Les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse avant les minutes de la Fed. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.647,56 points (-1,64%), le CAC 40 à 6.253,14 points (-1,66%), le DAX 40 à 13.919,75 points (-1,80%), le FTSE 100 à 7.484,35 points (-0,39%), le SMI à 11.483,56 points (+0,15%), l’AEX à 679,88 points (-2,04%),  le Nasdaq à 11.264,45 points (-2,35%), le S&P 500 à 3.941,48 points (-0,81%) et le Nikkei 225 à 26.745,72 points (-0,01%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’affiche à 1,0710 (-0,24%), l’EUR/JPY à 136,00 (-0,13%) et l’USD/JPY à 127,99   (+0,12%).

Les investisseurs suivront mercredi les chiffres de la confiance des ménages en mai. Du côté des entreprises, Derichebourg publie ses résultats du premier semestre. Les actionnaires de TotalEnergies, Renault, Publicis, EssilorLuxottica, STMicroelectronics, Safran, Legrand, Bolloré, Neoen et Albioma sont convoqués en assemblée générale.

Les Bourses européennes devraient rebondir mercredi à l'ouverture, mais la volatilité persiste sur les marchés avant la publication du compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed). Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 47 points, soit 0,8%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 gagnait 110 points, soit 0,8%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 60 points, soit 0,8% également. Les économistes estiment que les minutes de la Fed, attendues à 20h00 (heure de Paris) confirmeront l'hypothèse d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de 50 points de base en juin et en juillet, après celle réalisée début mai.

Mardi, Wall Street a terminé en ordre dispersé, plombée par les prévisions moroses de Snap qui ont fragilisé l'ensemble du secteur technologique. A la faveur d'un sursaut en fin de séance, l'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 0,2%, à 31.928,62 points. Mais les indices S&P 500 et Nasdaq Composite n'ont pas échappé au repli en raison du plongeon de plus de 43% de l'action de l'éditeur de Snapchat. Le S&P 500 a cédé 0,8%, à 3.941,47 points, et le Nasdaq a lâché 2,4%, à 11.264,45 points. En Asie, les marchés évoluent globalement dans le vert mercredi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo était proche de l'équilibre. L'indice Hang Seng à Hong Kong s'adjugeait 0,4% et le Shanghai Composite progressait de 0,8%.

Une hausse soutenue des obligations du Trésor américain, provoquée par des inquiétudes persistantes au sujet de la croissance américaine, a entraîné mardi une baisse des rendements des titres à deux et dix ans à leurs niveaux les plus bas depuis plus d'un mois. Les investisseurs restent concentrés sur l'inflation et la réaction de la Fed après la publication de plusieurs indicateurs économiques défavorables.

L'euro recule mercredi matin face au dollar, avant la publication des minutes de la Fed. Selon l'équipe londonienne de MUFG Bank, ce compte rendu pourrait réserver une surprise restrictive aux investisseurs si des discussions sérieuses ont eu lieu concernant des hausses encore plus marquées par des taux afin de freiner les pressions inflationnistes. Dans ce cas, le dollar pourrait en profiter.

Les contrats pétroliers gagnent du terrain mercredi matin, après des informations de presse indiquant que la secrétaire américaine à l'Energie, Jennifer Granholm, n'a pas exclu que les Etats-Unis interdisent les exportations de pétrole afin de maîtriser les prix du carburant. L'attention des investisseurs reste centrée sur le calendrier d'un embargo de l'Union européenne sur le pétrole russe, après un nouveau revers consécutif à la déclaration d'état d'urgence de la Hongrie.

Par ailleurs, l'American Petroleum Institute (API) a annoncé que les stocks de brut aux Etats-Unis avaient augmenté de 600.000 barils la semaine dernière et que les réserves d'essence avaient diminué de 4,2 millions de barils. A 7h25, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord prenait 1,27 dollar, à 114,83 dollars le baril. Celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 1,22 dollar, à 110,99 dollars le baril.