DJ BULLETIN DU MATIN: 19 octobre 2022

En prélude à l'annonce des chiffres de l'inflation en zone euro et au Royaume-Uni, les actions poursuivent ce mercredi 19 octobre 2022 leur hausse. Ainsi, l'eurostoxx 50 s'ouvre à 3.463,83 points (+0,64%), le CAC 40 à 6.067,00 points (+0,44%), le DAX 40 à 12.765,61 points (+0,92%), le FTSE 100 à 6.936,74 points (+0,24%), le SMI à 10.498,71 points (+1,64%), l'AEX à 642,48 points (+0,24%), le BEL 20 à 3.484,01 points (+0,87%), l'IBEX 35 à 7.611,30 points (+0,72%), le DJIA à 30.523,80 points (+1,12%), le Nasdaq à 10.772,40 points (+0,90%), le S&P 500 à 3.719,98 points (+1,14%) et le Nikkei 225 à 27.310,31 points +0,57% (cours à 7h25).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l'EUR/USD s'oivre à  0,9839 (-0,21%), l'EUR/JPY à 146,86 (-0,19%) et l'USD/JPY à 149,28 (+0,03%). 

Le mardi soir, Virbac a affiné plusieurs de ses objectif annuels, après avoir accusé un repli de 0,2% à périmètre et taux de change constants de son chiffre d'affaires au troisième trimestre. Pour 2022, le laboratoire vétérinaire table ainsi sur un ratio de "résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d'acquisitions" compris entre 14% et 15% à taux de change constants. Le mois dernier, il avait dit viser un ratio avoisinant 15% à taux de change constants. De son côté, Mercialys a publié des revenus en hausse au troisième trimestre, portés, selon l'exploitant de centres commerciaux, par "un niveau de loyer soutenable pour les commerçants et un mix-marchand axé sur l'accessibilité pour les visiteurs", dans le contexte inflationniste actuel.
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir dans le vert mercredi, tandis que les investisseurs attendent les chiffres de l'inflation en zone euro et au Royaume-Uni. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 36 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 prenait 65 points, soit 0,5%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 28 points, ou 0,4%.
Les économistes anticipent une nouvelle accélération de l'inflation en zone euro comme au Royaume-Uni en septembre. Selon un sondage réalisé par le Wall Street Journal, l'inflation devrait avoir atteint un pic à 10% dans ces deux régions le mois dernier.
L'attention des investisseurs se concentrera également sur les résultats trimestriels des entreprises, le rythme des publications commençant à accélérer. En Europe, les chiffres du géant de l'agroalimentaire Nestlé et du fabricant d'équipements pour l'industrie des semi-conducteurs ASML sont scrutés. Aux Etats-Unis, les résultats du fabricant de biens de grande consommation Procter & Gamble, du groupe technologique IBM et du constructeur de voitures électriques Tesla seront également étudiés de près par les investisseurs. Les comptes publiés ces derniers jours par les entreprises ont été globalement bien accueillis par le marché, permettant à Wall Street d'enchaîner une deuxième séance consécutive de hausse mardi. L'indice Dow Jones (DJIA) s'est adjugé 1,1%, porté par Goldman Sachs après les résultats supérieurs aux attentes de la banque. L'indice élargi S&P 500 a progressé de 1,1% également et le Nasdaq a gagné 0,9%. Ainsi, les investisseurs surveilleront également mercredi le Livre Beige de la Réserve fédérale (Fed), un document préparatoire à la prochaine réunion de politique monétaire de l'institution prévue les 1er et 2 novembre.
Les Bourses asiatiques évoluent en ordre dispersé mercredi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,5%, tandis que le Hang Seng reculait de 1,5% à Hong Kong et que le Shanghai Composite cédait 0,8%.

Les rendements des emprunts du Trésor américain ont peu évolué mardi, même si le taux du bon à dix ans s'est écarté de son plus haut niveau depuis octobre 2008, les investisseurs ayant bien accueilli la volte-face budgétaire du gouvernement britannique.
Les rendements obligataires britanniques ont de leur côté été temporairement soutenus par la Banque d'Angleterre (BOE), qui a démenti avoir décidé de repousser la date de démarrage de son programme de resserrement quantitatif (QT).

L'euro recule face au dollar mercredi matin. La volatilité des deux dernières semaines semble s'être un peu calmée depuis lundi, commente Minh Trang, de Silicon Valley Bank. "Il apparaît aussi que le climat est plus favorable au risque, on voit que le dollar hésite un peu", ajoute le cambiste. Alors qu'il reste encore deux réunions de la Fed en 2022, "on a l'impression qu'une grande partie de l'incertitude a disparu pour cette année et, de ce fait, il semble que le marché pourrait ne guère évoluer au cours des deux prochains mois", souligne-t-il.

Les contrats à terme sur le pétrole s'inscrivent en hausse mercredi matin, regagnant une partie du terrain perdu la veille, malgré des inquiétudes persistantes concernant l'affaiblissement de la demande dans un contexte de ralentissement économique mondial. Par ailleurs, les Etats-Unis vont puiser 15 millions de barils supplémentaires dans leurs réserves stratégiques et envisagent d'autoriser de nouvelles ponctions cet hiver, selon des responsables gouvernementaux. Ces 15 millions de barils font partie des 180 millions de barils dont Washington avait autorisé la vente en mars, afin de faire retomber les cours du brut qui avaient flambé juste après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Le président américain Joe Biden devrait s'adresser à la nation mercredi au sujet des prix de l'essence. A 7h25, le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 34 cents, à 90,37 dollars le baril, tandis que celui de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 73 cents, à 83,55 dollars le baril.