Après une Fed restrictive et avant la BCE et la BOE, les Bourses européennes sont attendues dans le rouge. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.975,26 points (-0,29%), le CAC 40 à 6.730,79 points (-0,21%), le DAX 40 à 14.460,20 points (-0,26%), le FTSE 100 à 7.495,93 points (-0,09%), le SMI  à 11.160,69 points (+0,22%), l’AEX à 730,87 points (-0,28%), le BEL 20 à 3.755,58 points (+0,15%), l’IBEX 35 à 8.360,60 points (+0,40%), le DJIA à 33.966,35 points (-0,42%), le Nasdaq  à 11.170,89 points (-0,76%), le S&P 500 à 3.995,32 points (-0,61%), le Nikkei 225 à 28.051,70 points (-0,37%).

Pour ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0648 (-0,32%), l’EUR/JPY à 144,48 (-0,17%) et l’USD/JPY à 135,71 (+0,17%).  

Les chiffres définitifs de l'inflation en France en novembre sont attendus par les investisseurs ainsi que ceux du climat des affaires pour décembre.

Par ailleurs,  l’institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiera à 17h00, sa dernière note de conjoncture. Groupe ADP présente son trafic de novembre pour ce qui concerne les entreprises.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse ce jour. La Réserve fédérale (Fed) a signalé que ses taux devraient être relevés davantage que prévu pour freiner l'inflation et les investisseurs attendant les annonces de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d'Angleterre.
 

Le contrat sur le FTSE 100 fléchissait de 13 points, ou 0,2%, tandis que celui sur le DAX 40 abandonnait 58 points, ou 0,4%. A en croire les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 26 points, soit 0,4% vers 7h30.

La banque centrale américaine a ralenti le rythme de son resserrement monétaire après les mesures exceptionnelles prises depuis l'été pour lutter contre une inflation galopante.  Elle a ainsi relevé ses taux directeurs de 50 points de base mercredi, comme anticipé par les investisseurs.

Selon les nouvelles projections présentées mercredi par la banque centrale, qui table par ailleurs sur une inflation moins élevée en 2023, des hausses de taux supplémentaires restent au programme pour l'année prochaine mais à un rythme plus modéré. Avant de redescendre à 4,1% fin 2024, les responsables de la Fed s'attendent maintenant à ce que le taux des fonds fédéraux atteigne 5,1% fin 2023. Leurs précédentes projections, communiquées en septembre, s'établissaient à 4,6% et 3,9%, respectivement.
  

Les membres de l'institution tablent sur une inflation de 3,1% en moyenne aux Etats-Unis l'année prochaine, comparativement à une estimation de 5,6% pour l'ensemble de 2022. Par rapport à la prévision de 3,1% communiquée en septembre, les prix devraient progresser de 3,5% l'année prochaine hors de l’alimentation et énergie, un chiffre revu en hausse. Les dernières statistiques publiées outre-Atlantique laissent penser que l'inflation a déjà amorcé son reflux, avec un indice des prix à la consommation en hausse de 7,1% sur un an en novembre, contre 7,7% en octobre et 8,2% en septembre.

Wall Street a terminé en baisse mercredi. La Fed de son côté a douché tout espoir d'un assouplissement de la politique monétaire en 2023. Le Nasdaq Composite a perdu 0,8%, le S&P 500 a cédé 0,6%  et l’indice Dow Jones (DJIA) a reculé de 0,4%.   
  

Les principaux indices asiatiques perdent du terrain mercredi. L'indice Hang Seng abandonnait 1,2% en fin de séance à Hong Kong et le Nikkei a clôturé en baisse de 0,4%. Parallèlement, le Shanghai Composite cédait 0,2%.

La banque centrale chinoise a laissé ses taux de référence inchangés aujourd’hui. Lors de ses dernières injections de liquidités, la Banque populaire de Chine (PBOC) a maintenu le taux de sa facilité de prêt à moyen terme (MLF) à un an à 2,75% et celui des opérations de "reverse repo" à sept jours à 2%, selon un communiqué publié sur son site Internet.
  

Après les annonces de la Fed, les rendements des obligations du Trésor américain ont enregistré mercredi leur quatrième séance de hausse en cinq séances. Pour Cindy Beaulieu, présidente du comité de politique d'investissement de Conning, les intervenants du marché qui pensaient que la Fed se rapprochait de la fin de son cycle de resserrement monétaire réalisent qu'elle « n'a pas encore tout à fait terminé ». Alors qu'ils s'attendaient de plus en plus à ce que la banque centrale non seulement cesse bientôt de relever ses taux, mais commence également à assouplir sa politique l'année prochaine, explique-t-il, les marchés ont « perdu une partie de l'euphorie qui s'était installée ces dernières semaines ».

En raison d'un regain d'aversion au risque après les annonces de la Fed, le dollar s'apprécie jeudi, notamment face à l'euro. « Le communiqué et les projections de la Fed sont restrictifs, puisque le taux des fonds fédéraux est désormais attendu à 5,1%, soit un demi-point de pourcentage au-dessus des projections de septembre » selon Oanda. Pour le courtier, « la Fed n'a pas salué la tendance à un ralentissement de l'inflation qui commence à faire surface et s'est concentrée sur la vigueur des créations d'emplois et le niveau élevé de l'inflation ». A l’en croire, tout espoir d'un atterrissage en douceur s'est évanoui, la Fed semblant déterminée à relever davantage encore ses taux ».
 

Affectés par les décisions de la Réserve fédérale et leur effet sur le dollar, les contrats à terme sur le pétrole brut reculent jeudi.