Les marchés actions craignent un nouveau tour de vis musclé de la Fed car, les actions devraient poursuivre leur baisse. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.375,46 points (-1,69%), le CAC 40 à 5.866,94 points (-1,17%), le DAX 40 à 12.273,00 points (-1,59%), le FTSE 100 à 6.991,09 points (-0,09%), le SMI à 10.308,57 points (-0,79%), l'AEX à 647,11 points (-2,16%), le BEL 20 à 3.366,12 points (-2,00%), l'IBEX 35 à 7.436,90 points (-0,99%), le DJIA à 29.296,79 points (-2,11%), le Nasdaq à 10.652,40 points (-3,80%), le S&P 500 à 3.639,66 points (-2,80%) et le Nikkei 225 à 27.116,11 points (-0,71%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu'à New York, l'EUR/USD est à 0,9738 (-0,02%), l'EUR/JPY à 141,64 (+0,02%) et l'USD/JPY à 145,46 (+0,09%).

Dans le but de mettre un terme aux tensions sur l'approvisionnement en carburant en France, TotalEnergies a proposé d'avancer les négociations annuelles obligatoires sur les salaires "sous réserve de la fin des blocages". Par ailleurs, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, s'exprimera à 9h30 par rapport au Premier Forum des entreprises organisé par l'institution.

Au début d'une semaine qui sera marquée par les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, les assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale et les  premiers résultats d'entreprises pour le troisième trimestre, les marchés actions européens devraient poursuivre leur baisse lundi 10 octobre 2022.

Le contrat sur FTSE 100 cédait 45 points, ou 0,6% et celui sur le DAX 40 perdait 115 points, soit 0,9%. A en croire les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 reculait de 58 points à 7h40. Le vendredi dernier, après l'annonce de créations d'emplois toujours robustes outre-Atlantique, qui ont peu de chances de faire dévier la Réserve fédérale (Fed) de sa politique de resserrement monétaire, les marchés européens et américains ont perdu du terrain. Sur l'ensemble de la semaine, le Nasdaq a pris 0,7%, le S&P a toutefois gagné 1,5% et le DJIA a inscrit un gain de 2%. De son côté, l'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en baisse de 2,1%, le Nasdaq Composite a abandonné 3,8% et l'indice élargi S&P 500 a chuté de 2,8%. Les principaux indices reculent ce lundi en Asie. L'indice Shanghai Composite perd 0,9% et l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonne 2,8%. La Bourse de Tokyo est fermée pour un jour férié au Japon.

Le vendredi dernier, les rendements des obligations du Trésor américain ont clôturé en hausse à New York. En matière de politique monétaire selon Jefferies, les chiffres de l'emploi « ramènent là où on était avant le mois dernier ». Pour la banque, « La population active n'a plus réellement de marge de croissance, donc les tensions sur les salaires vont rester importantes. Nous anticipons toujours un relèvement de 75 points de base des taux en novembre ». Aujourd'hui, jour de Christophe Colomb, les marchés obligataires américains seront fermés aux Etats-Unis.

Ce matin, l'euro recule face au dollar alors qu'après la publication des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis vendredi, les opérateurs revoient leurs prévisions de hausse du taux des fonds fédéraux. Selon ANZ, bien que le taux de chômage ait baissé le mois dernier outre-Atlantique, le rythme des créations d'emplois a ralenti et la croissance des salaires mensuels a été conforme aux prévisions. Il ajoute ainsi que « Tous les regards sont maintenant tournés vers les données sur l'inflation aux Etats-Unis, attendues dans le courant de la semaine ».

Après avoir progressé la semaine dernière, les contrats à terme sur le pétrole reculent ce matin, dopés par la décision de l'Opep+, un groupe réunissant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés menés par la Russie, de réduire sa production. Selon SPI Asset Management, les cours de l'or noir s'éloignent de leurs points hauts. À l'en croire, des informations de presse indiquent que les Etats-Unis vont proposer du pétrole issu des réserves stratégiques à huit entreprises.

Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 80 cents, à 91,84 dollars le baril tandis que le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord perdait 87 cents, à 97,05 dollars le baril à 7h30.