En attendant les indices PMI, les marchés d'actions européens devraient peu évoluer. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.271,18 points (-0,09%), le CAC 40 à 7.335,61 points (-0,16%), le DAX 40 à 15.477,55 points (-0,03%), le FTSE 100 à 8.014,31 points (+0,12%), le SMI à 11.266,68 points (+0,09%), l’AEX à 762,63 points (-0,32%), le BEL 20 à 3.927,08 points (+0,21%), l’IBEX 35 à 9.281,30 points (-0,55%), le DJIA à 33.826,69 points (+0,39%) (clôture du 17 février), le Nasdaq à 11.787,27 points (-0,58%) (clôture du 17 février), le S&P 500 à 4.079,09 points (-0,28%) (clôture du 17 février), et le Nikkei 225 à 27.473,10 points (-0,21%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0669 (-0,17%), l’EUR/JPY à 143,40 (-0,01%), l’USD/JPY à 134,40 (+0,10%).  

Pour le mois de février, les investisseurs sont attentifs aux chiffres des indices PMI du secteur manufacturier et des services. Ce mardi, les entreprises telles que Engie, Capgemini, Worldline, Edenred, Korian et Covivio publient leurs résultats annuels. S&P Global Ratings a relevé la perspective de la note de crédit de long terme "BB+" attribuée au constructeur automobile Renault de "négative" à "stable" lundi soir. L'agence de notation financière a annoncé dans un communiqué que « pour la deuxième année consécutive, Renault a affiché une solide performance opérationnelle sur un marché pénalisé par les pénuries d'approvisionnement ». S&P a précisé que les mesures prises par le groupe pour réduire ses coûts et gérer de manière proactive ses prix et sa gamme de modèles devraient lui permettre de maintenir cette performance en 2023.

A l’ouverture, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer. Les inquiétudes des investisseurs au sujet de la trajectoire des taux d'intérêt et de l'économie mondiale persistent.
 

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 8 points, soit 0,1%, à 7h25. Le contrat sur le FTSE 100 abandonnait 10 points, ou 0,1% et celui sur le DAX 40 cédait 8 points également, soit 0,05%.

Les investisseurs sont attentifs ce jour à la publication des indices PMI du secteur manufacturier et des services en zone euro et aux Etats-Unis, ainsi qu'à l'indicateur avancé ZEW en Allemagne. Une nouvelle série de résultats d'entreprises en Europe et aux Etats-Unis seront scrutés en quête d'indices sur l'évolution de la consommation. Il s’agit des résultats des spécialistes américains de la grande distribution Walmart et Home Depot.

La banque britannique HSBC a annoncé mardi une forte amélioration de son bénéfice net au quatrième trimestre, soutenue par la hausse des taux d'intérêt. Au cours des trois derniers mois de 2022, HSBC a dégagé un bénéfice net de 4,6 milliards de dollars, en hausse de 158% sur un an. Selon un consensus fourni par la banque, les analystes anticipaient un bénéfice net de 3,4 milliards de dollars. Les résultats de HSBC ont profité des hausses de taux mises en œuvre par les banques centrales l'année dernière pour combattre l'inflation.

Aujourd’hui, les investisseurs craignent que ce cycle de resserrement monétaire ne soit pas terminé et que les banques centrales, notamment la Réserve fédérale (Fed) américaine et la Banque centrale européenne (BCE), poursuivent leurs hausses de taux pour contrer une inflation toujours élevée.

Les principales Bourses asiatiques reculent ce mardi. En fin de séance, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 1,6%. L'indice Nikkei a clôturé en baisse de 0,2% à Tokyo. Le Shanghai Composite cédait 0,1%. Après un week-end prolongé aux Etats-Unis, Wall Street de son côté rouvrira ses portes ce mardi.
 

Alors que les marchés américains sont restés fermés lundi, les rendements des obligations Trésor américain affichent une performance mitigée ce matin. Les analystes d'ING estiment que les gilts britanniques et les emprunts du Trésor américain sont préférés aux Bunds allemands car les rendements des Bunds évoluent actuellement à leur juste valeur. Les rendements des Bunds, à environ 2,5%, sont « selon nous proches de leur juste valeur, et nous privilégierions donc plutôt l'achat de gilts ou d'obligations du Trésor américain », annoncent les analystes.

Ce matin, le dollar s'apprécie face à l'euro. Il est soutenu par les inquiétudes entourant les perspectives des taux d’intérêt. Selon Rabobank, le sentiment à l’égard du dollar s’est amélioré en février après la publication d'indicateurs économiques favorables aux Etats-Unis et cette tendance devrait se poursuivre. Pour la banque, la parution de statistiques robustes sur le marché du travail, l'inflation et les ventes au détail aux Etats-Unis ce mois-ci ont rendu les avertissements de la Fed concernant le maintien de taux d'intérêt élevés pendant une période prolongée difficiles à ignorer.

 « Comme nous nous attendons à ce que le comité de politique monétaire de la Fed porte le haut de la fourchette cible du taux des fonds fédéraux à 5,5%, nous pensons que le dollar devrait rester soutenu jusqu'au milieu de l'année » a annoncé la banque. Elle s’attend à ce que l'euro recule à 1,06 dollar d'ici trois mois et estime que la monnaie unique pourrait même tomber à 1,03 dollar.

Les contrats à terme sur le pétrole brut s’inscrivent dans le rouge. Les opérateurs sont préoccupés par les tensions géopolitiques tout en espérant une reprise de la demande en Chine. Selon les analystes de la banque ANZ, « le contexte géopolitique renforce l’incertitude ». Pour eux, les le premier ministre israélien accuse l'Iran d'être responsable d'une attaque contre un pétrolier dans le golfe Persique. A les en croire, « les Etats-Unis prévoient également de nouvelles mesures de contrôle des exportations et une nouvelle série de sanctions contre la Russie, visant les secteurs de la défense et de l'énergie ».  

Les relations entre Washington et Pékin sont particulièrement tendues depuis que les Etats-Unis ont abattu un ballon chinois au-dessus de leur territoire au début du mois. Le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord perdait 1,04 dollar, soit 1,2%, à 83,03 dollars le baril à 7h15, tandis que le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 7 cents, ou 0,1%, à 76,48 dollars le baril.