A l'approche des fêtes de fin d'année, les Bourses européennes pourraient tenter un rebond. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.823,29 points (-1,26%), le CAC 40 à 6.517,97 points (-0,95%), le DAX 40 à 13.914,07 points (-1,30%), le FTSE 100 à 7.469,28 points (-0,37%), le SMI  à 10.774,64 points (-0,65%), l’AEX  à 700,40 points (-1,29%), le BEL 20 à 3.723,15 points (-0,48%), l’IBEX 35 à 8.272,10 points (-0,36%), le DJIA à 33.027,49 points (-1,05%), le Nasdaq  à 10.476,12 points (-2,18%), le S&P 500 à 3.822,39 points (-1,45%) et le Nikkei 225 à 26.235,25 points (-1,03%).  

Sur les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0610 (+0,11%), l’EUR/JPY à 140,79 (+0,37%) et l’USD/JPY à 132,71 (+0,26%).  

Ce vendredi, les investisseurs surveilleront l'action Valneva, alors qu’il e préparent pour le réveillon de Noël. La société de biotechnologies a terminé la soumission de son dossier de demande d'autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis de son candidat vaccin à injection unique contre le chikungunya, VLA1553, pour les personnes âgées de 18 ans et plus selon son annonce. 

Aux Etats-Unis, les investisseurs attendent l'indice PCE, qui mesure les dépenses de consommation des ménages et constitue l'indicateur d'inflation préféré de la Réserve fédérale (Fed), tandis que les marchés d'actions européens pourraient ouvrir en légère hausse vendredi.

Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 22 points, soit 0,3% vers 7h40. Le contrat sur le FTSE 100 progressait de 16 points, ou 0,2% et celui sur le DAX 40 gagnait 65 points, ou 0,5%. A l'approche des fêtes de fin d'année, les échanges pourraient rester volatils, les volumes diminuant. L'ensemble des marchés européens et américains resteront fermés lundi, tandis que la Bourse de Londres fermera de manière anticipée, à 13h30 (heure de Paris). Les investisseurs surveilleront toutefois plusieurs indicateurs aux Etats-Unis ce jour.   

L'indice PCE de base devrait afficher une hausse de 4,6% sur un an, marquant un ralentissement de l'inflation par rapport au taux de 5% atteint en octobre. Il exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie. Les commandes de biens durables et les ventes de logements neufs pour novembre sont également attendus l'indice de confiance des ménages de l'Université du Michigan pour décembre.  

Selon des données publiées vendredi par le gouvernement les prix à la consommation hors produits frais ont augmenté au Japon de 3,7% sur un an en novembre, dépassant l'objectif de 2% de la Banque du Japon pour le huitième mois consécutif. Un taux d'inflation est légèrement plus haut que celui de 3,6% enregistré en octobre et constitue un point haut pour le Japon depuis décembre 1981.

Les principaux marchés évoluent dans le rouge vendredi. L'indice Nikkei a terminé en baisse de 1% à Tokyo, l’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 0,6% en fin de séance, comme le Shanghai Composite.
 

Par ailleurs, au terme d'une séance volatile, Wall Street a effacé jeudi ses gains de la veille des indicateurs majoritairement bien orientés faisant redouter une sévérité accrue de la Réserve fédérale (Fed) sur les taux pour contrer l'inflation. L'indice élargi S&P 500 a reculé de 1,5%, l’indice Dow Jones (DJIA) a fini en baisse de 1,1% et le Nasdaq Composite a perdu 2,2%.

Tandis que les rendements des emprunts à long terme sont restés proches de leurs plus hauts niveaux en trois semaines, après la parution de données qui ont montré que l'économie américaine avait dégagé au troisième trimestre une croissance supérieure aux estimations initiales, ceux de l'emprunt du Trésor américain à deux ans, le plus sensible à l'évolution de la politique monétaire, a gagné du terrain.

Les attentes d'une poursuite de la politique monétaire restrictive engagée par la Fed pour juguler l'inflation ont été renforcées par la révision en hausse du produit intérieur brut (PIB) du troisième trimestre.

La probabilité que la Fed relève ses taux d'intérêt de 50 points de base en février est estimée à 31% par les opérateurs des contrats à terme sur les fonds fédéraux, contre 27,9% mercredi, et jugent plus probable également que le taux des fonds fédéraux atteigne 5% voire plus l'an prochain.
  

Les perspectives du dollar pourraient se dégrader en 2023. Ce jour, l’euro progresse face au dollar. Bank of America prévient que le billet vert devrait céder du terrain l'an prochain dans la mesure où il reste considérablement surévalué, malgré ses récents replis, mais sa dépréciation ne se fera pas en ligne droite. BofA estime que le consensus semble miser sur un "scénario simpliste" selon lequel l'inflation refluera, la Réserve fédérale commencera à baisser ses taux d'intérêt et le dollar s'affaiblira, or la situation sera en réalité "beaucoup plus complexe".   

A l’en croire, la Fed cessera peut-être de relever ses taux, mais il est peu probable qu'elle les abaisse car l'inflation sera "tenace" même en trajectoire baissière". En effet, il faut que l'inflation diminue substantiellement pour que le dollar s'affaiblisse réellement.

Après que les prix du brut américain ont terminé en baisse de 1% jeudi, les cours pétroliers progressent ce matin Charalampos Pissouros, analyste chez XM indique qu’ « après être tombés à leur plus bas niveau depuis près d'un an le 9 décembre, les prix du pétrole sont entrés dans une phase de reprise, [...] peut-être soutenus par l'espoir que la Chine assouplisse ses restrictions liées au Covid-19. Il semble toutefois prématuré de parler d'un redressement total pour l'instant, car il pourrait falloir un certain temps avant que les moteurs économiques de la Chine redémarrent et relancent la demande de brut ».

L'évolution de la demande outre-Atlantique est également surveillée par les opérateurs. C’est une importante tempête hivernale perturbant une grande partie des Etats-Unis et du Canada. La vague de froid devrait réduire les déplacements pendant une période clé à la veille de Noël. Le contrat de février sur le Brent de mer du Nord prenait 52 cents, à 81,50 dollars le baril à 7h25 tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 66 cents, à 78,15 dollars le baril.