Les Bourses européennes devraient tenter un rebond à l'ouverture de ce dernier mardi d'aout. Ainsi, l'Eurostoxx 50 s'oivre à 3.570,51 points (-0,92%), le CAC 40 à 6.222,28 points (-0,83%), le DAX 40 à 12.892,99 points (-0,61%), le FTSE 100 à 7.427,31 points (-0,70%), le SMI à 10.896,74 points (-0,42%), l'AEX à 698,33 points (-0,96%), le BEL 20 à 3.641,91 points (-0,59%), l'IBEX 35 s'ouvre à 7.989,60 points (-0,92%), le DJIA à 32.098,99 points (-0,57%), le Nasdaq à 12.017,67 points (-1,02%), le S&P 500 à 4.030,61 points (-0,67%) et le Nikkei 225 à 28.203,66 points (+1,16%).
 Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l'EUR/USD s'affiche à 1,0003 (+0,06%), l'EUR/JPY à 138,49 (-0,13%) et l'USD/JPY à 138,49 (-0,17%).
Les investisseurs resteront attentifs mardi à l'actualité concernant les marchés et les valeurs de l'énergie en attendant la publication, à partir de mercredi, de nouveaux résultats d'entreprises et indicateurs économiques en France.
Les marchés d'actions européens sont attendus en hausse mardi à l'ouverture, mais leur rebond pourrait être de courte durée, le moral des investisseurs restant affecté par la politique monétaire restrictive de la Réserve fédérale (Fed) américaine. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 29 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX avançait de 70 points, ou 0,5%, et celui sur le FTSE 100 prenait 24 points, soit 0,3%.
Lundi, Wall Street a terminé en baisse, poursuivant le recul entamé vendredi alors que les investisseurs restent préoccupés par les propos restrictifs tenus la semaine dernière par le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell. L'indice Dow Jones a perdu 0,6% et le S&P 500 a cédé 0,7%. Le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a cédé 1%. En dépit de ce nouveau repli des indices américains, quelques lueurs d'espoir sont apparues sur les marchés, le Dow Jones et le S&P 500 étant brièvement passés dans le vert à plusieurs reprises en fin de séance. Des mouvements d'achat ont en outre été constatés dans les secteurs de l'énergie, des services aux collectivités et des biens de consommation de base.
Les investisseurs seront attentifs mardi aux chiffres de l'inflation en août en Allemagne, ainsi qu'à l'indice de confiance des ménages du Conference Board aux Etats-Unis. Le président de la Réserve fédérale de New York, John Williams, répondra en direct aux questions du Wall Street Journal à partir de 17h00.
En Asie, les principaux marchés présentent un tableau contrasté mardi. Après avoir abandonné 2,7% lundi, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s'adjugeait 1,2% en fin de séance. En revanche, le Hang Seng cédait 0,9% à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite reculait de 0,7%.

Les rendements des emprunts du Trésor américain ont continué de gagner du terrain lundi dans le sillage des propos restrictifs tenus vendredi par le président de la Fed, Jerome Powell, à Jackson Hole. Le taux de l'emprunt à deux ans a ainsi atteint ses plus hauts niveaux depuis 2007. Les investisseurs attendent désormais la publication, prévue vendredi, du rapport sur l'emploi non agricole en août aux Etats-Unis. Ce rapport devrait faire état de 318.000 créations d'emplois en août, après 528.000 en juillet, selon un consensus établi par le Wall Street Journal.

L'euro se redresse mardi matin face au dollar, atteignant la parité grâce à un léger regain d'appétit pour le risque. A 7h25, la monnaie unique se négociait à 1,000 dollar. Tina Teng, analyste de marché chez CMC Markets, souligne que les marchés actions américains ont terminé lundi loin de leurs points bas de la séance, suggérant une légère reprise de l'appétit pour le risque. Elle ajoute que le dollar, qui s'est fortement apprécié ces derniers jours face aux autres grandes devises en réaction aux propos restrictifs du président de la Réserve fédérale américaine, marque parallèlement une pause.

Les contrats à terme sur le pétrole brut s'inscrivent en baisse mardi matin, après avoir enregistré lundi leur plus haut niveau de clôture depuis un mois en raison d'une possible réduction de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés. Vers 7h15, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord reculait de 72 cents, à 104,33 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté à New York cédait 34 cents, à 96,67 dollars le baril.