Ce jour, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.802,49 points (-0,23%), le CAC 40 à 6.450,43 points (-0,35%), le DAX 40 à 13.884,66 points (-0,42%), le FTSE 100 à 7.370,62 points (+0,13%), le SMI à 10.659,19 points (-1,06%), l’AEX à 697,25 points (-0,49%), le BEL 20 à 3.671,37 points (0,00%), l’IBEX 35 à 8.185,20 points (+0,59%), le DJIA à 32.849,74 points (+0,28%), le Nasdaq à 10.547,11 points (+0,01%), le S&P 500 à 3.821,62 points (+0,10%) et le Nikkei 225 à 26.387,72 points (-0,68%).

EN  ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0614 (-0,10%), l’EUR/JPY à 140,27 (+0,24%) et l’USD/JPY à 132,17 (+0,35%).

Un avis publié mardi soir par l'Autorité des marchés financiers (AMF) mentionne que le groupe de transport maritime et de logistique CMA CGM a franchi, le 13 décembre, le seuil de 10% du capital et des droits de vote d'Eutelsat et détient 10,43% de l'opérateur de satellites. Il précise que ce franchissement de seuils résulte de l'exercice par CMA CGM de l'option pour le paiement en actions nouvelles Eutelsat du dividende distribué par l'opérateur de satellites au titre de l'exercice clos le 30 juin 2022.

En ce qui concerne l'équipementier automobile Valeo, il a conclu une alliance stratégique avec le chinois Ningbo Swell Industry concernant les prochaines générations de calandres ou panneaux avant, intégrant des systèmes lumineux innovants. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été communiqués.

A l'ouverture mercredi, alors que les investisseurs continuent d'évaluer les implications du changement inattendu de la politique monétaire de la Banque du Japon (BOJ) et les perspectives de l'économie mondiale, les marchés d'actions européens devraient s'inscrire en hausse.

Le contrat sur le DAX 40 gagnait 117 points, ou 0,8%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 33 points, ou 0,4%. Selon les données du courtier IG Markets, à 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 44 points, soit 0,7%.   

Avant la clôture de l'exercice 2022, Joe Saluzzi, associé chez Themis Trading, souligne que les pressions macroéconomiques pèsent sur les actions, mais que le récent mouvement de vente sur les marchés peut également être attribué en partie à des ajustements de positions à des fins fiscales. Il indique ainsi que tant que la Réserve fédérale (Fed) n'aura pas clairement indiqué que ses hausses de taux sont terminées, les marchés seront nerveux. Aussi pense-t-il que « l’économie s'affaiblit. Peu importe ce que dit la Fed, elle ne va pas aller beaucoup plus loin ». 

Pour leurs parts, les stratégistes de Citi ne s'attendent pas non plus à un rallye de fin d'année. Ils expliquent que « les effets saisonniers de fin d'année sont beaucoup plus forts en novembre et décembre lorsque les rendements sont positifs jusqu'en octobre en 2022, ils ne l'ont pas été »

« Nous n'avons pas observé de rebond durable en novembre et jusqu'à présent en décembre, car les effets saisonniers sont beaucoup plus faibles les années où les marchés baissent » ont-ils ajoutés. Ce mercredi, les principaux marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé. Après avoir déjà abandonné 2,5% mardi dans le sillage de la décision de la BOJ, l’indice Nikkei a terminé en baisse de 0,7%. En fin de séance et le Shanghai Composite reculait de 0,2%, l’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong grappillait 0,2%. 

Wall Street a mis fin mardi à quatre séances consécutives de repli aux Etats-Unis. Le Nasdaq Composite est resté stable, alors que l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 0,2% puis l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,1%. Après les doutes émis par son directeur général, Elon Musk, sur son maintien à la tête de Twitter, la séance a été marquée par une baisse de 8% de l'action Tesla.    

Les investisseurs craignent qu'il consacre trop de temps à Twitter au détriment du constructeur de véhicules électriques, depuis le rachat du réseau social par l'homme d'affaires. Elon Musk a finalement indiqué qu'il quitterait la direction générale de Twitter en respectant ainsi les résultats du sondage qu'il a lui-même initié sur le réseau social. Le titre s'est légèrement repris dans les échanges qui ont suivi la clôture de Wall Street. 

Après la décision inattendue de la Banque du Japon de relever le plafond en vigueur pour le taux des obligations d'Etat japonaises à dix ans, qui a provoqué un mouvement de vente sur le marché obligataire, les rendements des emprunts du Trésor américain à dix et 30 ans ont progressé mardi pour la troisième séance consécutive.

Pour Standard Chartered, « la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon (BOJ) ont toutes réservé des surprises restrictives au cours de la semaine passée. Nous qualifierions [les décisions de] la BCE et la BOJ comme des chocs de premier ordre étant donné leur changement de ton radical ». La banque ajoute qu’elle pense qu’aux Etats-Unis, « le taux cible des fonds fédéraux est proche d'un pic, mais cela ne sera pas forcément évident tant que la détérioration du marché de l'emploi ne sera pas plus visible ».

Après avoir pâti la veille de la décision de la Banque du Japon de laisser le rendement des obligations souveraines japonaises à dix ans atteindre 0,5%, l’euro et le dollar reprennent des couleurs face au yen mercredi.

Les investisseurs continueront de s'interroger sur la prochaine initiative de la banque centrale et sur la date à laquelle elle sera adoptée selon OCBC si l'ajustement opéré par la BOJ peut sembler modeste ou justifié pour améliorer l'efficacité du contrôle de la courbe des taux.  

Karl Schamotta, de Corpay pense que la mesure annoncée mardi consiste à « quasiment doubler les taux d'intérêt effectifs dans l'une des devises de financement les plus importantes au monde ». Pour lui, «  de nombreux acteurs du marché la considèrent comme une première étape nécessaire vers un éventuel abandon des taux d'intérêt ultra-bas ». 

Les perspectives du marché restent globalement favorables, tandis que les cours de l’or évoluent peu ce jour. SPI Asset Management indique qu’ « après une période prolongée de liquidation de positions longues, et avec un positionnement bien plus équilibré, le sentiment haussier fait son retour parmi les opérateurs pétroliers, en raison notamment de la levée de la politique zéro-Covid en Chine ».

La société de gestion pour sa part a annoncé que les gains restent toutefois limités par les inquiétudes concernant la propagation du variant Omicron et ses effets à court terme sur l'économie chinoise. Par ailleurs, Oanda souligne que les prix du brut bénéficient d'un support très fort au niveau de 70 dollars le baril, car les Etats-Unis devraient reconstituer leurs réserves stratégiques pendant encore un certain temps.

Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 26 cents, à 76,49 dollars le baril, tandis que celui de la même échéance sur le Brent de mer du Nord prenait 39 cents, à 80,38 dollars le baril.