Les actions sont attendues en légère baisse avant les indices PMI du secteur manufacturier en zone euro. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.708,10 points (+1,53%), le CAC 40 à 6.448,50 points (+1,72%), le DAX 40 à 13.484,05 points (+1,52%), le FTSE 100 à 7.423,43 points (+1,06%), le SMI              11.145,91 points (+0,15%), l'AEX à 729,44 points (+0,98%), le BEL 20 à 3.796,84 points (+1,00%), l'IBEX 35 à 8.156,20 points (+0,88%), le DJIA à 32.845,13 points (+0,97%), le Nasdaq à 12.390,69 points (+1,88%), le S&P 500 à 4.130,29 points (+1,42%) et le Nikkei 225 à 27.960,82 points (+0,57%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l'EUR/USD à 1,0226 (-0,01%), l'EUR/JPY à 135,55 (-0,52%) et l'USD/JPY à 133,56 (-0,51%).
Les investisseurs attendent lundi les chiffres définitifs de l'indice PMI du secteur manufacturier pour juillet. Les données préliminaires, publiées par S&P Global le 22 juillet, faisaient état d'une baisse de l'indice à 49,6 contre 51,4 en juin. Le marché réagira également aux immatriculations de voitures neuves en juillet, ressorties en baisse de 7,1% sur un an en juillet. Stellantis a accusé une baisse un peu plus prononcée que celle du marché, avec un recul de 9,9% de ses immatriculations en juillet. Le groupe Renault a enregistré une hausse de 10,8%, grâce notamment à une progression de 14,5% de sa marque éponyme. Par ailleurs, le conglomérat diversifié Bolloré a annoncé vendredi soir des résultats en forte hausse au premier semestre, soutenus notamment par les bonnes performances de ses activités de transport et logistique.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère baisse lundi, alors que les investisseurs attendent d'importants indices d'activité manufacturière en zone euro et aux Etats-Unis. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 14 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 reculait de 26 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 perdait 16 points, soit 0,2% également.
 En zone euro, le marché attend confirmation des chiffres préliminaires de l'indice PMI du secteur manufacturier pour juillet. La première estimation de S&P Global faisait état d'un recul de l'indice à 49,6, son plus bas niveau depuis plus de deux ans, contre 52,1 en juin. Inférieur à 50, l'indice traduit une contraction de l'activité. Aux Etats-Unis, seront publiés dans l'après-midi les indices ISM et PMI du secteur manufacturier. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent un ralentissement de la croissance, avec des indices attendus respectivement à 52,1 et 52,2 en juillet, contre 53 et 52,7 en juin.
La croissance du secteur manufacturier chinois a ralenti en juillet par rapport à juin, pénalisée par une demande relativement modérée. L'indice PMI d'activité manufacturière publié par Caixin a reculé à 50,4 en juillet, contre 51,7 en juin, selon les données publiées par Caixin Media et S&P Global lundi. Supérieur à 50, l'indice indique une expansion de l'activité. L'indice PMI officiel du secteur manufacturier, publié au cours du week-end par le Bureau national des statistiques, a atteint 49 en juillet, signalant ainsi une contraction de l'activité par rapport à juin. L'indice officiel porte davantage sur les grandes entreprises publiques que celui de Caixin.
Après la parution de cet indicateur, les Bourses asiatiques présentent un tableau contrasté. L'indice Shanghai Composite était proche de l'équilibre en fin de séance, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 0,3% et le Nikkei 225 à Tokyo s'adjugeait 0,5%. Vendredi soir, Wall Street a terminé en hausse, soutenue par les valeurs technologiques après les bons résultats d'Apple et d'Amazon. L'indice Dow Jones a progressé de 1%, le S&P 500 a pris 1,4% et le Nasdaq a gagné 1,9%. Le S&P 500 a enregistré une hausse de 4,5% sur l'ensemble de la semaine et de plus de 8% en juillet, ce qui n'était plus arrivé depuis novembre 2020, mois de l'élection du président des Etats-Unis, Joe Biden. Les indices Dow Jones et Nasdaq ont progressé de 6,7% et 12% respectivement en juillet. Les investisseurs espèrent que la Fed adoptera une politique moins restrictive à l'avenir pour ménager l'économie.

Les rendements des emprunts du Trésor américain ont terminé en baisse vendredi pour la dernière séance du mois de juillet, en réaction à la publication de chiffres de l'inflation qui pourraient influer sur le rythme des relèvements de taux d'intérêt de la Réserve fédérale.
  
L'euro évolue peu face au dollar lundi matin, alors que les cambistes anticipent un resserrement moins musclé à l'avenir de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine. Les anticipations d'un ralentissement rapide de l'économie américaine laissent présager un resserrement monétaire moins marqué, estime ainsi SPI Asset Management. Les marchés ont écarté les scénarios les plus agressifs concernant les hausses des taux de la Fed et le récent repli des rendements des obligations du Trésor a entraîné le dénouement de positions longues sur le dollar, ajoute SPI.

Les contrats pétroliers reculent lundi matin, en raison des incertitudes entourant l'issue de la réunion de l'Opep+, qui réunit l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés menés par la Russie, cette semaine. L'Opep+ envisagerait de maintenir sa production de pétrole inchangée pour septembre, malgré l'appel des Etats-Unis à augmenter l'offre, mais une modeste hausse de la production pourrait être examinée, selon Phillip Securities Research. A 7h20, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord cédait 1,07 dollar, à 102,90 dollars le baril, tandis que celui de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 1,37 dollar, à 97,25 dollars le baril.