Les Bourses européennes devraient hésiter avant les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis. L’Eurostoxx 50 à 3.646,51 points (+2,14%), le CAC 40 à 6.333,59 points (+1,95%), le DAX 40 à  13.402,27 points (+2,40%), le FTSE 100 à 7.473,03 points (+1,66%), le SMI à 10.990,75 points (+0,83%), l’AEX à 696,87 points (+1,59%), le BEL 20 à 3.722,45 points (+1,61%), l’IBEX 35 à 8.194,30 points (+2,01%), le DJIA à 32.381,34 points (+0,71%), le Nasdaq à 12.266,41 points (+1,27%), le S&P 500 à 4.110,41 points (+1,06%) et le Nikkei 225 à 28.582,14 points (+0,14%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0125   (+0,03%), l’EUR/JPY à 144,35 (-0,15%) et l’USD/JPY à 142,59 (-0,18%).

Le fournisseur de gaz industriels Air Liquide a annoncé lundi soir la vente de ses activités "Industriel Marchand" en Arabie saoudite à Abdullah Hashim Industrial Gases & Equipment, une co-entreprise d'Air Products. Cette transaction inclut la participation d'Air Liquide dans Air Liquide Khafra Industrial Gases (ALKIG), a précisé le groupe français dans un communiqué.

Les marchés d'actions européens devraient peu évoluer mardi en début de séance, tandis que les investisseurs attendent les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, qui seront scrutés attentivement à une semaine de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed). En Allemagne, première économie de la zone euro, les investisseurs seront attentifs à l'indice définitif des prix à la consommation pour août, ainsi qu'à l'indice ZEW des perspectives économiques des analystes financiers et des investisseurs institutionnels. A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 7,2 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX perdait 13 points, ou 0,1%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 17 points, soit 0,2%.

Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent une hausse de 8% sur un an des prix à la consommation aux Etats-Unis en août, après une progression de 8,5% en juillet. Sur un mois, les prix devraient avoir diminué de 0,1%, signe que la politique monétaire restrictive de la Fed commence à produire ses effets. L'inflation aux Etats-Unis semble avoir entamé un léger reflux après avoir culminé en juin à 9,1% sur un an, son plus haut niveau depuis novembre 1981, grâce également à la baisse des cours du pétrole par rapport aux sommets atteints juste après le début de la guerre en Ukraine.

Avant cette publication, Wall Street a terminé en hausse lundi, enchaînant ainsi une quatrième séance consécutive de progression. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,7%, l'indice élargi S&P 500 a pris 1,1% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 1,3%. Dans le sillage des Bourses américaines, les marchés asiatiques s'inscrivent en hausse mardi. En fin de séance, l'indice Nikkei gagnait 0,2% à Tokyo, le Hang Seng prenait 0,4% à Hong Kong et le Shanghai Composite avançait de 0,3%.

Les rendements des bons du Trésor américain reculent mardi après avoir gagné du terrain lundi. Le taux des titres à deux ans, particulièrement sensibles à l'évolution de la politique monétaire de la Fed, ont frôlé leur plus haut niveau depuis près de 15 ans. La probabilité d'un relèvement de 75 points de base des taux de la Réserve fédérale, dans une fourchette de 3% à 3,25% à l'issue de la réunion des 20 et 21 septembre s'établit maintenant à 88%, selon l'outil FedWatch de CME Group. Les taux directeurs américains sont attendus dans une fourchette comprise entre 3,75% et 4% en décembre.

Le dollar poursuit son repli mardi matin, notamment face à l'euro, l'appétit pour le risque restant solide avant les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis. Tout en relevant que l'euro a profité récemment de la baisse des prix du gaz naturel en Europe, l'Ukraine ayant reconquis une grande partie de son territoire, RBC Capital Markets indique que les contrats à long terme sur le gaz "impliquent une hausse structurelle des prix qui demeurera un frein pour la croissance européenne et, à notre avis, pour l'euro".

Les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu mardi matin, après avoir progressé pour la troisième séance consécutive lundi. Le prix du brut léger doux (WTI) coté au Nymex a même affiché sa plus forte hausse du mois dans un contexte de reflux du dollar, de difficultés entourant les négociations sur le nucléaire iranien et d'interrogation des investisseurs autour de l'évolution de l'offre. A 7h35, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord reculait de 3 cents, à 93,97 dollars le baril, tandis que celui d'octobre sur le WTI gagnait 11 cents, à 87,95 dollars le baril.