Les publications d’entreprises se poursuivent alors que les Bourses européennes devraient ouvrir en légère baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.527,79 points (+1,47%), le CAC 40 à 6.131,36 points (+1,59%), le DAX 40 à 13.052,96 points (+0,94%), le FTSE 100 à 7.013,48 points (-0,01%), le SMI à 10.595,53 points (+1,70%), l’AEX à 653,54 points (+0,17%), le BEL 20 à 3.495,19 points (+1,35%), l’IBEX 35 à 7.680,50 points (+1,79%), le DJIA à 31.836,74 points (+1,07%), le Nasdaq à 11.199,12 points (+2,25%), le S&P 500 à 3.859,11 points (+1,63%) et le Nikkei 225 à 27.281,70 points (+1,14%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York l’EUR/USD est à 0,9955 (-0,13%), l’EUR/JPY à 147,52 (+0,05%) et l’USD/JPY à 148,20 (+0,18%).

Avec les publications de Carrefour, Thales, Accor, Unibail-Rodamco-Westfield, Atos, bioMérieux, Dassault Systèmes, Nexans, OVHCloud, Sodexo, Bureau Veritas, Soitec, Alten et Nexity, le bal des résultats trimestriels se poursuit ca jour.dans la soirée d’hier, alors qu'il tablait jusqu'à présent sur 1,2 milliard d'euros, Michelin a abaissé sa prévision de cash-flow libre structurel pour 2022 à 0,7 milliard d'euros. Par ailleurs, le groupe a confirmé son objectif d'un résultat opérationnel des secteurs supérieur à 3,2 milliards d'euros à taux de change constants en 2022.

Pour l’année en cours, Vinci a confirmé ses objectifs financiers après avoir enregistré une hausse de son chiffre d’affaires au troisième trimestre.

Luc Rémont, candidat choisi par le président de la République au poste de PDG de l'électricien EDF, sera par ailleurs auditionné par les commissions des Affaires économiques de l'Assemblée nationale et du Sénat, chargées de confirmer sa nomination.

Alors que les investisseurs  analysent une nouvelle salve de résultats d'entreprises, à savoir ceux de Deutsche Bank, Mercedes-Benz Group et Barclays, et attendent aux Etats-Unis les publications de Boeing et Meta plarforms, la maison mère de Facebook, en d’but de séance, les marchés d'actions européens devraient accuser de légers replis aujourd’hui 

Le contrat sur le FTSE 100 fléchissait de 17 points, ou 0,3%, tandis que celui sur le DAX 40 reculait de 11 points, soit 0,1%. De même, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 9,4 points, soit 0,2% à 7h35, à en croire les données du courtier IG Markets.  Après la clôture de Wall Street hier, les marchés réagiront également aux comptes dévoilés par les géants technologiques américains Alphabet et Microsoft.

Lorsque les annonceurs publicitaires avaient fortement diminué leurs budgets au début de la crise sanitaire, la croissance dégagée au troisième trimestre est la plus faible pour le groupe depuis le printemps 2020. La mère de Google a publié de son côté un chiffre d'affaires de 69,1 milliards de dollars au titre du troisième trimestre, en hausse de 6,1% sur un an, soit moins qu'attendu par les analystes.

Après une nouvelle détente des taux d'emprunt sur le marché obligataire, Wall Street a poursuivi hier sa progression. A l’ouverture,  l'indice Dow Jones (DJIA) a freiné par les résultats fraîchement accueillis du conglomérat 3M. Mais ben séance, elle a accéléré pour terminer en hausse de 1,1%. L'indice élargi S&P 500 s'est adjugé 1,6% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a progressé de 2,3%.

En fin de séance à Tokyo, l'indice Nikkei gagne 0,9%, le Hang Seng s'adjuge 1,6% à Hong Kong. Le Shanghai Composite avance de 1%. Les principaux indices progressent ce jour en Asie.

Hier, un recule a été enregistré sur les rendements du Trésor américain. Alors que les investisseurs continuent de réajuster leurs anticipations d'évolution des taux directeurs américains, les titres à dix et 30 ans s'étant ainsi éloignés de leurs plus hauts niveaux depuis respectivement 2008 et 2011. Selon l'outil FedWatch de CME Group, en décembre le marché table de plus en plus sur une hausse de 50 points de base, voire de 25 seulement. Or il est toujours très probable que la Réserve fédérale (Fed) annonce un relèvement de 75 points de base des taux la semaine prochaine. Selon Jim Vogel, président de FHN Financial, les anticipations de taux à 5,25% voire 5,5% ont sérieusement diminué depuis vendredi, tandis que les contrats à terme indiquent que les investisseurs attendent des taux à 5% d'ici au début 2023. 

Ce matin, le dollar s’apprécie face à l'euro. Selon les estimations de CBA, les perspectives économiques moroses des Etats-Unis et du reste du monde devraient permettre à la devise américaine de continuer à se renforcer dans les mois à venir. Pour Karl Schamotta de Corpay, la livre baisse parallèlement face au billet vert ce matin. « Maintenant que [le nouveau Premier ministre britannique] Rishi Sunak est aux commandes, les marchés s'attendent à un certain retour à la normale en matière de politique budgétaire, ce qui atténuera la pression sur les marchés obligataires et permettra à la Banque d'Angleterre de se concentrer sur la lutte contre l'inflation » a-t-il indiqué.

Pénalisés par des perspectives économiques moroses, les contrats à terme sur le pétrole reculent ce jour. The Price Futures Group a estimé que «Les cours du pétrole sont voués à peu évoluer à court terme. Les inquiétudes entourant l'économie mondiale et les taux d'intérêt restent des facteurs d'influence importants", tout comme la vigueur du dollar, qui pèse sur l'or noir. »

L'hiver arrivant, « nous constaterons toutefois une décorrélation entre le pétrole et le dollar car les gens auront besoin de pétrole » a-t-il ajouté. Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 55 cents, à 84,77 dollars le baril, alors que celui de la même échéance sur le Brent de mer du Nord cédait 81 cents, à 92,71 dollars le baril.