable recherche et analyses chez Schneider Electric pense que « tout au long de 2022, les mesures de confinement de la Chine avaient provoqué de brusques diminutions de la demande et la récente volte-face conduit donc certains à revoir en hausse leurs anticipations pour la demande en 2023 ». 

Néanmoins, constate-t-il, « le risque de récession et la hausse des taux d'intérêt demeurent d'importantes sources d'inquiétude pour [le marché pétrolier] et la possible apparition de nouvelles difficultés continue de brider toute dynamique de remontée des cours ». Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord cédait 47 cents, à 83,86 dollars le baril à 7h25 tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 27 cents, à 79,26 dollars le baril.