Les marchés européens devraient poursuivre leur baisse face aux craintes pour la croissance. L'Eurostoxx 50 à 3.514,32 points (-0,99%), le CAC 40 à 6.031,48 points (-0,90%), le DAX 40 à 13.003,35 points (-1,73%), le FTSE 100 à 7.312,32 points (-0,15%), le  SMI à 10.811,75 points (+0,02%), l'AEX à 666,57 points (-0,36%), le Nasdaq à 11.177,89 points (-0,03%), le S&P 500 à 3.818,83 points (-0,07%) et le Nikkei 225 à 26.440,23 points (-1,36%).

En ce qui concerne le cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l'EUR/USD s'ouvre à 1,0456 (+0,13%), l'EUR/JPY à 142,75 (+0,11%) et l'USD/JPY à 136,54 (-0,02%).

Les marchés d'actions européens devraient poursuivre leur baisse jeudi, alors que les investisseurs restent concentrés sur les propos des banquiers centraux, tout en craignant que l'accélération de l'inflation ne pèse sur l'économie mondiale. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 56 points, soit 0,9%, selon les données du courtier IG Markets, le contrat sur le DAX 40 reculait de 102 points, soit 0,8%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 66 points, soit 0,9%.
Mercredi, Wall Street a terminé en ordre dispersé dans un contexte d'inquiétudes au sujet des perspectives économiques mondiales. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 0,3%, à 31.029,31 points. L'indice élargi S&P 500 et l'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, ont cédé un peu moins de 0,1%, à respectivement 3.818,83 points et 11.177,89 points. En Asie, les marchés d'actions présentent un tableau contrasté jeudi, des indicateurs encourageants en Chine soutenant la Bourse de Shanghai, tandis que celle de Tokyo recule en réaction à la publication de chiffres décevants sur la production industrielle du Japon.  L'indice Nikkei perdait ainsi 1,4% en fin de séance à Tokyo, tandis que le Shanghai Composite s'adjugeait 1,5%. A Hong Kong, le Hang Seng avançait de 0,4%.

Pénalisés par la révision à la baisse du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour le premier trimestre, les rendements des bons du Trésor américain ont accusé leur plus forte baisse en une semaine mercredi, mettant ainsi fin à trois séances consécutives de hausse. Dans une note publiée après la publication des chiffres du PIB, JPMorgan estime qu'il est "raisonnable d'envisager la possibilité que les Etats-Unis et/ou l'économie mondiale entrent en récession cette année".
  
L'euro reprend des couleurs jeudi matin, après avoir nettement reculé face au dollar la veille.
Les craintes de récession semblent se renforcer, estime CMC Markets après la révision à la baisse des chiffres du PIB américain et l'annonce d'une progression du déflateur du PIB, qui signale un fort ralentissement de la croissance.
 
Les contrats à terme sur le pétrole progressent jeudi, profitant de la faiblesse des stocks et de l'offre.
Aux Etats-Unis, les stocks du terminal de Cushing ont reculé de 1,35 million de barils ces deux dernières semaines, portant la quantité totale de barils à 21,26 millions, au plus bas depuis octobre 2014, indique ING. En outre, les pourparlers sur le nucléaire iranien ne semblent pas beaucoup avancer, ce qui indique que l'offre pétrolière de Téhéran n'évoluera pas à court terme. A 7h20, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 28 cents, à 112,73 dollars le baril. Le contrat d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 16 cents, à 109,94 dollars le baril.