A l'ouverture, les marchés d'actions européens sont attendus en repli. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.492,85 points (+0,62%), le CAC 40 à 6.086,90 points (+0,76%), le DAX 40 à 12.767,41 points (+0,20%), le FTSE 100 à 6.943,91 points (+0,27%), le SMI à 10.473,45 points (-0,10%), l’AEX  à  652,04 points (+1,03%), le BEL 20 à 3.440,93 points (-0,03%), l’IBEX 35 à 7.644,40 points (+0,80%), le DJIA à 30.333,59 points (-0,30%), le Nasdaq à 10.614,84 points (-0,61%), le S&P 500 à 3.665,78 points (-0,80%), le Nikkei 225 à  26.904,48 points (-0,38%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 0,9771 (-0,17%), l’EUR/JPY à 146,98 inchangé et l’USD/JPY à 150,41 (+0,17%).

Ce vendredi, Essilor Luxottica, Forvia et Renault présentent leur chiffre d'affaires du troisième trimestre. Dans des communiqués de presse distincts, les spécialistes des infrastructures électriques Schneider Electric et Legrand ont annoncé hier soir avoir été mis en examen suite aux perquisitions menées en 2018 par un juge d'instruction français et l'Autorité de la concurrence dans le cadre d'enquêtes concernant une supposée entente sur les prix de vente sur le marché français.

Dans la même soirée, alors qu'il a bénéficié du retour de nombreux touristes dans ses boutiques européennes et d'un assouplissement des restrictions sanitaires en Chine, le groupe de luxe Kering a publié un chiffre d'affaires en hausse au troisième trimestre sur un an.

Le jeudi, il a été annoncé que le chiffre d’affaires du numéro un mondial des cosmétiques L'Oréal avait progressé de 9,1% en données comparables au troisième trimestre et de 19,7% en données publiées, son activité ayant été portée par l'ensemble de ses divisions.

De l’autre côté, le conglomérat des médias et de l'édition Vivendi a publié dans la soirée du même jour un chiffre d'affaires en hausse au troisième trimestre sur un an, porté par les bonnes performances d'Havas et Gameloft.

Le conglomérat diversifié Bolloré a publié quant à lui un chiffre d'affaires en progression de 20% au troisième trimestre, porté par la forte croissance de ses divisions de transport et de stockage de produits pétroliers.

En début de séance, les marchés d'actions européens pourraient reculer dans le sillage de la baisse de Wall Street cette nuit, les investisseurs analysant les derniers résultats d'entreprise et cherchent à savoir à quel point les banques centrales relèveront leurs taux d'intérêt pour freiner l'inflation.

Le contrat sur le FTSE 100 fléchissait de 34,5 points, ou 0,5% tandis que celui sur le DAX 40 reculait de 139,5 points, soit 1,1%. A en croire les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 43,5 points, soit 0,7% vers 7h40.

Après une nouvelle série de résultats d'entreprises hier, la Bourse de New York a clôturé en baisse alors que la remontée des taux d'intérêt entretient les craintes de récession. Alors que les taux du marché ont retrouvé leurs plus hauts niveaux depuis une quinzaine d'années. Il semble probable que les Etats-Unis entreront en récession d'ici à la fin de l'année selon les l'étude mensuelle publiée jeudi par le Conference Board.

Les principales Bourses évoluent en ordre dispersé en Asie.  Le Shanghai Composite gagnait en revanche 0,5%. Le Hang Seng abandonnait 0,2% à Hong Kong tandis que l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,4% en  fin de séance.  

Après avoir atteint de nouveaux sommets dans la nuit du jeudi, les rendements des obligations du Trésor américain progressent légèrement ce matin. Les opérateurs continuent d’intégrer la hausse des taux d’intérêts.

Le taux du titre à 2 ans était quasi stable, à 4,620% tandis que celui du titre du Trésor américain à 10 ans gagnait environ 3 points de base, à 4,257% vers 7h20.

La Fed peut augmenter les taux d'intérêt de 75 points de base le 2 novembre, pour les porter à 3,75%-4% puis que les marchés évaluent à 99,9%. La banque centrale devrait porter son taux directeur à 5%-5,25% au moins d'ici à mars prochain à en croire l’outil FedWatch de CME Group.

Pour Bryce Doty, gestionnaire de portefeuille et vice-président de Sit Investment Associates, « Les investisseurs des marchés obligataires acceptent l'idée de deux nouvelles hausses de 75 points de base par la Fed", ce qui porterait le taux des fonds fédéraux à 4,5%-4,75% d'ici à décembre ».

L’euro est inchangé face au yen, mais cède du terrain par rapport au dollar. Le billet vert de son côté s'apprécie face à la devise japonaise.

Les devises de la région et du G10 se déprécient par rapport au dollar, pénalisées par la perspective de nouvelles hausses de taux de la part de la Réserve fédérale (Fed) pendant la séance en Asie. 

Dans une note de recherche, l’analyste du marché des changes à MUFG Bank, Jeff Ng a indiqué que les responsables de la banque centrale américaine multiplient les déclarations au ton restrictif et le marché s'attend maintenant à ce que la Fed porte ses taux au-dessus de 5% au premier semestre 2023.

Le contrat à terme sur le pétrole s'inscrivent en légère hausse. Ils sont portés par des informations de presse selon lesquelles la Chine pourrait assouplir les restrictions sanitaires imposées aux personnes souhaitant entrer sur son territoire.

Le contrat de décembre sur le Brent montait de 40 cents à 92,78 dollars le baril tandis que celui de la même échéance sur le WTI coté à New York gagnait 40 cents, à 84,91 dollars le baril.

La baisse des cours du brut devrait être limitée, selon Goldman Sachs, bien que le département américain de l'Energie ait décidé de puiser 15 millions de barils dans les réserves stratégiques de pétrole des Etats-Unis pour les mettre sur le marché. Puisque l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés a récemment décidé de réduire leur production d'or noir.