A l'ouverture ce lundi 27 février 2023, les marchés d'actions européens devraient hésiter. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.178,82 points (-1,86%), le CAC 40 à 7.187,27 points (-1,78%), le DAX 40 à 15.209,74 points (-1,72%) ; le FTSE 100 à 7.878,66 points (-0,37%), le SMI à 11.181,77 points (-0,59%), l’AEX à 746,41 points (-1,23%), le BEL 20 à 3.859,50 points (-0,75%), l’IBEX 35 à 9.201,50 points (-0,33%), le DJIA à 32.816,92 points (-1,02%), le Nasdaq à 11.394,94 points (-1,69%), le S&P 500 à 3.970,04 points (-1,05%), et le Nikkei 225 à 27.423,96 points (-0,11%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0542 (-0,05%), l’EUR/JPY à 143,73 (-0,13%) et l’USD/JPY à 136,35 (-0,08%).

Les résultats annuels de l’opérateur satellitaire SES sont publiés ce lundi.  

Après leur fort repli de vendredi, les marchés d’actions européens devraient ouvrir près de l’équilibre lundi. Les indicateurs économiques américains ont ravivé les inquiétudes concernant la politique monétaire restrictive de la Réserve fédérale (Fed).

Le contrat sur le DAX 40 cédait 12 points, soit 0,1%, et celui sur le CAC 40 gagnait 2,1 points, à 7h40 selon les données du courtier IG. Le contrat sur le FTSE 100 progressait de 20,8 points, ou 0,3%.

Tandis que les taux ont bondi sur le marché obligataire américain après l'annonce d'une accélération de l'inflation aux Etats-Unis en janvier, la Bourse de New York a terminé en forte baisse vendredi et bouclé sa plus mauvaise semaine depuis le début de l'année. Le S&P 500 a perdu 2,9%, l’indice Dow Jones a lâché 3,2% sur la semaine et le Nasdaq Composite a cédé 3,7%. L'enthousiasme des investisseurs diminue alors que l'inflation se révèle plus persistante que prévu aux Etats-Unis, où l'économie résiste bien. Ce qui permet à la Fed de poursuivre un resserrement monétaire musclé afin d’atténuer les tensions sur les prix.

L'indice Nikkei a clôturé en recul de 0,1%, à Tokyo. En fin de séance, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 0,7%, tandis que l'indice Shanghai Composite abandonnait 0,3%.

Ce matin, les rendements des emprunts du Trésor américain évoluent de façon contrastée après la publication de données plus élevées que prévu sur les ventes de logements et l'inflation aux Etats-Unis vendredi. Ce qui qui laisse présager une poursuite de la politique monétaire restrictive menée par la Fed.

Selon Ben Emons, gérant de portefeuille et responsable de l'obligataire chez NewEdge Wealth LLC, « la fin de la déflation des produits de base constitue un signe fort que la réouverture de la Chine commence à se répercuter sur les prix à la production et à la consommation. Le second chapitre de l'inflation liée à la pandémie s'est ouvert, et cela rend la gestion de la désinflation encore plus difficile ». Le taux du titre du Trésor américain à 10 ans cédait 1 point de base, à 3,939% et celui du titre à 2 ans gagnait 3 points de base, à 4,836%.

L’euro cède un peu de terrain face au dollar et au yen. Le billet vert s’inscrit en léger repli par rapport à la devise japonaise. UniCredit Research a indiqué que l’euro pourrait continuer de reculer en cas de ralentissement de l'inflation dans la zone euro en février, et se rapprocher du seuil de 1,05 dollar. La banque ajoute qu’elles s’ « attendent à ce que le taux d'inflation global retombe à 8% sur un an en février, et à ce que l'inflation de base ralentisse à 5,2% sur un an, en données préliminaires ». Le taux d’inflation global s'était établi à 8,6% et le taux de base à 5,3%. Les statistiques sur l'inflation dans la zone euro paraîtront le 2 mars.

Dans un contexte d'incertitudes concernant la possibilité pour l'Opep de maintenir ses quotas de production, les contrats à terme sur le pétrole brut s'inscrivent en baisse lundi en Asie. Les analystes de Goldman Sachs pensent que « l'envolée de la demande en Chine ainsi qu'une offre hors Opep relativement stable entraînera un déficit sur le marché à partir de juin, et contraindra l'Opep à faire marche arrière lors de sa réunion de juin sur ses baisses de production ». Pour les dirigeants de l’Opep, les baisses de production décidées en octobre seraient poursuivies pendant le reste de l'année 2023. Selon eux, l’Organisation s’était toujours montrée prudente vis-à-vis de l'augmentation de la demande en provenance de Chine.

Pour sa part, Commerzbank indique que deux entreprises russes ont annoncé qu'elles prévoyaient de réduire leurs exportations en mars, sans doute en raison, au moins en partie, des prix bas. Pour la banque, « si les signes que cela risque de se produire se multiplient, et si l'évaluation par l'Agence internationale de l'énergie d'une baisse de la production russe se révèle exacte, les prix devraient remonter ». Le contrat d’avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 40 cents, à 75,93 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord cédait 49 cents, à 82,67 dollars le baril vers 7h20.