Après le repli de Wall Street, les marchés d'actions sont attendus en baisse en Europe. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.297,24 points (+0,40%), le CAC 40 à 7.366,16 points (+0,89%), le DAX 40            à 15.533,64 points (+0,18%), le FTSE 100 à 8.012,53 points (+0,18%), le SMI à 11.194,91 points (-0,69%), l’AEX à 771,69 points (+0,25%), le BEL 20 à 3.915,89 points (-0,07%), l’IBEX 35 à 9.327,30 points (+0,35%), le DJIA à 33.696,85 points (-1,26%), le Nasdaq à 11.855,83 points (-1,78%), le S&P 500 à 4.090,41 points (-1,38%), et le Nikkei 225 à 27.513,13 points (-0,66%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0638 (-0,32%), l’EUR/JPY à 143,30 (+0,25%), et l’USD/JPY à 134,71 (+0,57%).

Après avoir connu un "déstockage significatif" de ses clients au quatrième trimestre, le producteur de minéraux industriels Imerys a publié jeudi soir des résultats inférieurs aux attentes des analystes au titre de l'année 2022. Après avoir atteint ses objectifs en 2022, le gestionnaire de centres d'appels Teleperformance a annoncé tabler sur la "poursuite d'une croissance organique élevée" et une nouvelle progression de sa marge en 2023. De son côté, après avoir vu son "net bookings", l'équivalent du chiffre d'affaires, reculer au troisième trimestre, l’éditeur de jeux vidéo Ubisoft a de son côté confirmé ses objectifs financiers pour l'exercice qui s'achèvera à la fin du mois de mars.

Alors que s'estompe l'espoir que les banques centrales puissent bientôt réduire leurs taux d'intérêt, les marchés d'actions européens semblent partis pour s'inscrire en baisse à l'ouverture vendredi.

Les données du courtier IG mentionnent que vers7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 50,9 points, soit 0,7%. Tandis que le contrat sur le DAX 40 cédait 108,5 points, soit 0,7%, celui sur le FTSE 100 abandonnait 21,8 points, ou 0,3%.

Après l'annonce d'une augmentation plus importante que prévu des prix de gros aux Etats-Unis, qui a ravivé les craintes de durcissement de la politique monétaire, la Bourse de New York a terminé en net repli jeudi. En ce qui concerne la nécessité de poursuivre la lutte contre l'inflation, le marché a également réagi à de nouvelles déclarations de banquiers centraux américains. Hier, les présidents de la Réserve fédérale (Fed) de Cleveland et de Saint Louis, Loretta Mester et James Bullard, ont déclaré qu'ils auraient préféré une hausse de taux plus soutenue, de 50 points de base au lieu de 25, au début du mois. Pour Barings, « il est certainement possible que l'inflation reste bloquée au-dessus de 4% à la fin de l'année ». 

Les principaux indices asiatiques perdent du terrain vendredi. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,9%, l’indice Nikkei a clôturé en repli de 0,7% à Tokyo et le Shanghai Composite reculait de 0,5% en fin de séance.

Après que l'indice des prix à la production a augmenté plus que prévu le mois dernier aux Etats-Unis, les rendements des bons du Trésor ont globalement progressé jeudi. Oanda indique que « les données sur les prix à la production et le discours restrictif de la Fed ont contribué à propulser le rendement des bons du Trésor à 10 ans à son niveau le plus élevé de l'année ». La présidente de la Fed de Cleveland, Loretta Mester, a contribué selon Oanda à faire grimper les rendements après avoir déclaré que la poursuite des hausses de taux de 50 points de base lui semblait justifiée lors de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed et que rien n'obligeait la banque centrale américaine à se contenter de relèvements de 25 points de base. Le taux du titre du Trésor américain à 2 ans montait de 2 points de base, à 4,685%, et celui du titre à 10 ans gagnait 3 points de base, à 3,891% vers 7h30.

A l'instar du billet vert, l’euro recule vendredi matin face au dollar mais s’apprécie par rapport au yen, le dollar profitant de la perspective d’un nouveau durcissement de la politique monétaire de la Fed. La progression du billet vert à la suite de la parution de bons indicateurs économiques aux Etats-Unis ne durera pas selon HSBC Global Research. Pour l'intermédiaire financier, si ces données ont entraîné une révision en hausse des anticipations concernant les taux d'intérêt de la Fed, elles apaisent également les inquiétudes au sujet d'un ralentissement de la croissance mondiale, ce qui est favorable à l'appétit pour le risque.

Les contrats à terme sur le pétrole se replient. Pour CMC Markets, l’appétit pour le risque diminue après la clôture en recul de Wall Street cette nuit. A en croire Sevens Report, les cours de brut évoluent entre un support un peu au-dessus de 70 dollars et une résistance un peu supérieure à 80 dollars, alors que le marché reste soutenu par la baisse de 500.000 barils par jour de la production de la Russie à partir de mars et par la perspective d'une hausse de la demande de la Chine.
 

Tandis que le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord perdait 97 cents, à 84,17 dollars le baril vers 7h20, le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 1,01 dollar, à 77,48 dollars le baril.