Avant l'emploi américain, les marchés d'actions européens attendus en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.959,48 points (-0,36%), le CAC 40 à 6.761,50 points (-0,22%), le DAX 40 à 14.436,31 points (-0,38%), le FTSE 100 à 7.633,45 points (+0,64%), le SMI à 11.057,39 points (-0,74%), l’AEX à 714,32 points (-0,44%), le BEL 20 à 3.809,57 points (-0,28%), l’IBEX 35 à 8.607,60 points (+0,56%), le DJIA à 32.930,08 points (-1,02%), le Nasdaq à 10.305,24 points (-1,47%), le S&P 500 à 3.808,10 points (-1,16%) et le Nikkei 225 à 25.973,85 points (+0,59%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0515 (-0,08%), l’EUR/JPY à 141,26 (+0,63%) et l’USD/JPY à 134,35 (+0,71%). 

Jeudi soir, Vinci Energies, une division du groupe de construction et de concessions Vinci, a annoncé l'acquisition de la société norvégienne Otera AS auprès de Roadworks AS et Å Energi AS. Sodexo publie vendredi son chiffre d'affaires au titre du premier trimestre de son exercice. Les statistiques sur la consommation des ménages en biens pour le mois de novembre paraîtront à 8h45, pour ce qui concerne le côté macroéconomique.
 

Alors que les investisseurs attendent la publication du rapport mensuel sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis, prévue dans l'après-midi, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi.  

Le contrat sur le DAX 40 gagnait 79 points, soit 0,6%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 18,2 points, soit 0,2%. Selon les données du courtier IG Markets, vers7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 34,9 points, soit 0,5%. 

Les investisseurs examineront les statistiques préliminaires sur l'inflation dans la zone euro pour le mois de décembre ce matin. Après l'annonce de créations d'emplois plus élevées que prévu dans le secteur privé américain, qui font craindre une sévérité accrue de la Réserve fédérale (Fed) dans sa lutte contre l'inflation, la Bourse de New York a terminé en baisse jeudi. 

Aux Etats-Unis, les créations d’emplois des entreprises du secteur privé ont accéléré et dépassé les attentes en décembre. Ceci témoigne du dynamisme du marché du travail malgré la hausse des taux d'intérêt.  

Hier, un rapport a été publié par Automatic Data Processing, ou ADP, et Moody's Analytics, faisant état de 235.000 nouveaux postes nets en décembre, après 182.000 en novembre. Les économistes tablaient sur la création de 153.000 emplois. Pour Art Hogan, chef de la stratégie de marché chez B.Riley Wealth, « tant que nous serons dans un cycle de hausse des taux, des données économiques favorables seront de mauvaises nouvelles pour les marchés ».

Mike Loewengart, de Morgan Stanley Global Investment Office explique pour sa part que « même si nous aurons une meilleure idée générale du marché de l'emploi [vendredi], le fait que les chiffres de l'emploi privé aient dépassé les attentes et que les inscriptions au chômage soient inférieures aux prévisions montre que le marché de l'emploi demeure résilient ».
 

Deux banquiers centraux, le président de la Fed de Saint Louis, James Bullard, et celui de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic, sont venus répéter lors d'interventions séparées jeudi que le combat contre l'inflation n'était pas terminé et que la Fed devait poursuivre ses relèvements de taux.
 

Les principaux indices asiatiques évoluent de façon contrastée vendredi. Le Hang Seng l'indice vedette de la Bourse de Hong Kong, perdait en revanche 0,9% en fin de séance, tandis que le Shanghai Composite cédait 0,1%. L'indice Nikkei a terminé en hausse de 0,6% à Tokyo. 

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain évoluent peu. Le taux du titre du Trésor américain à 10 ans était quasi stable, à 3,715% vers 7h20, tandis que celui du titre à 2 ans cédait 1 point de base, à 4,462%.
  

Les opérateurs ont évalué jeudi jusqu’à41% les chances que la Fed relève les taux au-dessus de 5% ces deux prochains mois, avant que cette probabilité se stabilise à 33%, contre 25% la veille.  Malgré les efforts de la Fed pour écarter cette idée, le marché à terme continue également de prévoir des baisses de taux plus tard dans l'année.  Pour Gary Pzegeo, responsable des instruments de taux chez CIBC Private Wealth US, « il semble que le marché obligataire intègre que le problème de l'inflation sera résolu plus rapidement que ce que la Fed semble disposée à accepter ».  

Tout comme le billet vert, l’euro cède un peu de terrain ce matin face au dollar, mais s'inscrit en nette hausse par rapport au yen. Selon IG, les investisseurs devraient devenir plus prudents à l'approche de la publication du rapport sur l'emploi aux Etats-Unis. L'intermédiaire financier pense pour sa part que le marché pourrait connaître de nouvelles turbulences si les tensions sur les salaires se révèlent plus vives que prévu en décembre. 

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole progressent soutenus par une hausse des stocks plus faible que prévu aux Etats-Unis, selon SPI Asset Management.
Hier, le département américain de l'Energie (EIA) a annoncé que les stocks de pétrole brut avaient augmenté de 1,7 million de barils au cours de la semaine qui s'est terminée le 30 décembre. Selon un sondage réalisé par S&P Global Commodity Insights, les analystes prévoyaient en moyenne une augmentation de 4,5 millions de barils. 

Tariq Zahir, directeur général de Tyche Capital Advisors estime que « l’énergie a connu récemment un fort mouvement de vente et nous serions surpris que les cours baissent encore ». L'analyse technique du pétrole brut est baissière. Mais, ils pensent qu’une hausse est possible à partir de maintenant. Le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord progressait de 48 cents, à 79,17 dollars le baril à 7h15, tandis que celui de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 44 cents, à 74,11 dollars le baril.