Après les propos jugés rassurants du président de la Fed, les Bourses européennes sont attendues en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.209,31 points (+0,09%), le CAC 40 à 7.132,35 points (-0,07%), le DAX 40 à 15.320,88 points (-0,16%), le FTSE 100 à 7.864,71 points (+0,36%), le SMI à 11.233,87 points (-0,44%), l’AEX à 753,09 points (+0,09%), le BEL 20 à 3.873,24 points (-0,40%), l’IBEX 35 à 9.172,40 points (+0,14%), le DJIA à 34.156,69 points (+0,78%), le Nasdaq à 12.113,79 points (+1,90%), le S&P 500 à 4.164,00 points (+1,29%), le Nikkei 225 à 27.606,46 points (-0,29%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0735 (+0,05%), l’EUR/JPY à 140,72 (+0,05%) et l’USD/JPY à 131,09 (0,00%).

Avec les publications trimestrielles de Société Générale, TotalEnergies, Amundi et ALD, la saison des résultats accélère mercredi en France. Le groupe de distribution et de stockage de produits pétroliers Rubis a publié mardi soir un chiffre d'affaires en hausse au quatrième trimestre et a indiqué tabler sur une croissance "robuste" de son résultat opérationnel pour l'ensemble de l'année 2022. En janvier, le groupe européen d’aéronautique et de défense Airbus a livré 20 avions à 15 clients et a reçu 37 commandes brutes d’avions. L'avionneur a reçu 36 commandes le mois dernier en termes nets. Le groupe publiera ses résultats au titre de l'exercice 2022 le 16 février. Le groupe ne s’est pas encore doté d'objectifs chiffrés pour 2023.

Après de nouvelles déclarations du président de la Réserve fédérale (Fed), qui n'a pas durci son discours contre l'inflation malgré les bons chiffres de l'emploi américain en janvier, les marchés d’actions européens devraient progresser à l’ouverture.

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 60 points, soit 0,8% à 7h40. Le contrat sur le FTSE 100 progressait de 49 points, ou 0,6%, alors que celui sur le DAX 40 prenait 139 points, soit 0,9%.
 

Le président de la banque centrale américaine estime que la bonne santé du marché du travail aux Etats-Unis confirme que la Réserve fédérale (Fed) devra prolonger sa politique de resserrement monétaire pour réussir à stabiliser les prix. Selon les chiffres du département du Commerce, les créations de postes ont accéléré de manière inattendue aux Etats-Unis, pour s'établir à 517.000 en janvier. Le taux de chômage est tombé de son côté à 3,4%, son plus bas niveau en 53 ans. Dans le but de contrer une inflation qui a atteint ses plus hauts niveaux en 40 ans, la Fed a procédé mercredi dernier à son huitième relèvement des taux d'intérêt depuis mars 2022 Ces mesures visent à faire ralentir le marché de l'emploi et la croissance afin de limiter l'appréciation des prix.

Jerome Powell a dit s’attendre à un recul « important » de l'inflation en 2023. Pour lui, la  que la hausse des prix pourrait s'approcher de l'objectif de 2% à partir de 2024. A en croire l'indice PCE, l'indicateur préféré de la Réserve fédérale, l’inflation de base, soit hors énergie et alimentaire, a atteint 4,4% sur un an en décembre aux Etats-Unis. Selon TradeStation, Jerome Powell s'est abstenu de revenir sur son commentaire concernant la désinflation.

Wall Street a terminé en hausse mardi. L'indice Dow Jones (DJIA) a finalement gagné 0,4%, après avoir ouvert dans le rouge et fortement fluctué pendant l'intervention de Jerome Powell. Le Nasdaq Composite a pris 1,9%, et l’indice élargi S&P 500 a avancé de 0,8%.

Les principaux indices asiatiques se replient mercredi. Tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 0,1% en fin de séance, l’indice Nikkei a terminé en baisse de 0,3% à Tokyo et l’indice Shanghai Composite reculait de 0,4%.

Ce matin, les rendements des emprunts du Trésor américain s’inscrivent en baisse. Le mardi, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell a tenu des propos qui n’ont pas été restrictifs que le redoutaient les investisseurs. Selon FHN Financial, « la principale conclusion à retenir de l'intervention de Jay Powell devant l'Economic Club de Washington, c'est que les bons chiffres du rapport sur l'emploi de vendredi confirment le message envoyé [la semaine dernière] par la Fed. Ce message, a souligné Powell, c'est qu'il reste encore beaucoup de travail à faire ». A l’en croire, « l’intervention du président de la Fed laisse attendre une nouvelle hausse de taux d'un quart de point de pourcentage en mars, suivie d'autres par la suite ». Pour lui, ces propos seront évidemment « modifiés si l'économie évolue d'une façon différente de celle actuellement anticipée par la Fed ».

Soutenu par une légère prédominance de l'appétit pour le risque, l’euro progresse légèrement face au dollar ce mercredi. Selon Mizuho Bank, les investisseurs semblent ignorer l'allusion de Jerome Powell à de "nouvelles hausses des taux" pour se concentrer sur ses propos sur le "processus désinflationniste".  Les marchés des changes et d'autres marchés sont soumis à de multiples courants contradictoires après le discours de Jerome Powell selon Silicon Valley Bank.

Soutenus par les hausses de prix inattendues décidées par Aramco, les contrats à terme sur le pétrole brut progressent légèrement ce mercredi. Alors que le marché tablait plutôt sur une baisse, selon ANZ Research, le producteur saoudien a relevé la plupart des prix de son produit phare, le brut arabe léger. Aramco s’attend de son côté à un renforcement de la demande, notamment en Chine à cause de la réouverture du pays après des années de restrictions sanitaires.

Pour ActivTrades, « les prix du baril trouve un support car la réouverture de l'économie chinoise, après la levée de la politique zéro-Covid menée par Pékin, devrait entraîner une hausse significative de la demande pour le brut cette année ». Pour lui, « le séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie a conduit à la fermeture d'un terminal d'exportation majeur qui traite habituellement 1 million de barils par jour, ce qui exacerbe les pressions du côté de l'offre et contribue à faire monter les prix du brut ».

Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 16 cents, à 77,30 dollars le baril, tandis que celui d’avril sur le Brent de mer du Nord gagnait 3 cents, à 83,72 dollars le baril.