Les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse toutefois, le risque de volatilité se perpétue. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à  3.499,49 points (-0,03%), le CAC 40 à        6.061,59 points (-0,26%), le DAX 40 à 12.803,24 points (+0,49%), le FTSE 100 à 7.236,68 points (-0,62%), le SMI à 10.617,01 points (+0,06%), l’AEX à 665,43 points (+0,09%), le BEL 20 à 3.582,72 points (-0,27%), l’IBEX 35 à 7.993,20 points (+0,11%), le DJIA à 31.019,68 points (+0,64%), le Nasdaq à 11.535,02 points (+0,76%), le S&P 500           3.899,89 points (+0,69%) et le Nikkei 225 à 27.675,09 points (+0,39%).   
 S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0022 (-0,03%), l’EUR/JPY à 143,64 (+0,06%) et l’USD/JPY à 143,34 (+0,09%).  
  
Le mardi 20 septembre, la Catherine MacGregor, Directrice générale d'Engie et son directeur général adjoint en charge des finances, de la RSE et des achats doivent être auditionnés par la mission d'information de l'Assemblée nationale sur les entreprises pétrolières et gazières et celles du secteur du transport maritime qui ont dégagé des profits exceptionnels pendant la crise.
Par ailleurs, dans la soirée du lundi 19, la Française des Jeux (FDJ) a annoncé être entrée en négociations exclusives afin de l'acquisition de ZEturf. C’est un groupe fondé en 2001 et présent dans les paris hippiques en ligne ainsi que les paris sportifs en ligne sous la marque ZEbet

A l'ouverture le mardi 20 septembre, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse. Toutefois, la volatilité pourrait rester élevée sur les marchés mondiaux avant l'annonce de la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine le mercredi.
Le contrat sur le FTSE 100 avançait de 32 points, ou 0,4% tandis que celui sur le DAX 40 prenait 72 points, soit 0,6%. Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 35 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG Markets à 7h30. 
Les Bourses européennes ont clôturé en ordre dispersé le lundi 19, dans des volumes d'échanges faibles en raison d'un jour férié au Royaume-Uni à la fin d'une séance volatile. Dans un contexte de forte nervosité des investisseurs avant la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed),  Wall Street a terminé en hausse. 
18% est l’estimation des chances d'une hausse de 100 points de base, qui ont bondi après l'annonce d'une inflation plus élevée que prévu aux Etats-Unis en août.  A en croire l'outil FedWatch de CME Group, les investisseurs évaluent à 82% la probabilité d'une hausse de 75 points de base du taux des fonds fédéraux. Florian Ielpo, responsable de la macroéconomie chez Lombard Odier Investment Managers indique qu’ils redoutent que la Fed les surprenne avec une nouvelle hausse de grande ampleur. « Nous pourrions très bien nous trouver aux portes de la récession aux Etats-Unis », suggère-t-il.
 La Riksbank avait relevé son taux directeur de 50 points de base, à 0,75% et indiqué prévoir de nouvelles hausses afin d'amener ce taux à un niveau proche de 2% au début 2023 lors de sa dernière réunion de politique monétaire, le 30 juin. 

Le lundi 19, les rendements des emprunts du Trésor américain ont progressé. Il s’agit principalement du taux de l'obligation à deux ans, qui poursuit ainsi leur envolée de la semaine dernière avant la décision de politique monétaire de la Fed. Très sensible à l'évolution de la politique monétaire le rendement du titre à deux ans, se rapproche de 4%. Selon certains investisseurs, ce niveau pourrait donner des sueurs froides aux marchés financiers. Le 16 octobre 2007 fuit la dernière fois que le taux à deux ans a clôturée à plus de 4%. Il atteignait 4,127%, un taux qui s'établit à 3,954% le mardi matin contre 3,927% lundi soir.  
 
 Selon CBA le marché intègre une hausse de 75 points de base (pb), plutôt que de 100 pb, du taux des fonds fédéraux cette semaine tandis que l'euro est stable mardi matin face au dollar. 
Pour la banque australienne, le dollar poursuivra probablement sa hausse dans les mois à venir et les investisseurs continueront de revoir à la baisse leurs anticipations de croissance pour l'économie mondiale. 

Dans la matinée du mardi 20,  les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu. Il est donc enregistré une légère progression du Brent de la mer du Nord qui peut s'expliquer par la faiblesse du dollar.
ANZ indique de son côté que les prix de l'or noir sont également soutenus par la levée des confinements dans les villes chinoises de Chengdu et Dalian, annoncée le lundi dernier. 
Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 3 cents, à 85,33 dollars le baril tandis que celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 8 cents, à 92,08 dollars le baril vers 7h20.