Ce vendredi, malgré l’inquiétude de la politique monétaire, les marchés d'actions sont attendus en recul en Europe. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.250,14 points (+0,97%), le CAC 40 à 7.188,36 points (+0,96%), le DAX 40 à 15.523,42 points (+0,72%), le FTSE 100 à 7.911,15 points (+0,33%), le SMI à 11.217,73 points (-0,52%), l’AEX à 757,05 points (+1,16%), le BEL 20 à 3.922,01 points (+0,52%), l’IBEX 35 à 9.243,50 points (+0,18%), le DJIA à 33.699,88 points (-0,73%), le Nasdaq à 11.789,58 points (-1,02%), le S&P 500 à 4.081,50 points (-0,88%), le Nikkei 225 à 27.670,98 points( +0,31%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0727 (-0,11%), l’EUR/JPY à 141,11(-0,23%), et l’USD/JPY à 131,53 (-0,04%).

Malgré les perturbations liées au Covid-19 en Chine qui ont continué à freiner les ventes de sa division "luxe", le numéro un mondial des cosmétiques L'Oréal a publié un chiffre d'affaires légèrement supérieur aux attentes des analystes pour le quatrième trimestre jeudi soir. Les résultats globalement conformes aux attentes des analystes pour 2022 ont été publiés par l’opérateur boursier Euronext. Il a relevé son objectif de synergies liées à l'intégration de Borsa Italiana. Aperam publie aussi vendredi ses résultats du quatrième trimestre.
En France, aucun indicateur économique ne doit être publié vendredi.

En Europe, les marchés d’actions devraient ouvrir en baisse vendredi. Les investisseurs sont préoccupés par le relèvement des taux d'intérêt et le ralentissement de la croissance.

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 29,5 points, soit 0,4% à 7h40. Le contrat sur le FTSE 100 cédait 29,5 points, ou 0,4% et celui sur le DAX 40 reculait de 116 points, soit 0,8%.

Le jeudi, la Bourse de New York a perdu du terrain. Il a prolongé son recul de la veille malgré plusieurs publications d'entreprises bien accueillies. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,7%, à 33.699,88 points, freiné encore par les incertitudes sur l’évolution de la politique monétaire. L'indice élargi S&P 500 a finalement cédé 0,9%, à 4.081,50 points, après une ouverture dans le vert, alors que le Nasdaq Composite a clôturé en baisse de 1%, à 11.789,58 points.

Selon indique Gene Goldman, responsable des investissements chez Cetera Financial Group, le fait que les banquiers centraux américains, y compris le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, aient en grande partie confirmé leur message cette semaine a évité un décrochage des actions. Gene Goldman, a annoncé que « la Fed n'a pas créé de surprise, elle s'en est tenue à son message. [Jerome] Powell n'a rien changé à ce qu'il avait dit lors de sa conférence de presse [la semaine dernière] ». Il fait ainsi allusion à la séance de questions-réponses du président de la Fed à l'Economic Club de Washington mardi.
 
 

Les principaux indices asiatiques évoluent de manière contrastée vendredi. En fin de séance, l’indice le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 1,8% et l’indice Nikkei a terminé en hausse de 0,3% à Tokyo. Pour sa part, l'indice Shanghai Composite reculait de 0,4%.

Après qu'une médiocre adjudication d'obligations à 30 ans a fait grimper le taux du titre à 2 ans à son plus haut niveau depuis fin novembre et celui du titre à 10 ans à son niveau le plus élevé sur un mois, les rendements des bons du Trésor américain évoluent peu ce matin. La courbe des rendements a évité de justesse de terminer la séance de New York avec sa valeur la plus négative depuis octobre 1981. Elle est mesurée par l’écart, ou spread entre les taux des bons du Trésor à 2 et à 10 ans. Hier soir, ce spread se situait à -82,5 points de base à comparer au récent point bas de -84,9 points de base atteint le 7 décembre. Selon Oanda, l’inversion extrême de la courbe des rendements « suggère qu’un ralentissement généralisé se prépare ». Le taux du titre du Trésor américain à 2 ans était inchangé, à 4,490% et celui du titre à 10 ans était quasi stable, à 3,668%.

Le billet vert est stable par rapport à la devise japonaise et l’euro cède du terrain ce matin face au dollar et au yen. Steve Barrow, responsable de la stratégie pour le G10 à Standard Bank, la détermination de la Fed à vaincre l’inflation ne fournira pas beaucoup de carburant au dollar cette année. Pour lui, « tant que le marché est sûr que le cycle de resserrement monétaire de la Fed est terminé ou proche de l'être, et qu'il continue d'envisager une réduction des taux l'an prochain, le dollar devrait reculer à condition que cette position de politique monétaire ne nuise pas aux prix des actifs comme les actions ».

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole se replient, tandis que les craintes au sujet d'un ralentissement économique aux Etats-Unis assombrissent les perspectives de la demande. Selon Fawad Razaqzada, analyste chez City Index et FOREX.com, les prix du pétrole ont reculé après leur progression "impressionnante" de ces derniers jours. Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 30 cents, à 77,76 dollars le baril, tandis que le contrat d’avril sur le Brent de mer du Nord perdait 17 cents, à 84,33 dollars le baril vers 7h20.