Dans un contexte géopolitique tendu, les marchés d'actions européens sont attendus près de l'équilibre. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.197,94 points (-1,23%), le CAC 40 à 7.129,73 points (-0,82%), le DAX 40 à 15.307,98 points (-1,39%), le FTSE 100 à 7.882,45 points (-0,36%), le SMI à 11.130,46 points (-0,78%), l’AEX à 752,22 points (-0,64%), le BEL 20 à 3.887,49 points (-0,88%), l’IBEX 35 à 9.117,40 points (-1,36%), le DJIA à 33.869,27 points (+0,50%), le Nasdaq à 11.718,12 points (-0,61%), le S&P 500 à 4.090,40 points (+0,22%) et le Nikkei 225 à 27.427,32 points (-0,88%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0668 (-0,10%), l’EUR/JPY à 140,96 (+0,49%), et l’USD/JPY à 132,14 (+0,56%).

Ce lundi à l'ouverture, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer. Les investisseurs de leur côté évaluent les perspectives d'évolution des taux d'intérêt avant la publication de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis et surveillent les tensions entre Washington et Pékin.
 

Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 1,6 point, soit 0,02% à 7h35 selon les données du courtier IG. Le contrat sur le FTSE 100 gagnait 12 points, ou 0,2%, et celui sur le DAX 40 reculait de 3 points, soit 0,02%.  

Un avion de combat américain a abattu dimanche un nouvel objet volant près de la frontière canadienne. C’est le troisième objet de ce type abattu par les Etats-Unis depuis que la surveillance radar a été améliorée dans le sillage de la détection d'un "ballon espion" chinois voilà une dizaine de jours. Les Etats-Unis ont mis vendredi sur liste noire six entreprises chinoises vendredi qui, à les en croire, étaient impliquées dans le programme de surveillance par ballon de Pékin.  
 

Les principaux indices asiatiques évoluent en ordre dispersé ce lundi. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 0,5% en fin de séance, l’indice Nikkei a terminé en baisse de 0,9% à Tokyo. Par contre, l’indice Shanghai Composite gagnait 0,7%.

Le vendredi, Wall Street a terminé en ordre dispersé. L’indice élargi S&P 500 a pris 0,2%, l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 0,5%. En revanche, le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a cédé 0,6%.

La semaine dernière, les rendements des emprunts du Trésor américain ont enregistré leur plus forte hausse hebdomadaire depuis plus d'un mois. Cette hausse a eu lieu après la publication de données qui indique une amélioration du moral des ménages aux Etats-Unis et les propos du président de la Réserve fédérale (Fed) de Philadelphie, Patrick Harker. Il estime pour sa part que les chances d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine augmentaient.

Ce matin, l’euro recule face au dollar. Avant la publication des chiffres de l'inflation mardi, le moral des investisseurs se dégradant légèrement face aux anticipations accrues de hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis. MUFG Bank pense que l’indice des prix à la consommation pourrait soutenir le dollar au cours des prochaines séances, surtout si les chiffres surprennent à la hausse. Pour sa part, CapEcon pense que les données sur l’inflation renforcent les preuves de tensions désinflationnistes aux Etats-Unis. Il doute que le billet vert soit soutenu par les anticipations de relèvement des taux.

Par ailleurs, selon CapEcon, une diminution de l'appétit pour le risque, à mesure que les investisseurs intégreront une possible récession outre-Atlantique et dans d'autres économies avancées, constituerait un catalyseur pour le billet vert et devrait entraîner une appréciation du dollar dans les mois à venir.

Les prix du pétrole reculent ce matin. Ils subissent probablement une correction technique après avoir gagné plus de 8% la semaine passée. Selon ING, il est aussi possible que la faiblesse des cours reflète le fait que le marché réalise que les derniers projets destinés à réduire la production de pétrole russe sont déjà en grande partie intégrés dans les cours. De même, à en croire ING, la Russie peut peine à trouver des acteurs pour son pétrole, surtout depuis que l'embargo de l'Union européenne sur les produits raffinés russes est entré en vigueur au début du mois.

De son côté, Goldman Sachs pense que l'augmentation de 1,1 million de barils par jour de la demande chinoise prévue cette année « devrait ramener les marchés pétroliers en déficit en juin, révéler des sous-investissements structurels, entraîner une hausse des cours et conduire l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à revenir sur les baisses de production décidées en novembre 2022 » au second semestre 2023.

Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 89 cents, à 78,82 dollars le baril et le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord perdait 86 cents, à 85,52 dollars le baril.