A l’ouverture, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse timide. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.756,06 points (-1,29%), le CAC 40 à 6.528,32 points (-0,97%), le DAX 40 à 13.626,71 points (-2,04%), le FTSE 100 à 7.515,75 points (-0,27%), le SMI à 11.128,19 points (-0,02%), l’AEX à 723,09 points (-0,69%), le BEL 20 à 3.820,65 points (-0,98%), l’IBEX 35 à 8.434,80 points (-0,91%), le DJIA à 33.980,32 points (-0,50%), le Nasdaq à 12.938,12 points (-1,25%), le S&P 500 à 4.274,04 points (-0,72%), le Nikkei 225 à 28.954,51 points (-0,92%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0167 (-0,12%), l’EUR/JPY à 137,32 (-0,12%), l’USD/JPY à 135,07 est resté inchangé. 

Le jeudi, Valneva a annoncé que le département américain de la Défense (DoD) ne veut plus exercer la deuxième option annuelle du contrat pour la fourniture de l'Ixiaro, le vaccin de la société de biotechnologie contre l'encéphalite japonaise. Elle indique dans un communiqué que « Compte tenu de l'impact passé et actuel de la pandémie de Covid-19 sur les opérations du DoD, [ce dernier] considère que ses niveaux d'approvisionnement existants en Ixiaro sont suffisants pour répondre à ses besoins actuels ». De ce fait, l’agenda macroéconomique et celui des entreprises est vide événement vendredi.  

Après la clôture dans le rouge de Wall Street mercredi, les marchés d'actions européens devraient tenter jeudi de progresser à l'ouverture. Dans le secteur de la distribution et sur les dernières indications données par la Fed s’agissant de la future trajectoire des taux d'intérêt, les investisseurs aux Etats-Unis se sont concentrés sur une nouvelle série de publications trimestrielles. On note ainsi vers 7h30 15,8 points soit 0,2% gagné selon les données du courtier IG Markets sur le contrat à terme sur le CAC 40. Un rebond de 21 points, soit 0,2% pour le contrat sur le DAX 40 et une progression de de 16,8 points, soit 0,2% sur le FTSE 100. En effet, le jeudi, les investisseurs examineront les statistiques définitives sur l'inflation dans la zone euro pour ce mois.

Par ailleurs, le mercredi, la Bourse de New York a clôturé en baisse après avoir confirmé sa volonté d'adopter une politique "restrictive" pour vaincre l'inflation par la Réserve fédérale (Fed). Ainsi, le mois dernier,  la Fed décide de poursuivre ses hausses de taux pour ralentir l'économie et prévoit de conserver une politique restrictive. A en croire les minutes de la dernière réunion de la banque centrale, la conservation de la politique restrictive se fera jusqu'au moment où l'inflation sera clairement maîtrisée.  

Le mercredi, un compte rendu a été publié stipulant que les banquiers centraux américains ont conscience à la fois du risque d'une insuffisante augmentation des taux d'intérêt, qui ne permettrait pas de juguler l'inflation, et d'une hausse trop prononcée qui plongerait l'économie en récession.

Le jeudi, au cours de la séance asiatique, on enregistre un recul sur les rendements des emprunts du Trésor américain. Néanmoins, depuis deux mois, après la publication des minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed, les rendements des emprunts à deux ans à atteint un niveau élevé. De même, on note que le taux du titre du Trésor américain à 2 ans perdait 2 points de base, à 3,258% pendant que celui de 10 ans cédait environ 3 points de base, à 2,873% vers 7h20.

Le dollar est stable par rapport à la devise japonaise tandis que l’euro cède un peu de terrain jeudi matin face au dollar et au yen. En effet, après s'être retrouvé sous pression à la suite de la publication des minutes de la Fed, le dollar s'est redressé dans l'ensemble pendant la séance asiatique. Le jeudi, selon Sophia Ng, analyste devises à MUFG Bank, le recul des indices de la Bourse de New York devrait peser sur l'appétit pour le risque en Asie.

Le jeudi matin, on note une petite évolution des contrats à terme sur le pétrole. Le mercredi une progression est aussi notée après du département américain de l'Energie qui mentionne une diminution de 7,1 millions de barils des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine passée. Edward Moya  indique chez Oanda que « Les exportations américaines de brut ont atteint un record alors que l'Europe se démène pour trouver des alternatives au pétrole russe ». Pour lui, « Le pétrole devrait prendre de la hauteur ». Ainsi, le contrat d'octobre sur le Brent montait de 6 cents, à 93,71 dollars le baril alors que York gagnait 3 cents, à 88,14 dollars le baril.