Après le redressement de Wall Street,  les marchés d'actions européens sont attendus en hausse.  L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.667,46 points (+0,41%), le CAC 40 à 6.386,76 points (+0,39%), le DAX 40 à 13.220,06 points (+0,20%), le FTSE 100 à 7.471,51 points (-0,22%), le SMI à 11.012,87 points (+0,73%), l’AEX à 713,81 points (+0,41%), le BEL 20 à 3.732,37 points (+0,78%), l’IBEX 35 à 8.199,40 points (-0,33%), le DJIA à 32.969,23 points (+0,18%), le Nasdaq à 12.431,53 points (+0,41%), le S&P 500 à 4.140,77 points (+0,29%) et le Nikkei 225 à 28.532,18 points (+0,77%). 
Concernant les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York l’EUR/USD est à 1,0005 (+0,36%), l’EUR/JPY à 136,64 (-0,03%) et l’USD/JPY à 136,64 (-0,36%) 

   Le jeudi 24, l'exploitant de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield a annoncé la vente du centre Westfield Santa Anita en Californie, dont il détenait 49%, pour un montant total de 537,5 millions de dollars.
A 8h45 l'indice du climat des affaires pour le mois d'août a apparu du côté macroéconomique.
  
    Pour l’ouverture jeudi 24, les marchés d'actions européens s'orientent à la hausse. Le mercredi, Wall Street a regagné un peu de terrain après trois séances consécutives de baisse. 
A en croire les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 11,5 points, soit 0,2% vers 7h40. Le contrat sur le FTSE 100 avançait de 19,2 points, soit 0,3% de même que celui sur le DAX qui progressait de 35 points, ou 0,3%. 
Pour le deuxième trimestre,  les investisseurs vont examiner jeudi la deuxième estimation du produit intérieur brut de l'Allemagne, les minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne et l'indice IFO du climat des affaires dans le pays pour le mois d'août. 
Le mercredi 24, la Bourse de New York est restée proche de ses points bas des deux dernières semaines tout en regagnant un peu de terrain. Cependant, l'incertitude sur la trajectoire de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) freine l'appétit pour le risque.
Wall Street a réussi à se stabiliser malgré les récents signes de ralentissement de l'économie américaine et l'annonce d'une stagnation des commandes de biens durables en juillet aux Etats-Unis après son mauvais début de semaine. Cet indicateur a toutefois progressé de 1,2% sur un mois hors dépenses militaires. 
Avant le discours que Jerome Powell prononcera vendredi au cours du symposium de Jackson Hole, les marchés boursiers et obligataires évoluent en dents de scie
Brian Price,  le directeur de la gestion des investissements à Commonwealth Financial Network souligne que : « Le marché fait du surplace, il oscille autour de l'équilibre dans l'attente du discours de Powell »
Giorgio Caputo, gérant de portefeuille chez J O Hambro Capital Management pense qu’il y a « toujours les mêmes problèmes à résoudre: pénurie de main-d'oeuvre, pénurie d'énergie et d'autres matières premières, et difficultés inhérentes à un cycle de resserrement monétaire »
En Asie, jeudi,  les marchés d'actions évoluent en ordre dispersé. En fin de séance, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 1,2%,  le Shanghai Composite progressait de 0,4% et l'indice Nikkei gagnait 0,8% à Tokyo. 

    Dans la matinée du jeudi 25,  les rendements des obligations du Trésor américain évoluent peu. Le taux du titre à 2 ans était presque inchangé, à 3,392%. Celui du titre du Trésor américain à 10 ans était de son côté quasi stable, à 3,105%  vers 7h20.   
Les rendements des titres du Trésor à 2, 10 et 30 ans ont atteint leurs plus hauts niveaux depuis deux mois cette nuit.  Ainsi, les investisseurs ont intégré les commentaires du président de la Fed de Minneapolis, Neel Kashkari, favorables à une politique monétaire restrictive.
Steve Englander, de Standard Chartered Bank estime qu’en dépit des dernières remarques restrictives de Neel Kashkari, les anticipations concernant l'inflation à moyen terme ont fortement augmenté ce qui prouve que le marché est devenu "pessimiste" quant à la capacité de la banque centrale à atteindre son objectif d'inflation. 
Nick Tell, directeur général d'Armory Grouppense que  « [Jerome] Powell marchera sur la corde raide vendredi ». Pour lui, « il ne donnera pas d'indications précises sur la hausse des taux en septembre et continuera d'affirmer que les mesures de la Fed dépendront des indicateurs. Par conséquent, je m'attends à une volatilité persistante sur les marchés obligataires et d'actions, car les investisseurs devront se tourner vers d'autres sources pour déterminer l'orientation de la Fed »
  
    Le jeudi 25, au matin, L'euro est remonté un peu au-dessus de la parité face au dollar. Le billet vert recule face à la devise japonaise, mais la monnaie unique est stable par rapport au yen.  
A en croire Yeap Jun Rong, stratégiste à IG,  les marchés s'attendent à un discours au ton restrictif de la part de Jerome Powell à Jackson Hole. Pour lui, certains cambistes pourraient dénouer leurs paris haussiers sur le dollar si le discours de Jerome Powell ne réserve aucune surprise ou si le banquier central fait allusion à de futures baisses des taux. 

      Soutenus par la perspective d'un échec des discussions entre Téhéran et Washington sur le programme nucléaire de l'Iran, les contrats à terme sur le pétrole brut évoluent en terrain positif jeudi. 
Le responsable de la stratégie matières premières chez TD Securities, Bart Melek, explique que l'accord récemment négocié a été rejeté par les Etats-Unis. Cet accord permettrait le retour sur les marchés mondiaux d'environ 1 million de barils par jour de brut iranien d'ici un an selon certaines informations.  
A l’en croire, cette annonce s'ajouter à la divulgation de propos tenus par des responsables de l'Opep+ selon lesquels les pays du groupe sont prêts à réduire leur production. 
Le contrat d'octobre sur le Brent progressait de 61 cents, à 101,83 dollars le baril alors que le contrat même échéance  sur le WTI coté à New York gagnait 46 cents, à 95,35 dollars le baril vers 07h30.