Après le rebond de Wall Street, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse. L’Eurostoxx s’ouvre à 50 3.789,62 points (+0,34%), le CAC 40 à 6.569,95 points (+0,25%), le DAX 40 à 13.816,61 points (+0,15%), le FTSE à 100 7.509,15 points (+0,11%), le SMI 11.171,54 points (+0,39%), l’AEX à 728,88 points (+0,43%), le BEL à 20 3.866,09 points (+0,57%), l’IBEX à 35 8.427,00 points (+0,32%), le DJIA à 33.912,44 points (+0,45%), le Nasdaq à 13.128,05 points (+0,62%), le S&P 500 à 4.297,14 points (+0,40%), le Nikkei à 225 28.877,74 points (+0,02%) 

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York l’EUR/USD est à 1,0162 (+0,02%), l’EUR/JPY 135,60 (+0,11%), l’USD/JPY 133,44 (+0,09%). 

Les chiffres du trafic dans ses aéroports au mois de juillet ont été publiés par l’ADP mardi. Il n’y aura pas d’indicateur macroéconomique publié mardi en France.  

Dans le cadre du rebond de Wall Street, le mardi, les marchés d'actions européens devraient rester bien orientés à l’ouverture. En effet, vers 7h30 à en croire les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 21,2 points, soit un pourcentage de 0,3. Ainsi, les investisseurs feront un examen pour le mois d'août sur les indicateurs avancé ZEW en Allemagne, qui paraîtra à 11h00  le mardi. De même, le lundi, la Bourse de New York a gagné du terrain après avoir surmonté un renouvellement redouté pour la croissance. 

Dans la région de New York, La dégradation du climat des affaires dans l'industrie avait pesé sur la tendance en début de séance. A ceci s’ajoute, les craintes de ralentissement économique en Chine.

En Asie, le mardi, les rendements des emprunts du Trésor continuent leur régression. On note que le taux de l’emprunt demeure sous le seuil de 2,8% à 10 ans. Le taux du titre à 2 ans a cédé 1point de base à 3,166% tandis que le taux du titre du Trésor américain à 10 ans cédait presque 1 point de base, à 2,781% vers 7h20. La Société Générale explique que : « La partie courte de la courbe des taux aux Etats-Unis intègre une hausse des taux supérieure de 25 points de base à celle anticipée à la fin juillet, mais un taux maximal compris entre 3,5% et 3,75% semble encore assez modéré et une baisse des taux après le premier trimestre 2023 n'interviendra que si la courbe des rendements prédit avec exactitude la prochaine récession ». Pour elle, « [Ce qui peut] inquiéter maintenant, c'est que la solution de facilité, pour la partie courte de la courbe des taux américains, consiste à anticiper des relèvements plus importants, dans la mesure où les dirigeants de la Fed n'ont d'autre choix que d'adopter un ton restrictif dans un contexte de marché de l'emploi extrêmement tendu et d'inflation bien trop élevée ». 

A l’instar du billet vert, le mardi matin, on remarque une stabilité de l’euro face au dollar. Toutefois, l’euro gagne un peu de terrain par rapport au yen. Ainsi, le lundi, le dollar s’est clairement nettement apprécié après la parution d'indicateurs économiques décevants en Chine. A en croire HSBC, la devise américaine devrait garder la faveur des cambistes puisqu’il est trop tôt pour que la Fed prenne un tournant et commence la réduction des taux d'intérêt. Selon la banque, « le dollar est en mesure de conserver l'avantage car les Etats-Unis ont plus de chances de résister au ralentissement économique mondial et les autres banques centrales sont plus susceptibles de décevoir les marchés au cours des mois qui viennent ».

Le lundi, les indicateurs économiques parus en Chine font craindre qu'un ralentissement de l'économie mondiale coïncide avec une baisse de la demande en énergie tandis que les contrats à terme sur le pétrole continu leur repli mardi matin. Le contrat de septembre sur le WTI coté à New a régressé de 51 cents à 88,90 dollars le baril vers 07h 20 alors que le contrat d'octobre sur le Brent cédait 85 cents, à 94,25 dollars le baril. Pour l’analyste Oanda, « les indicateurs chinois n'augurent rien de bon pour la demande de pétrole, surtout pour un pays autant engagé dans une politique 'zéro Covid' ». A l’en croire, « avec l'augmentation des contaminations, la pression sur les cours de l'or noir pourrait s'intensifier ». Aussi, le lundi, il est enregistré environ 3% de perte des contrats à terme pétrole.