En l'absence des investisseurs américains, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.274,92 points (-0,52%), le CAC 40 à 7.347,72 points (-0,25%), le DAX 40 à 15.482,00 points (-0,33%), le FTSE 100 à 8.004,36 points (-0,10%), le SMI à 11.256,29 points (+0,55%), l’AEX à 765,04 points (-0,86%), le BEL 20 à 3.919,02 points (+0,08%), l’IBEX 35 à 9.333,00 points (+0,06%), le DJIA à 33.826,69 points (+0,39%), le Nasdaq à 11.787,27 points (-0,58%), le S&P 500  à 4.079,09 points (–0,28%) et le Nikkei 225 à 27.531,94 points (+0,07%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0692 (-0,04%), l’EUR/JPY à 143,29 (-0,10%) et l’USD/JPY à 134,02 (-0,06%).

Ce lundi, l’équipementier automobile Forvia et la société foncière Icade publient leurs résultats annuels. Par ailleurs, Faurecia, société du groupe Forvia annoncé dimanche avoir reçu une offre ferme et engageante de son concurrent indien Motherson pour acquérir sa division SAS Cockpit Modules (SAS), sur la base d'une valeur d'entreprise de 540 millions d'euros. L'entreprise SAS est créée en 1996 et basée en Allemagne. Elle compte plus de 5.000 employés répartis sur plus de 24 sites en Europe, en Asie et en Amérique et fournit des services d'assemblage et de logistique pour l'industrie automobile. Son chiffre d'affaires a atteint 896 millions d'euros en 2022.

Ce lundi, à l’ouverture, les marchés actions européens devraient tenter un rebond, en en l'absence des investisseurs américains pour un jour férié aux Etats-Unis. Cependant, malgré que l'attention reste centrée sur les banques centrales et que les tensions géopolitiques restent vives, les gains pourraient être de courte durée

Les données du courtier IG mentionnent que le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 32 points, soit 0,4% vers 7h30. Le contrat sur le FTSE 100 progressait de 30 points, ou 0,4% et celui sur le DAX 40 prenait 65 points, soit 0,4% aussi.

Alors que Moscou peine à gagner du terrain en Ukraine malgré le déploiement de la quasi-totalité de ses forces terrestres dans le pays, les responsables américains ont mis la Chine en garde contre la fourniture d'armes et de munitions à la Russie. Pour les responsables, des inquiétudes concernant la fourniture par la Chine d'armes à la Russie sont apparues pour la première fois lors de réunions à la fin de l'année dernière et au début de cette année. A les en croire lors de vidéoconférences et de réunions en personne avec leurs homologues chinois, la Chine « s’approchait d’une ligne rouge » en aidant la Russie dans sa guerre.

Alors qu'est attendue une nouvelle série d'indicateurs économiques majeurs des deux côtés de l'Atlantique, ainsi que les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed) américaine, l’évolution de la politique monétaire restera au cœur des préoccupations des marchés cette semaine. Pour Barings, la Fed n'abaissera probablement pas ses taux avant d'avoir « éliminé définitivement l'inflation ». A l’en croire, « l’avant-dernière dernière chose que la Fed souhaite faire est de provoquer une profonde récession ». Mais, selon lui, « la dernière chose qu'elle veut faire est de réduire les taux et de voir l'inflation repartir de plus belle ».

Wall Street a fini majoritairement en baisse vendredi, mais l'indice Dow Jones s'est distingué grâce à la progression des valeurs pharmaceutiques. L'indice Dow Jones (DJIA) s'est adjugé 0,3%, entraîné par Merck, Amgen et Johnson & Johnson. En revanche, le Nasdaq Composite a abandonné 0,6%, tandis que l’indice élargi S&P 500 s'est en revanche replié de 0,3%. Le DJIA a pour sa part essuyé une perte hebdomadaire de 0,1% après un bon début de semaine à Wall Street et le S&P 500 a reculé de 0,3%. Cette semaine, le Nasdaq s'est adjugé 0,6%. Les principaux indices asiatiques évoluent dans le vert lundi. En fin de séance, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 1,1%, tandis que l’indice Nikkei a clôturé en hausse de 0,1%.

Dans la nuit de dimanche à lundi, la Banque populaire de Chine (PBOC) a laissé ses taux directeurs inchangés.

Alors que les investisseurs se demandaient si la Réserve fédérale pourrait relever ses taux directeurs de 50 points de base en mars, les rendements des obligations du Trésor américain, à l'exception de ceux à court terme, ont peu évolué vendredi. Après la publication d'indicateurs économiques robustes et les propos restrictifs des présidents des Fed de Cleveland et Saint-Louis, Loretta Mester et James Bullard la semaine dernière, les investisseurs ont commencé à intégrer cette possibilité.

Cependant, leur homologue de la Fed de Richmond, Tom Barkin, a indiqué vendredi qu'il se contenterait de hausses de 25 points de base des taux à l'avenir. De leur côté, Bank of America et Goldman Sachs intègrent dans leur scénario central une hausse de 25 points de base des taux de la Réserve fédérale (Fed) en juin. A en croire BofA, la résurgence des tensions inflationnistes et le dynamisme du marché de l’emploi laissent penser que la banque centrale poursuivra sa politique de resserrement monétaire pour stabiliser les prix.

Pour les économistes de la banque, « des hausses semblent très probables en mars et en mai, et la Fed pourrait poursuivre dans cette voie si l'inflation, les créations d'emplois et la consommation refusent de ralentir ». Ils ne tablent pas sur une baisse des taux américains avant mars 2024. Les marchés des obligations sont fermés lundi aux Eats-Unis.

Aujourd’hui, le dollar évolue peu face aux autres devises à savoir l’euro. Selon RBC Capital Markets, les échanges devraient être peu nourris sur le marché des changes, la journée étant fériée aux Etats-Unis. Les cambistes attendront ensuite les minutes de la dernière réunion de la Fed, prévues mercredi.
 

Les contrats à terme sur le pétrole brut enregistre une progression ce matin grâce à un probable rebond technique. Toutefois, les gains risquent d’être limités. Selon ANZ Research, le contexte économique mondial pèse sur la tendance sur le marché du brut. Pour lui, l’inflation reste trop élevée. A en croire l'intermédiaire financier, l’annonce récente par le gouvernement américain de son intention de vendre 26 millions de barils de pétrole provenant de sa réserve stratégique a également contreblancé les anticipations d'une reprise de la demande en Chine. Pour sa part, Oanda estime que « le pétrole subit des pressions vendeuses constantes et le véritable test sera de voir si les prix peuvent passer sous le niveau de 72 dollars le baril ».

Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 55 cents, à 76,89 dollars le baril et le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord gagnait 60 cents, à 83,62 dollars le baril vers 7h20.