Les regards sont déjà tournés vers la Fed, les marchés européens devraient hésiter à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.920,90 points (-0,46%), le CAC 40 à 6.660,59 points (-0,41%), le DAX 40 à 14.261,19 points (-0,57%), le FTSE 100 à 7.489,19 points (-0,43%), le SMI à 11.009,95 points (-0,89%), l’AEX à 718,34 points (-0,74%), le BEL 20 à 3.706,62 points (-0,66%), l’IBEX 35 à 8.290,50 points (-0,50%), le DJIA à 33.597,92 points  (0,00%), le Nasdaq à 10.958,55 points (-0,51%), le S&P 500 à 3.933,92 points (-0,19%), le Nikkei 225 à 27.574,43 points (-0,40%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0501 (-0,06%), l’EUR/JPY à 143,93 (+0,28%) et l’USD/JPY à 137,07 (+0,33%).  

Les chiffres du trafic en novembre sont publiés jeudi par Getlink, ex-Eurotunnel. Somfy pour sa part a publié mercredi soirune note en réponse à l'offre publique d'achat simplifiée (OPAS) déposée par la famille Despature, propriétaire du fabricant d'automatismes pour le bâtiment depuis 1984, pour racheter les minoritaires.
 

Le cabinet Finexsi désigné en tant qu'expert indépendant juge dans ce document le prix proposé de 143 euros par action "équitable d'un point de vue financier pour les actionnaires de Somfy". La note de réponse mentionne aussi un calendrier indicatif de l'opération. L'offre serait ouverte le 22 décembre et close le 12 janvier 2023.

Grâce à l'acquisition de son concurrent Ecore qui a permis de compenser une baisse des volumes de recyclage, le spécialiste du recyclage de métaux industriels Derichebourg a pour sa part publié des résultats en hausse au titre de l'exercice clos fin septembre 2022.

La directrice générale de sa marque Mobilize, quitterait selon le constructeur automobile Renault a annoncé que Clotilde Delbos le groupe le 31 décembre prochain. Renault a ainsi indiqué dans un communiqué que Clotilde Delbos a été directrice financière et directrice générale adjointe du groupe. Fedra Ribeiro, et Patrick Claude, lui succéderont par intérim.

Alors que l'attention des investisseurs se tourne vers l'indice des prix à la production aux Etats-Unis, à paraître vendredi, et la décision du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), attendue la semaine prochaine, les marchés d'actions européens devraient peu évoluer jeudi à l'ouverture.  

Le contrat sur le FTSE 100 cédait 3 points, soit 0,04% et celui sur le DAX 40 grappillait 3,5 points, ou 0,02%. Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 2,8 points, soit 0,04% à 7h40.   

Edward Park, responsable des investissements chez Brooks Macdonald a indiqué que l’incertitude entourant la réaction des banques centrales aux indicateurs économiques récents crée de la volatilité sur les marchés actions. Stuart Katz, responsable des investissements chez Robertson Stephens pense de son côté que « les marchés à risque sont très dépendants et oscillent au gré des indications économiques publiés et des propos des banquiers centraux ».  
 

Les actions devraient progresser dans les semaines à venir selon les estimations de Fundstrat, car les investisseurs commenceront à avoir une meilleure idée du moment où la Fed cessera de resserrer sa politique monétaire.
 

« Nous ne pensons pas que la guerre contre l'inflation en 2022 se terminera par une baisse des taux de la Fed. Elle finira lorsque la Fed et les marchés constateront une progression suffisante sur le front de l'inflation pour supprimer les risques de hausse des taux. Nous pensons que cela pourrait se produire dès le rapport sur les prix à la consommation de novembre. Celui-ci sera publié le 13 décembre », indique l'intermédiaire financier pour sa part.

Wall Street a clôturé majoritairement en baisse mercredi, enchaînant une cinquième séance difficile. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a abandonné 0,5%, l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,2%. L'indice Dow Jones (DJIA) est parvenu de son côté à se maintenir à l'équilibre au terme d'une séance hésitante.  

En Asie, les bourses présentent un tableau contrasté jeudi. L’indice Nikkei a terminé en baisse de 0,4% à Tokyo dans le sillage des marchés américains. En fin de séance, le Shanghai Composite reculait de 0,1%.

L'indice Hang Seng s'adjugeait en revanche 3% à Hong Kong, porté par des informations de presse selon lesquelles le gouvernement de Hong Kong pourrait annoncer dans la journée un assouplissement de certaines mesures d'isolement et de dépistage du Covid-19.
 

Le mercredi 7 décembre 2022, le rendement du bon du Trésor américain à dix ans, le titre de référence du marché obligataire, a atteint mercredi son niveau le plus bas depuis environ trois mois. Les investisseurs craignent que les hausses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale, qui visent à freiner l'inflation, ne déclenchent un ralentissement économique plus marqué que prévu.

L'écart de taux entre les obligations du Trésor à deux ans et à dix ans se situe à -85 points de base, au plus haut depuis 1981. Une inversion aussi nette de la courbe des taux précède généralement une récession. A l'issue de sa réunion du 14 décembre, les marchés évaluent à 74,7% la probabilité que la Fed relève son taux directeur de 50 points de base supplémentaires pour le porter dans une fourchette de 4,25% à 4,50% selon l'outil FedWatch de CME. 

Le caractère durable de la baisse des rendements des obligations du Trésor américain constitue des doutes pour ANZ compte tenu du discours tenu par la Fed. La banque pense que « les marchés veulent clairement passer au prochain cycle et ignorent les facteurs de fin de cycle et le ton restrictif de la Fed ». Une situation qui pourrait provoquer une certaine volatilité sur les marchés avant et après la réunion de la Fed la semaine prochaine.

Après un accès de faiblesse la veille, le dollar s’apprécie ce matin face aux autres devises dont l’euro, reprenant quelques couleurs. Oanda estime que le billet vert ne dispose d’aucun catalyseur évident à ce stade. Il précise que la faiblesse récente de la devise est liée à celle des rendements des emprunts du Trésor américain à mesure que les risques de récession augmentent.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole brut gagnent du terrain. Stephen Innes, associé chez SPI Asset Management indique dans une note que « tiraillés entre la dégradation de la situation liée au Covid-19 en Chine et les anticipations croissantes de réouverture du pays, les marchés pétroliers pourraient évoluer en dents de scie ». Selon lui, l'augmentation du nombre de cas de Covid-19 dans le pays pourrait peser sur les prix, alors que les investisseurs attendent une réouverture progressive de la Chine.    

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 78 cents, à 72,79 dollars le baril alors que celui de février sur le Brent de mer du Nord prenait 57 cents, à 77,74 dollars le baril.