A l’ouverture, les Bourses européennes devraient encore céder du terrain. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.340,35 points (-0,49%), le CAC 40 à 5.833,20 points (-0,13%), le DAX 40 à 12.220,25 points (-0,43%), le FTSE 100 à 6.885,23 points (-1,06%), le SMI à 10.207,83 points (-0,53%), l’AEX à 636,31 points (-0,76%), le BEL 20 à 3.345,31 points (-0,54%), l’IBEX 35 à 7.355,90 points (-0,78%), le DJIA à 29.239,19 points (+0,12%), le Nasdaq à10.426,19 points (-1,10%), le S&P 500 à 3.588,84 points (-0,65%) et le Nikkei 225 à 26.381,46 points (-0,07%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 0,9720 (+0,13%), l’EUR/JPY à 142,11 (+0,37%) et l’USD/JPY à 146,21 (+0,24%). 

Ce mercredi, Eutelsat présente ses résultats annuels et son nouveau plan stratégique.

Le numéro un mondial du luxe LVMH s'est montré le mardi soir confiant dans la poursuite d'une croissance à deux chiffres de ses ventes même si qu’il y a un net ralentissement de l'économie mondiale et des tensions inflationnistes. Dans un communiqué,  LVMH a souligné que « Malgré un contexte géopolitique et économique incertain, le groupe est confiant dans la poursuite de la croissance actuelle et maintiendra une politique de maîtrise des coûts et de sélectivité des investissements ».

Le chiffre d'affaires du groupe aux 75 marques de luxe a atteint 19,75 milliards d'euros au cours du trimestre clos fin septembre. Il est ainsi en hausse de 27% en données publiées et de 19% à taux de change et périmètre constants.

Par ailleurs, dans le but de tenter de mettre fin au blocage de ses raffineries et dépôts pétroliers, TotalEnergies a invité les syndicats non-grévistes à une "réunion de concertation et d'échanges" dans l’après-midi de ce mercredi.

Dans un climat d'inquiétudes au sujet du rythme de resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine et des turbulences qui secouent le marché obligataire britannique, les marchés d’actions européens devraient à nouveau ouvrir en baisse aujourd’hui. 

Le contrat sur le FTSE 100 cédait 14 points, ou 0,2%, et celui sur le DAX 40 perdait 22 points, soit 0,2% aussi. Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 reculait de 11 points, soit 0,2% à 7h40.

Hier, dans un contexte de remontée des taux,  Wall Street a terminé en ordre dispersé, freinée par un nouveau repli des valeurs technologiques et les craintes de récession. Pour sa part, le Nasdaq Composite s'est enfoncé de 1,1%, terminant à son plus bas niveau depuis juillet 2020.

L’indice Nikkei est à l'équilibre en fin de séance à Tokyo, l'indice Shanghai Composite lâche 1,4% et l’indice Hang Seng de la Bourse Hong Kong abandonne 2,3%. Dans un contexte généralisé d'aversion au risque, les principaux marchés évoluent dans le rouge ce mercredi en Asie.  

Les rendements des bons du titre à 30 ans n’avaient pas été élevés depuis 2014 mais, ceux du Trésor américain à deux et dix ans ont atteint mardi leur plus haut niveau depuis deux semaines. Une perspective de poursuite du tour de vis monétaire a été intégrée par le marché. Afin de décider des prochaines initiatives, les traders attendent les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis. Ce mercredi, les prix à la production aux Etats-Unis pour septembre seront publiés et ceux à la con sommations seront publiés le demain.

Le dollar évolue en ordre dispersé face aux autres grandes devises.  Le yen évolue va à des points bas en 24 ans face au billet vert, sous les niveaux atteints avant l'intervention du gouvernement japonais sur le marché des changes le 22 septembre si l'euro gagne un peu de terrain. Ce matin, le dollar se négocie à 146,26 yens.

Les contrats à terme sur le pétrole ont reculés. CMC Markets indique que le marché redoute toujours une récession mondiale en raison de la déroute des obligations et de la vigueur du dollar. En effet, ajoute CMC, le contrat à terme sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex se rapproche de sa moyenne mobile sur 50 jours après deux séance de repli. A en croire CMC Markets, s'il enfonce ce niveau, une poursuite de la baisse est possible.

De son côté, Commerzbank estime toutefois que la décision de l'Opep+ consiste à réduire ses quotas de production souligne les tensions qui existent sur le marché physique et devrait limiter le repli des cours du brut. Il faut rappeler que   l'Opep+ est un groupe réunissant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés menés par la Russie. Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 61 cents, à 88,74 dollars le baril alors que le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord perdait 50 cents, à 93,79 dollars le baril.