Avant le ZEW allemand et l'inflation américaine, les marchés d'actions européens devraient se reprendre. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.921,82 points (-0,53%), le CAC 40 à 6.650,55 points (-0,41%), le DAX 40 à 14.306,63 points (-0,45%), le FTSE 100 à 7.445,97 points (-0,41%), le SMI à 11.033,64 points (-0,31%), l’AEX à 720,69 points (-0,48%), le BEL 20 à 3.696,17 points (-0,68%), l’IBEX 35 à 8.258,90 points (-0,37%), le DJIA à 34.005,04 points (+1,58%), le Nasdaq à 11.143,74 points (+1,26%), le S&P 500 à 3.990,56 points (+1,43%) et le Nikkei 225 à 27.954,85 points (+0,40%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0540 (+0,01%), l’EUR/JPY à 145,17 (+0,07%) et l’USD/JPY à 137,74 (+0,06%).  

Plastic Omnium a finalisé le rachat de la participation de 33,33% de Hella dans leur coentreprise HBPO, pour un montant de 290 millions d'euros selon son annonce le lundi soir. Plastic Omnium détenait déjà 66,66% de la société et la consolidait à 100%. En 2021, HBPO, un équipementier automobile spécialiste des modules avant, a réalisé un chiffre d'affaires de 2,2 milliards d'euros et emploie 2.800 personnes dans le monde.
 

Lors d'un appel d'offres du gouvernement français, le producteur d'énergies renouvelables Neoen a remporté pour 180 mégawatts (MW) de projets solaires et éoliens. Ces 180 MW se décomposent en 11 projets allant de 12 à 22,8 MW. Selon le producteur, deux projets solaires, d'une capacité totale de 42 MW, et un projet éolien de 12 MW verront leur construction démarrer en 2023.       

Alors que débute la réunion de deux jours du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine et que les investisseurs attendent les chiffres de l'inflation en Allemagne et aux Etats-Unis, ainsi que l'indicateur avancé ZEW outre-Rhin, les marchés d’actions européens devraient gagner du terrain ce jour à l’ouverture.

Selon les économistes interrogés par le Wall Street Journal, l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis devrait afficher pour novembre une hausse de 7,3% sur un an et de 0,3% sur un mois. Une inflation de cette ampleur marquerait un léger ralentissement par rapport à celle de 7,7% sur un an et 0,4% sur un mois constatée en octobre.

Cette atténuation de l'inflation devrait également conduire la Fed à freiner le rythme du resserrement monétaire et à relever ses taux de "seulement" 50 points base mercredi, après quatre hausses consécutives de 75 points de base du taux des fonds fédéraux.

Certains analystes préviennent cependant qu’après l’annonce, la semaine dernière de prix à la production plus élevés que prévu aux Etats-Unis en novembre, les investisseurs risquent de se laisser surprendre par une hausse plus marquée qu'escompté de l'indice des prix à la consommation.

Wall Street a clôturé en nette hausse lundi à l’aube de cette semaine. L'indice élargi S&P 500 a pris 1,4%, l’indice Dow Jones (DJIA) a terminé sur un gain de 1,6% et le Nasdaq Composite s'est adjugé 1,3%. Les principaux indices asiatiques progressent mardi. En fin de séance à Hong Kong, l’indice Nikkei a clôturé en hausse de 0,4%, tandis que l'indice Hang Seng avançait de 0,6%. Le Shanghai Composite perdait moins de 0,1% parallèlement.     
 

Le ministère chinois du Commerce a annoncé hier avoir porté plainte contre les Etats-Unis devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en réponse aux nouveaux contrôles imposés par Washington sur le commerce de semi-conducteurs avec la Chine, jugés protectionnistes par Pékin. Le ministère chinois du Commerce a publié dans un communiqué sur son site Internet que le Pékin utilisera le mécanisme de règlement des litiges de l'OMC pour contester le contrôle américain des exportations de produits tels que les puces électroniques vers la Chine et défendre ses droits et ses intérêts.

Le rendement du bon du Trésor américain à dix ans a enregistré hier sa troisième séance consécutive de hausse pour terminer au-dessus de 3,6%. Ceci en réaction à une adjudication ayant reçu un moins bon accueil que la moyenne. Ce taux recule légèrement ce matin à 3,603% contre 3,614% la veille.

Pour Mediolanum International Funds, le ralentissement de l’inflation aux Etats-Unis, l'espoir que la Fed modère ses hausses de taux et les craintes persistantes de récession rendent les conditions pour les obligations sans équivoque favorables. L'intermédiaire financier estime que « le sentiment sous-jacent a changé du tout au tout, principalement en raison du l'amélioration que représente la baisse de l'indice des prix à la consommation ».   
 

Ce matin, l’euro progresse légèrement face au dollar avant une série d’indicateurs et de décisions de politique monétaire potentiellement décisives pour l'évolution des deux devises dans les semaines et mois qui viennent. Jamie Dutta, analyste chez Vantage estime que le billet vert pourrait reculer si les chiffres à paraître mardi montrent un nouveau fléchissement de l'inflation aux Etats-Unis en novembre. Il a souligné que le ralentissement de la hausse des prix en octobre était à l'origine de la baisse des rendements obligataires et du dollar ces dernières semaines.
  

Le courtier en devises Tickmill estime de son côté que l’euro pourrait s'apprécier davantage face au yen si la Banque centrale européenne (BCE) relève ses taux d'intérêt davantage que prévu jeudi. Pour lui, « si la BCE procède à une hausse plus importante [que les 50 points de base anticipés par le marché] ou laisse entendre que de nouveaux relèvements musclés sont à venir, l'euro pourrait s'apprécier à nouveau face au yen, puisque la Banque du Japon reste déterminée à maintenir une politique accommodante ».

Ce matin, les prix du pétrole brut s'inscrivent en nette hausse. La fermeture d'un oléoduc majeur aux Etats-Unis et l'amélioration des perspectives de la demande chinoise alimentent les inquiétudes concernant l'offre.
 

Alors que le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 1 dollar, soit 1,4%, à 74,17 dollars le baril, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord prenait 1,15 dollar, soit 1,5%, à 79,15 dollars le baril à 7h35.  

A en croire ANZ, malgré des informations de presse faisant état d'une réouverture partielle de l'oléoduc Keystone, celui-ci est resté complètement fermé lundi. Pour lui, l’incertitude quant à la date de remise en service de l’oléoduc renforce les inquiétudes concernant l'offre, car il s'agit d'une voie d'acheminement essentielle du pétrole brut canadien vers le point de fixation des prix du WTI de Cushing, dans l'Oklahoma.

Pour Velandera Energy Partners, la suspension de l'oléoduc Keystone supprime l'apport de 600.000 barils de pétrole par jour à un marché qui "se trouvait déjà en équilibre fragile".